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POURQUOI LE PROGRÈS SCIENTIFIQUE N'A-T-IL PAS FAIT DISPARAÎTRE LES RELIGIONS ?

Publié le 10/03/2004

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Or celles-ci font doublement problème : - soit parce qu'elles se révèlent pour le moins ambiguës : la science n'apparaît pas tout uniment au service du bonheur de l'humanité (problèmes écologiques...); - soit parce qu'elles n'ont aucun rapport avec les problèmes réels de l'humanité : le développement du savoir est impuissant à résoudre les problèmes de famine, de surpopulation, etc. Qu'attend le croyant de sa religion? 1. Une morale, des règles de vie. Domaine dans lequel la science reste muette: elle s'en tient aux faits, mais n'aborde pas les valeurs. 2. Une consolation. Par exemple lorsque la religion promet qu'une vie terrestre difficile garantit une existence posthume, toute spirituelle, heureuse (d'où le développement des formes intégristes de religion dans les régions économiquement défavorisées). Référence à Freud: si la croyance est justifiée dans l'inconscient par la recherche d'une figure paternelle omnisciente et omnipotente, une telle demande ne peut être comblée par la science, qui n'offre pas ces deux caractères.
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« L'analyse du professeur La science semble s'opposer à la croyance.

En effet, lorsque l'homme possède une croyance, il adhère à une explication que la raison ne peut justifier.

La croyance repose sur une insuffisance de preuve et conduit à affirmer quelque chose dont nous ne sommes pas certains.

En ce sens, la science aurait pour effet indirect de faire reculer la croyance en développant la connaissance. Cependant, nous n'observons pas nécessairement un tel recul, dans la mesure où non seulement les limites de la connaissance acquise laissent toujours la possibilité d'une croyance au sujet des choses que nous ne connaissons pas encore, mais en outre, la croyance paraît également s'alimenter des preuves que peut lui fournir le savoir.

En effet, même si toute vérité scientifique peine à se poser comme définitive, la croyance qu'elle engage va consister à en faire une vérité absolue qui peut elle-même être un obstacle au développement de la science.

À cette perception classique des rapports entre science et croyance s'oppose toutefois une perception plus problématique qui montre que la science fait elle-même l'objet de croyances, au sens où les hypothèses qu'elle pose sont crédibles et engagent des convictions profondes quant aux représentations que les individus se font du monde.

Le mouvement de la science apparaît alors comme paradoxal puisqu'il fait reculer les croyances traditionnelles mais en suscite de nouvelles, à la fois de façon externe, au-delà de ses propres démonstrations, et de façon interne, au sujet de ce qu'elle peut prouver. Plan proposé Partie 1 a Il est donc d'abord possible de penser que la science fait progressivement disparaître la croyance en s'opposant aux motifs de croyance.

b En outre, méthodologiquement, la science est opposée à la croyance puisque son mode de justification est rationnel et ne peut s'accommoder de l'adhésion sentimentale généralement propre aux croyances, notamment religieuses.

c Dès lors, il semblerait normal que la science fasse reculer et disparaître les croyances, puisqu'elle a tendance à montrer que ces croyances ne sont que des appréhensions naïves de la réalité.. »

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