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Que peut-on connaître ?

Publié le 27/02/2005

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  La connaissance est limitée à l'expérience sensible   Pour Kant si toute notre connaissance débute par l'expérience. Mais cela ne signifie pas que toute notre connaissance dérive de la seule expérience. L'expérience n'est que la « matière » de notre connaissance. Pour que cette matière devienne l'objet d'une connaissance, il faut l'organiser, ce qui ne peut se faire que grâce aux structures a priori de la raison humaine, qui rendent la connaissance possible. La connaissance est alors conçue comme une construction, élaborée par l'intelligence à partir des matériaux sensibles. La connaissance est élaboration par une pensée active de la matière de l'intuition, selon les principes a priori, application de ces principes au donner sensible, subordination de celui-ci aux formes de la conscience connaissance, incorporation du résultat de cette mise en forme dans un ensemble unifié et systématique. La connaissance  comporte des facteurs a priori, elle est une oeuvre de l'intellect, mais elle demeure toujours en rapport avec une expérience possible, elle ne s'accomplit pour autant qu'elle n'est pas purement formelle que dans un processus de création de l'expérience et de progrès vers des expériences toujours nouvelles. La réalité effective n'est connaissable qu'autant qu'on peut en faire l'expérience, en tant que « phénomène », et connaissable du fait précisément que ce qui constitue les objets de la connaissance est tout aussi bien la condition de la connaissance : la connaissance et son objet ont un seul et même fondement, pour ce qui est de leur production. La « chose en soi »best inconnaissable, elle ne peut être que pensée, comme fondement des phénomènes, comme ce qu'il faut admettre pour pouvoir concevoir ce qui est donné comme tel dans l'expérience. La connaissance va jusqu'où s'étend l'expérience possible, mais à l'intérieur de la réalité empirique, du monde phénoménal.

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Le sensible ne fait-il pas montre d’une certaine instabilité, à cet égard la connaissance ne doit-elle pas être en quête de l’idée de la chose qui ne saurait relever de l’expérience sensible ? Ce que à quoi nous devons accéder pour connaître n’est-il pas de nature intelligible ? La connaissance se situe dans cet absolu qu’il nous appartient de connaître.

Mais cette vérité que vise la connaissance n’échappe-t-elle pas au pouvoir de l’entendement humain ? Connaître n’est-ce pas plutôt une entreprise méthodique qui doit procéder d’idées claires et distinctes dont les premières sont livrées par l’expérience d’un Dieu vérace et de l’absoluité du sujet ?

Mais ces principes peuvent-il être réellement objet de connaissance, ne sont-il pas seulement des objets pensables ? La connaissance ne doit-elle pas dés lors être limitée par l’expérience possible ? Si bien que aucune connaissance ne saurait être de nature intelligible ou suprasensible sans risquer d’ entrer en contradiction avec elle-même ?

« Pour Descartes le but de la méthode est de parvenir à une connaissanceparfaite de tout ce qu'on peut savoir.

Le moyen c'est de penser avec ordre.

Iln'a à cet égard de connaissance certaine qui ne soit obtenue par méthode.La méthode est selon l'auteur : « les règles certaines et faciles, parl'observation exacte desquelles on sera sûre de ne jamais prendre une erreurpour une vérité, et sans jamais y dépenser inutilement les forces de sonesprit, mais en accroissant sans savoir par un progrès continu, de parvenir àla connaissance vraie de tout ce dont on sera capable », Règle 4 Des règles pour la direction de l'esprit.Ainsi : « la certitude et l'évidence caractérisent la science en tant qu'elles'oppose à de simples conjectures », Règle 2.

Traditionnellement, la certitudeindique la possession par l'esprit d'une vérité qui exclut tout doute, quellesque soient sa nature et la manière de l'obtenir.

Elle touche ainsi les véritésscientifiques, mais aussi toutes les vérités révélées, y compris les mystères,tandis que l'évidence ne s'obtient que par la raison naturelle.La connaissance doit procéder de cette clarté et de cette évidence, il fautdonc pour aboutir à la connaissance véritable trouver les principes certains àpartir desquels on doit partir.L'expérience du cogito explorée au cours de la Seconde méditation desMéditations métaphysiques : apparaît, en latin et en français comme le premier principe de la « vraie philosophie ».

Première certitude accessibledans les conditions du doute hyperbolique, l'existence de la chose qui pense,au moment où elle pense, est aussi et de ce fait le type de toutes les évidences et le fondement à partir duqueldevront être conçues toutes les principales vérités de la métaphysique.

Tout ce que l'on connaît procède de ceprincipe dont la validité est assurée l'existence d'un Dieu souverain et non trompeur et qui assure que la vérité ainsifondée n'est pas l'œuvre d'un malin génie.Avec Descartes c'est à partir de la toute puissance de l'esprit humain que procède la connaissance.

Tout ce qui estfondé sur des principes clairs et certains constitue une connaissance avérée.

La connaissance est limitée à l'expérience sensible Pour Kant si toute notre connaissance débute par l'expérience.

Mais cela nesignifie pas que toute notre connaissance dérive de la seule expérience.L'expérience n'est que la « matière » de notre connaissance.

Pour que cettematière devienne l'objet d'une connaissance, il faut l'organiser, ce qui ne peutse faire que grâce aux structures a priori de la raison humaine, qui rendent la connaissance possible.

La connaissance est alors conçue comme uneconstruction, élaborée par l'intelligence à partir des matériaux sensibles.La connaissance est élaboration par une pensée active de la matière del'intuition, selon les principes a priori , application de ces principes au donner sensible, subordination de celui-ci aux formes de la conscience connaissance,incorporation du résultat de cette mise en forme dans un ensemble unifié etsystématique.

La connaissance comporte des facteurs a priori , elle est une œuvre de l'intellect, mais elle demeure toujours en rapport avec uneexpérience possible, elle ne s'accomplit pour autant qu'elle n'est pas purementformelle que dans un processus de création de l'expérience et de progrès versdes expériences toujours nouvelles.

La réalité effective n'est connaissablequ'autant qu'on peut en faire l'expérience, en tant que « phénomène », etconnaissable du fait précisément que ce qui constitue les objets de laconnaissance est tout aussi bien la condition de la connaissance : laconnaissance et son objet ont un seul et même fondement, pour ce qui estde leur production.

La « chose en soi »best inconnaissable, elle ne peut êtreque pensée, comme fondement des phénomènes, comme ce qu'il faut admettre pour pouvoir concevoir ce qui est donné comme tel dans l'expérience.

La connaissance va jusqu'où s'étendl'expérience possible, mais à l'intérieur de la réalité empirique, du monde phénoménal.

(Voir Critique de la raison pure , Préface à la seconde édition). Conclusion -La connaissance ne saurait se situer dans le monde phénoménal trop fluctuant, il doit donc exister des formesintelligibles qui sont au-delà de ce monde sensible et qui sont objet de la véritable connaissance.-Mais alors c'est que pour connaître ce qui existe réellement il faut sortir de soi.

La connaissance n'est-elle pasdavantage le fruit d'une construction de l'esprit qui procède de la clarté et de la distinction.

Le principe de laconnaissance n'est-il pas Dieu lui-même ?- Mais ce principe n'est-il pas davantage pensé que connu ? A cet égard la connaissance n'est-elle pas celle qui se. »

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