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Platon : un philosophe de la participation

Publié le 16/09/2018

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platon

Toute la philosophie de Platon gravite autour de la notion d’Idée. Celle-ci est la forme abstraite qui nous permet d’appréhender le monde.

Une intuition fondamentale

 

Platon est parti d'un constat : quand les hommes ne sont pas éduqués, quand les sages ne gouvernent pas, quand les Idées ne mènent pas le monde, les hommes tuent des innocents et des justes comme Socrate.

en lui imprimant une forme grâce à son couteau, de même l’Idée donne vie à la réalité en dessinant en elle tout un monde de formes, grâce auxquelles il devient possible de l'identifier. Un exemple tout simple le montre, celui de la perception. Nous percevons une table parce que nous la voyons avec nos yeux sensibles qui en reçoivent les impressions, mais aussi parce que nous en avons l’Idée qui permet de la reconnaître et de la classer parmi les autres objets de notre expérience.

platon

« en lui imprimant une forme grâce à son couteau, de même l'Idée donne vie à la réalité en dessinant en elle tout un monde de formes, grâce auxquelles il devient possible de l'ide ntifier.

Un exemple tout simple le montre, celui de la perception.

Nous percevons une table parce que nous la voyons avec nos yeux sensibles qui en reçoivent les impres­ sions, mais aussi parce que nous en avons l'Idée qui permet de la reconnaître et de la classer parmi les autres objets de notre expérience.

'une découverte heureuse Si cette découverte de Platon est à ce point remarquable, c'est qu'elle a permis et qu'elle permet encore de résoudre un conflit qui ne cesse de revenir dans la pensée.

Lorsqu'il a entrepris de philosophe r, une inquiétude régnait parmi les penseurs de son temps au sujet de la Nature.

Qu'est­ elle? Fallait-il dire comme Parménide que l'être immobile seul a une réalité et que le mouvement n'est qu'une illusion? Ou comme Héraclite que l'être immobile est une illusion, car seul le mouvement est réel? Platon a fait rem�quer les contra­ dictions de ces deux attitudes.

fla participation Parménide et Héraclite se sont contredits, selon Platon, parce qu'ils n'ont pas su voir que notre perception du monde ne dépendait pas tant de l'être ou du devenir que des rapports que nous nouons avec les choses.

S'il est vrai qu'il faut parfois s'arrêter pour s'apercevoir que quelque chose bouge, il est égal ement vrai qu'il faut parfois bou­ ger pour apercevoir que quelque chose est en repos.

Aussi est-il vain d'opposer le devenir à l'être et de vouloir choisir entre les deux.

Ce par quoi nous avons accès à la réalité se situe ailleurs : dans les rapports que nous pouvons avoir avec l'être et le devenir.

Et bien davantage encore dans la raison, grâce à quoi nous pou­ vons mesurer ces rapports.

Lidée, c'est exactement ce rapport, dira Platon dans l'Hippias majeur.

Si nous ne participions pas du monde des Idées nous permettant d'évaluer les rapports entre les choses, nous ne pour­ rions même pas percevoir celles-ci (300 b-301 d).

Oublier Héraclite S'agissant d'Héraclite, on ne peut à l'Inverse dire comme Ille proclame: 'Tout coule.

' Car, si tout change effectivement, Il y a dans ce qui change une chose qui ne change pas : c'est le fait précisément que tout change.

Il y a donc de 1 'être au fond du devenir et du mouvement par quoi nous pouvons mesurer que quelque chose passe et change (cf.

Phédon, 78 a).

Pla ton a découvert le monde des Idées.

Cel les-c i sont les formes grâce auxquelles nous construisons notre représentation de la réalité.. »

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