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Pourquoi l'homme transforme-t-il la nature ?

Publié le 17/01/2022

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  • Pourquoi: pour quelle raison, pour quelle cause, dans quelle intention.
  • l'homme: ici, être générique représentant les caractéristiques et qualités de l'espèce la plus évoluée de la terre.
  • transformer: littéralement, faire passer d'une forme à une autre; élaborer ; métamorphoser, transmuer.
  • nature: principe de production de certaines choses ; cause capable d'expliquer comment les choses viennent à l'existence. Autre sens : ensemble ou totalité des choses qui existent.

• Le sens de l'intitulé est le suivant : pour quelle cause et dans quelle intention l'être générique représentant les caractéristiques et qualités de l'espèce la plus évoluée élabore-t-il et fait-il passer d'une forme à une autre l'ensemble des choses qui existent ?

• Transformer la nature, est-ce un acte destiné à faire jouir l'homme des fruits de la terre, de manière à ce qu'il atteigne le bonheur? S'agit-il d'accéder à la liberté et de maîtriser la nécessité? Et si la transformation de la nature permettait à l'homme de décider raisonnablement de son avenir ?

Introduction

  • Le travail est au service des besoins naturels

A-Par nature, l'homme ne se suffit pas à lui-même
B - L'homme ne travaille qu'en vue du repos
C-La transformation illimitée de la nature est contre nature

  • Le travail est en lui-même un besoin

A-L'homme travaille au-delà de ses besoins naturels
B-Pourquoi l'homme transforme-t-il indéfiniment la nature ?

  • Le travail élabore l'humain

A-Le travail comme expérience formatrice
B - Le travail peut évidemment être inhumain


Conclusion

« « Sitôt que j'ai eu acquis quelques notions générales touchant la physique, etque commençant à les éprouver endiverses difficultés particulières, j'airemarqué jusques où elles peuventconduire, et combien elles diffèrent desprincipes dont on s'est servi jusqu'àprésent, j'ai cru que je ne pouvais les tenircachées sans pécher grandement contre laloi qui nous oblige à procurer, autant qu'ilest en nous, le bien général de tous leshommes.

Car elles m'ont fait voir qu'il estpossible de parvenir à des connaissancesqui soient fort utiles à la vie, et qu'au lieude cette philosophie spéculative, qu'onenseigne dans les écoles, on peut entrouver une pratique, par laquelleconnaissant la force et les actions du feu,de l'eau, de l'air, des astres, des cieux etde tous les autres corps qui nousenvironnent, aussi distinctement que nousconnaissons les divers métiers de nos artisans, nous les pourrions employer en même façon à tous les usages auxquelsils sont propres et ainsi nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature.Ce qui n'est pas seulement à désirer pour l'invention d'une infinité d'artifices, quiferaient qu'on jouirait, sans aucune peine, des fruits de la terre et de toutes lescommodités qui s'y trouvent, mais principalement aussi pour la conservation de lasanté, laquelle est sans doute le premier bien et le fondement de tous les autresbiens de cette vie.

» DESCARTES. Mais quelle est cette nature que l'homme maîtrise et transforme pour se libérer? Ce n'est plus la nature au sensoriginel ou quasi hellénique du terme, cette force omniprésente et cette sève universelle partout répandue.

Il s'agitde transformer et de mettre au service de l'homme une masse de matière, non point une puissance divine douée deforces mystérieuses.

L'homme agira ici pour maîtriser cette masse de matière et partir à la conquête du monde.

Pourquel motif oeuvrer? Pour dominer et soumettre l'univers et fournir une technique riche en biens utiles à la vie.Science, d'où prévoyance ; prévoyance, d'où action, dit Auguste Comte, exprimant au fond cet idéal.

L'hommetransforme les choses dans le but de mettre la nature au service des intérêts humains. Science, d'oùprévoyance;prévoyance, d'oùaction.

(Cours dephilosophiepositive) Pour Auguste Comte, toute recherche gratuite etdésintéressée est un non-sens.

Il pense, au contraire,que la connaissance scientifique doit être au servicede la société et que les recherches qui n'ont d'autresbuts qu'elles-mêmes ne sont que perte de temps etluxe inutile.

Le positivisme développe une conceptionpratique voire pragmatique de la connaissancescientifique. Il faut lier théorie et pratique.

La connaissance permet àl'homme de prévoir et donc d'agir sur le monde.

La sciencepermet à l'homme, par sa connaissance de la nature, dedévelopper des techniques pour satisfaire ses besoins.

Il nefaut néanmoins pas en conclure que la science ne sertqu'au développement de l'industrie.

Elle a aussi pour but desatisfaire le besoin de connaissance de notre intelligence. " Science, d'où prévoyance : prévoyance, d'où action ; telle est la formule très simple qui exprime, d'une manièreexacte, la relation générale de la science et de l'art, prenant ces deux expressions dans leur acception totale.Mais malgré l'importance capitale de cette relation, qui ne doit jamais être méconnue, ce serait se former dessciences une idée bien imparfaite que de les concevoir seulement comme les bases des arts, et c'est à quoimalheureusement on n'est que trop enclin de nos jours.

Quels que soient les immenses services rendus à l'industriepar les théories scientifiques, quoique, suivant l'énergique expressionde Bacon, la puissance soit nécessairement proportionnée à la connaissance, nous ne devons pas oublier que les. »

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