Plaisir et joie selon Spinoza
Publié le 05/10/2012
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Spinoza et la joie Spinoza organise toute son oeuvre et sa pensée autour de la félicité. L'Ethique n'est pas seulement une ontologie moniste qui identifie l'ancien Dieu à la Nature infinie ; elle n'est pas seulement une anthropologie qui combat le dualisme de l'âme et du corps ; elle est un système du monde qui rend possible une éthique, et celle-ci est une éthique de "l'homme libre" et de la "félicité" (ou bonheur). L'essence de l'homme est le Désir, en quoi réside le fondement de l'éthique. Libéré de toute transcendance, de toute fantasmagorie et de tout moralisme ascétique, l'homme libre reconnaît dans le Désir un "effort pour persévérer dans l'être", un dynamisme, une "puissance d'exister". Quand cette puissance est affirmée naît la joie : elle est accroi...
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aussi bonheur, et qui est la permanence de la joie d’être et d’agir.
Cette jouissance, toujours
qualifiée comme joie concrète, est si justifiée et si réfléchie qu’elle suscite en nous, sans aucune
immortalité, le sentiment et l’expérience de notre éternité.
C’est pourquoi, en subvertissant le
sens des mots, Spinoza peut identifier explicitement "béatitude", "liberté" et "salut"..
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