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Pourquoi dit-on de l'homme qu'il est un être de questions ?

Publié le 12/01/2005

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Justification de fait et non de droit, et c'est là tout le fondement de son autorité, à savoir l'usage, que Pascal appelle ironiquement « mystique » car il ne se laisse pas argumenter par des discours.De même que le mystique religieux ne peut discourir sur les expériences du divin qu'il éprouve, ceux qui font de la coutume le principe de la justice ne peuvent discourir sur le fondement de cette conception car, en réalité, elle n'en possède pas. Le véritable fondement mystique de la justice est, pour Pascal, celui que nous révèlent les Saintes Écritures de la Bible et, pour les élus, les lumières de la foi. Or la raison humaine est incapable d'atteindre cette vérité qui concerne le coeur, non la raison ni la coutume. ■ 1.3 - Imprévisibilité de l'homme : devenir individuel et devenir collectif Conclusion : Si la nature animale se laisse définir comme un ensemble de réponses, la réalité humaine renvoie elle plutôt à des questions : il n'y a pas de mode d'être au monde universel à l'homme et tout culture humaine tente, avec ses moyens propres, de répondre aux problèmes d'insertion de l'homme dans le monde 2. L'homme énigme pour lui-même : Introduction : La question la plus fondamentale et qui probablement résume toutes les autres est celle-ci : qu'est-ce que l'homme ? Elle se pose au triple niveau de l'identité personnelle, de la condition d'homme et du sens de son histoire. 2.1 - Qui suis-je ?

« Or, l'histoire nous montre une « relativité » des conceptions du juste et de l'injuste qui parle d'elle-même.

Ce qui estjuste ici est considéré comme blâmable là et réciproquement.

Ce qui est le bien en France (au-deçà des Pyrénées)est une erreur ou un vice en Espagne (au-delà des Pyrénées).

Nous ne pouvons que nous moquer alors d'une justicequi « change de qualité en changeant de climat », justice qui doit être davantage objet de plaisanterie (« plaisantejustice ») que de respect.

Ce à quoi s'oppose cet extrait: Pascal ne se contente pas ici de dénoncer l'incapacité de la raison à déterminer les principes de la justiceauthentique et universelle.

Sur cette impuissance, nous dit-il, les hommes tirent des conclusions sur la nature de lajustice, contre lesquelles il s'oppose.

Les philosophes, en effet, au lieu de remettre en cause la relativité desconceptions du juste et de l'injuste, ne trouvent rien de mieux que d'essayer de la légitimer, ajoutant encore plus àla confusion.L'un, confondant la justice de Dieu et le pouvoir du souverain, affirmera que « l'essence de la justice est l'autoritédu législateur » et que c'est lui, qui du haut de l'arbitraire de son bon-vouloir, décide de ce qui doit être considérécomme juste ou injuste.

Tel autre affirmera que cette autorité repose sur « la commodité du souverain », sur ce quilui agrée et constitue son intérêt propre.

D'autres enfin soutiennent que la seule autorité de la justice provient de laforce de la coutume, le temps et l'usage ayant ainsi force de loi.

Cette forme de scepticisme moral repose sur l'idéeque la raison ne nous découvre aucune justice absolue.Or, ici, les philosophes établissent, selon Pascal, un faux lien causal et concluent abusivement, de l'impuissance dela raison à déterminer les critères de la justice universelle à sa relativité fondamentale.

C'est surtout la coutume quipousse les hommes à croire de telles choses : « la coutume fait toute l'équité », croit-on, et pour cette seule raisonqu'elle a été reçue par les Anciens.

Justification de fait et non de droit, et c'est là tout le fondement de sonautorité, à savoir l'usage, que Pascal appelle ironiquement « mystique » car il ne se laisse pas argumenter par desdiscours.De même que le mystique religieux ne peut discourir sur les expériences du divin qu'il éprouve, ceux qui font de lacoutume le principe de la justice ne peuvent discourir sur le fondement de cette conception car, en réalité, elle n'enpossède pas.

Le véritable fondement mystique de la justice est, pour Pascal, celui que nous révèlent les SaintesÉcritures de la Bible et, pour les élus, les lumières de la foi.

Or la raison humaine est incapable d'atteindre cettevérité qui concerne le coeur, non la raison ni la coutume.

1.3 – Imprévisibilité de l'homme : devenir individuel et devenir collectif Conclusion : Si la nature animale se laisse définir comme un ensemble de réponses, la réalité humaine renvoie elleplutôt à des questions : il n'y a pas de mode d'être au monde universel à l'homme et tout culture humaine tente,avec ses moyens propres, de répondre aux problèmes d'insertion de l'homme dans le monde 2.

L'homme énigme pour lui-même : Introduction : La question la plus fondamentale et qui probablement résume toutes les autres est celle-ci : qu'est-ce que l'homme ? Elle se pose au triple niveau de l'identité personnelle, de la condition d'homme et du sens de sonhistoire. 2.1 – Qui suis-je ? Le moi : une construction qui vise une unité de soi sans cesse recherchée mais jamais atteinte.(l'homme obscur à lui-même Alain, Freud) Freud va être amené à concevoir que bon nombre de maladies, mais aussi d'actes quotidiens s'expliquent si l'onadmet l'hypothèse de l'inconscient.

Il y aurait en nous u « réservoir » de forces et de désirs (ou pulsions) dont nousn'aurions pas conscience, mais qui agiraient sur nous..

Pour le dire brutalement, en ce sens, l'homme n'agirait pas(ne choisirait pas ses actes e toute connaissance de cause, dans la clarté), mais serait agi (c'est-à-dire subirait,malgré lui, des forces le contraignant à agir) : il ne serait pas « maître dans sa propre maison », il ne serait pasmaître de lui et obscur à sa propre conscience. 2.2 – Qu'est-ce que l'homme ? Avatars contradictoires de l'homme :l'humain et l'inhumain 2.3 – Son histoire a-t-elle un sens ? Ruine des espoirs mis en l'homme par les grands systèmes de philosophie del'histoire (Hegel, Marx…). »

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