Pourquoi nous trompons-nous ?
Publié le 10/03/2015
Extrait du document
«
porter des jugements sans limites.
En revanche notre entendement est fini.
En ce sens, l'erreur provient de la méconnaissance ou de l'infraction aux règles prescrites par Descartes.
Mais au fond, il n'y a pas là matière à problème !
Cependant :
La formulation « se tromper » au sens de « faire erreur » mérite notre attention.
La construction du verbe n'est pas anodine.
« Se tromper » : verbe pronominal et intransitif.
Quand je fais erreur, c'est moi qui me trompe !
Je suis responsable de mon erreur.
Comment comprendre cette responsabilité ?
Quelle est ma faute ?
Est-ce négligence de ma part ou bien volonté de me tromper ?
Il semble difficile d'affirmer que ce soit volonté de se tromper.
Cela ne correspond pas à l'idée que nous nous faisons de l'erreur.
Il nous arrive régulièrement de nous trompons sans le vouloir.
Reste donc la négligence.
Comment expliquer cette négligence ?
Selon Freud, ce n'est jamais par hasard que nous faisons erreur.
On peut y voir une origine inconsciente.
Il y a une volonté inconsciente d'exprimer ce que notre surmoi refoule.
cf.
le lapsus, l'acte manqué...
L'erreur qui se glisse ici et là n'est autre que l'expression de l'inconscient..
»
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