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Pour être libre, faut-il le vouloir ?

Publié le 28/12/2005

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La liberté est illusoire dès qu'elle est considérée comme allant de soi. - Pour réussir à distinguer la liberté effective de la liberté illusoire, il faut réfléchir sur notre liberté et la possibilité de sa mise en oeuvre. La liberté est illusoire dès qu'elle est considérée comme allant de soi. Ainsi réfléchir sur le déterminisme dont nous sommes l'objet, c'est déjà mettre en oeuvre une liberté réelle. Pour Lagneau( philosophe du XIXème siècle) la liberté constitutive de l'esprit transparaît dans son travail même à dégager le déterminisme. Le poser, c'est de mettre à distance. « Pour que la nécessité soit reconnue, il faut que nous considérions que nous distincts de cette nécessité, c'est-à-dire que nous sommes libres. » La question de la liberté atteste d'une liberté de question. Le doute sur la liberté manifeste la liberté irréductible de l'esprit qui est capable de réfléchir son adhésion. Ce que dit Hegel : « la liberté [...] est la négation du donné ».

 

La liberté est assez difficile à définir, notamment parce que le concept a eu de nombreuses acceptations tout au long de l’histoire et s’applique à des domaines très différents de la liberté de penser, à la liberté politique. La liberté au sens général et primitif, signifie absence de contrainte. Le mot vient de liber qui veut dire exactement la possibilité d’agir comme on l’entend. La liberté semble être un désir universel et chacun possède une expérience de ce qu’il nomme liberté. Descartes désigne cette notion de « notion commune «  car chaque homme la comprend et de « notion première « parce qu’elle est saisissable en elle-même, sans faire intervenir autre chose. La liberté semble être une donnée de la conscience. La liberté serait donc donnée à l’homme sas effort de sa part. Pourtant, est-on vraiment libre ou croit-on l’être ? ne doit-on pas tendre à devenir libre, c’est-à-dire le vouloir ?

« travail, mettre en œuvre des moyens soutenus par notre volonté.

Ainsi, nous pouvons faire une thérapiepsychanalytique ou réfléchir sur les causes de nos actions comme l'exhorte Spinoza.

La volonté est définie parDescartes comme faculté de choisir, de dire oui ou non.

Or il faut pour être libre, faire le choix de le devenir enmettant en place des moyens donnés par l'intelligence.- Enfin Kant dit que pour être absolument libre et ne pas être déterminé par des causes sensibles, la seule voie estde décider de suivre la voie de notre raison pure.

Il est donc encore de choix et de volonté.

Il semble que pourdevenir réellement libre, il faille faire le choix de l'être, le vouloir. La volonté elle-même suppose une liberté - Pourtant il faut bien comprendre que pour une volonté puisse choisir la liberté, il faut qu'elle-même à la base ellesoit libre.

En effet, la volonté nous l'avons dit est une faculté destinée à choisir, à dire oui ou non.

Descartes ditainsi qu'elle « consiste seulement en ce que nous pouvons faire une chose ou ne la faire pas » (Méditationsmétaphysiques).

Dès lors, si la volonté peut choisir, cela veut-dire qu'elle n'est pas absolument déterminée audépart, puisqu'une plante par exemple ne peut choisir sa conduite ou que la volonté d'un animal ne peut suivre quece que dicte l'instinct.- Mais si la liberté semble être une caractéristique de la volonté, il faut bien comprendre qu'elle doit sans cesse êtreactualisée.

La liberté est illusoire dès qu'elle est considérée comme allant de soi.- Pour réussir à distinguer la liberté effective de la liberté illusoire, il faut réfléchir sur notre liberté et la possibilité desa mise en œuvre.

La liberté est illusoire dès qu'elle est considérée comme allant de soi.Ainsi réfléchir sur le déterminisme dont nous sommes l'objet, c'est déjà mettre en œuvre une liberté réelle.

PourLagneau (philosophe du XIXème siècle) la liberté constitutive de l'esprit transparaît dans son travail même à dégagerle déterminisme.

Le poser, c'est de mettre à distance.

« Pour que la nécessité soit reconnue, il faut que nousconsidérions que nous distincts de cette nécessité, c'est-à-dire que nous sommes libres.

»La question de la liberté atteste d'une liberté de question.

Le doute sur la liberté manifeste la liberté irréductible del'esprit qui est capable de réfléchir son adhésion.

Ce que dit Hegel : « la liberté […] est la négation du donné ». Ainsi, la liberté semble poser comme caractéristique principale de l'homme.

Nous faisons tous les jours l'expériencede notre liberté à faire ce que nous voulons.

La liberté est donc une donnée immédiate de notre conscience et nulbesoin de la vouloir pour l'avoir.

Pourtant le sentiment de liberté est souvent illusoire.

En réalité, certaines chosesnous déterminent sans que nous en avions conscience.

Dès lors, il faut faire le choix de se libérer de cesdéterminismes et ce choix ne peut être fait que par notre volonté.

Mais si nous voulons être libres, cela signifie quenous pouvons choisir notre comportement, que nous pouvons réfléchir à notre liberté.

Cela signifie que nous avonseffectivement une liberté, mais qui ne peut devenir effective que si nous réfléchissons sur sa possibilité.. »

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