Pour être libre faut-il se passer de toutes autorités ?
Publié le 27/11/2011
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L'autorité n'est-elle pas un obstacle à la liberté ? Par exemple, l'autorité politique, à travers les lois, ne remet-elle pas en cause l'existence même de la liberté individuelle ? Si être libre, c'est faire ce que l'on veut, on comprend bien que toute autorité est une limitation de notre libre arbitre.
«
libre doit en ce sens désobéir aux lois de la nature.
Cela peut s’illustrer par
le premier homme qui pose le pied sur la Lune ou encore l’homme qui se
met à naviguer pour découvrir de nouvelles terres.
Ce refus de soumission, suffit -il à définir la liberté ? La liberté est -
elle la conséquence nécessaire de la libération ? Qu’est-ce que vivre sans
contraintes ? En l’absence de toutes contraintes, de toutes règles, qu’est -
ce qui guide l’action humaine, ce pouvoir infini de faire ?
Rien d’autre que le bon plaisir.
Vivre comme on l’entend, au
moment où on l’entend, vivre selon ses propres désirs.
C’est là
qu’apparaît le sentiment de liberté, dans le fait de choisir de faire ce que
l’on désire, quand on le désire et d’interrompre ses activités quand on en a
l’envie.
Dans cette situation il convient de dire qu’ obéir aux désirs c’est
obéir à soi -même donc se sentir comme le seul maître de soi.
Toutefois
l’individu ne peut satisfaire tous ses désirs car si chacun faisait ce qu’il a
envie de faire nous serions en situation d’anarchie.
C’est pourquoi la
liberté individuelle doit être orientée.
Cela signifie que des conditions
doivent être posées à cette liberté.
Autrement dit, un individu pour profiter
pleinement de sa liberté doit suivre une sorte de guide.
On ne peut pas se
passer d’un maître.
Qu’est -ce qu’un maître ? Eh bien par exemple le
maître de Wagner c’était Beethoven, le maître de Platon c’était Socrate.
L’enfant a comme maîtres ses parents.
Ce sont eux qui dès son plus
jeune âge vont établir un certain nombre de règles, normes (dire merci par
exemple).
C’est ce que l’on appelle le processus de socialisation.
La
socialisation primaire, celle qui s’exerce dès les premières années de la
vie est fondamentale car elle a pour but d’éviter que l’ enfant ne dérive plus
tard ; lorsqu’il sera libre.
L’enfant aura les capacités de devenir un bon citoyen, profitant de sa
liberté, mais parallèlement il fait attention à ne pas entraver la liberté
d’autrui.
« La liberté des uns s’arrêtent là où commence celle des autres.
»
Cette citation provient de l’article 4 de la Déclaration des droits de
l’Homme et du Citoyen .
Cet article dit plus exactement : « La liberté
consiste à faire tout ce qui ne nuit pas autrui ; ainsi l’exe rcice des droits
naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux
autres membres de la société la jouissance des mêmes droits.
» Ce qui
ressort de cet article c’est le fait qu’il faut apprendre à restreindre ses
libertés quand on est en s ociété ; les individus doivent être tolérants entre
eux.
Pour Rousseau le peuple est souverain.
Afin de rendre possible la vie
en société des hommes acceptent de renoncer à une partie de leurs
libertés par les lois qui expriment la volonté générale.
Renonc er à la
liberté individuelle pour gagner une liberté civile tel est le principe du
Contact Social de Rousseau.
Un exemple actuel qui illustrerait cela serait
la loi interdisant le croit de fumer dans les lieux publics.
La loi est donc.
»
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