Devoir de Philosophie

Platon et le bien absolu

Publié le 17/11/2011

Extrait du document

platon

La morale de Platon s'appuye sur le présupposé suivant: Si nous ne sommes pas forcés d'agir d'une certaine manière, nous choisirons d'agir en vue du bien. Alors, il suffit que nous connaissions ce que c'est que le bien, et nous agirons ensuite de nous-même pour ce bien. Le secret de la bonne vie serait donc la connaissance du Bien. Comme toutes les vues philosophiques de Platon, celles-ci sont présentées dans des conversations, ou Dialogues, entre Socrate et d'autres philosophes du 5 ème siècle av.JC. Mais on ne sait pas si le philosophe Socrate (468-399 av.JC) disait vraiment ce que Platon lui a fait dire.

platon

« qu'est le bien, il agira selon ce bien.

Alors, le problème est de trouver ce qui est bien, c.a.d de découvrir «le Bien».

Comment y parvenir, alors que les hommes partent d'opinions si différentes sur ce qu'est une vie qui les satisfasse, et qu'ils appellent bonne? Pour Platon, il s'agit moins de découvrir la bonne vie que de connaître l'idée du Bien: Sa recherche est une opération intellectuelle très sembla­ ble à la recherche des idées mathématiques.

Comme en mathématiques, le *Bien ne sera alors découvert que par des gens formés aux opérations intellectuelles nécessaires: il faut d'abord s'entraîner et acquérir une certaine expérience avant de reconnaître la vérité.

On ne peut atteindre cette expérience que par une éducation soigneuse en diverses matières comme les mathématiques, la philosophie, etc.

Ce n'est qu'après avoir subi ce long entraînement intellectuel qu'on aura les moyens de connaî­ tre ce qu'est le Bien.

Platon n'affirmait cependant pas que le savoir soit nécessaire pour mener une vie de bien: Même des ignorants peuvent mener en pratique une vie conforme au Bien, mais ce sera par hasard ou par imitation.

Seule­ ment, il faut la connaissance du Bien pour savoir comment mener une telle vie.

Aussi, dans le programme qu'il proposait pour apprendre aux hommes à vivre bien, Platon croyait nécessaires 2 sortes *d'éducation: D'une part, il fallait donner des habitudes vertueuses de conduite à tous, et d'autre part, ceux destinés à connaître le Bien recevraient des capa­ cités théoriques, par l'étude de disciplines comme les mathématiques et la philosophie.

En effet, selon Platon: 1) Il faut des habitudes vertueuses . pour tous, car certains hommes n'ont pas les moyens intellectuels d'acquérir le savoir: Ils ne seront pas capables de comprendre le Bien, de même que certains ne peuvent pas comprendre les hautes mathématiques.

Mais s'ils imitent et sont *dirigés par ceux qui comprennent le Bien, et agissent bien par conséquent, alors eux aussi agiront vertueusement sans avoir besoin de comprendre ce que cela signifie.

Entre autres conséquences, Platon considère que dans une société dirigée par ceux qui comprennent le Bien, comme celle décrite dans *La République, ces dirigeants doivent imposer une censure au peuple.

En effet, il ne faut pas que le peuple et les jeunes soient exposés à des expériences pouvant les asservir au vice, si l'on veut qu'ils dévelop­ pent des habitudes vertueuses et mènent la bonne vie.

2) Il faut que certains hommes particulièrement doués ne fassent pas que développer des habitudes vertueuses, mais reçoivent un entraîne­ ment intellectuel rigoureux destiné à leur faire connaître le Bien.

Cette *élite choisie et entraînée sévèrement dirigera la société dans la voie du Bien.

Il faut donc d'abord que ces futurs dirigeants développent leurs capacités intellectuelles en plus des bonnes habitudes, acquièrent le. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles