Philosophie Utilité de la philosophie

« INTRODUCTION a) Utilité de la philosophie : - Pour opinion publique : qu’un jeu de l’esprit qui s’amuserait à poser des questions sans jamais pouvoir y répondre - Tradition philosophique : l'activité de la raison devant permettre l'accès à la vérité - Bertrand Russel : philosophie accès à la vérité.

Raison aboutit pas à vérité mais à l’incertitude.

Incertitude : qualité et constitue la valeur de la philo b) Paradoxe : - Incertitude = notion à connotation péjorative car renvoie à l’idée d’irrésolution, d’indétermination, d’hésitation ⇒ semble s’opposer à l’élaboration rationnelle d’une pensée / acte - Comment incertitude peut être valorisé au point d’en être constitutive de la philo ? Quelle est sa conception de l’incertitude car comment celle-ci peut-elle être une exigence de la raison elle-même ? c) Plan : - Présente sa thèse - Argumente en opposant catégoriquement le monde du non-philosophe : refuge des - certitudes stériles et étroites avec le monde du philosophe : lieu d’incertitudes fécondes et libératrices AXE 1 : Thèse paradoxale : “La valeur de la philosophie doit être cherchée pour une bonne part dans son incertitude même" - Sens commun : incertitude sert à dénoncer la philosophie.

philosophie engendre opinions incertaines et tjrs discutable ⇒ son P.P.

défaut - S’oppose conception rationnelle de la Philosophie : objectif de trouver la vérité.

Philo doit lutter contre opinions douteuses & irréfléchies grâce à la raison. - Va ressortir valeur & supériorité de l’incertitude par contraste avec le monde certain ou non-philosophie AXE 2 : « Celui qui n'a aucune teinture de philosophie traverse l'existence, emprisonné dans les préjugés qui lui viennent du sens commun, des croyances habituelles à son temps et à son pays, et des convictions qui se sont développées en lui sans la coopération ni le consentement de sa raison.

Pour un tel individu, le monde est sujet à paraître précis, fini, évident ; les objets habituels ne lui posent aucune question et les possibilités non familières sont dédaigneusement rejetées.

» a) Comment philosophie » vit celui qui n’a « aucune teinture de - « Teinture de philosophie » = personne ignorant tt de la philo  aucune couleur, clarté existentielle  vie morne et triste - Auteur propose 2 images complémentaires : - Celle du passager : vit sans s’arrêter, ne pense pas sa vie et ne vie pas sa pensée.

Inactivité de raison - Celle du prisonnier : symbolise sa cécité intellectuelle car asservi de “préjugés, croyances, convictions”.

Préjugé : écoute seulement idée maj que je considère vrai // Croyance : suppose une adhésion subjective à une idée non ou peu testée par la raison // Conviction : jugement ferme et assuré capable de se justifier mais incapable de se fonder rationnellement.

Le nn-philo suit habitudes sociales, traditions, usages historiquement encrés au lieu d’une pensée autonome. b) Convictions bénéficient nit de la coopération ni du consentement de sa raison - Nn-philosophe n’associe pas ses pensées à sa raison.

Pas de travail en commun entre sensibilité et faculté de raisonner. - Nn-philosophe : conformiste qui adhère passivement à ce qui est proposer sans user de ses propres facultés.

Cf.

Kant Qu’est-ce que les lumières parle de « mineur » : celui qui est incapable de penser lui-même car pensée considérer comme difficile et ennuyeux.

Donc confie tâche à des « tuteurs » qui en profitent pour nourrir cette crainte de la pensée & asservir les « mineurs » - Monde du nn-philosophe à l’image de son esprit « précis, finit, évident » (pas qualité mais un défaut)  reflète finitude de l’esprit.

Ne s’attache qu’à des apparences trompeuses résultant de son manque de questionnement.

Evident au sens d’évidence sensible : réel se percevrait immédiatement en s’opposant à nos sens // sens trompeur, fournissent qu’une apparence.

cf.

allégorie de la caverne Axe 3 : Comment l’incertitude, qui nous plonge dans le doute pourrait-elle nous libérer,.... »