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Que reproche-t-on à celui que l'on traite d'inconscient?

Publié le 01/05/2013

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Philosophie Que reproche-t-on à celui que l'on traite d'inconscient ? Freud ne fut pas le premier à parler de l'inconscient, mais il fut le premier à l'appeler ainsi. Avec la découverte de l'inconscient, Freud estime avoir infligé la troisième blessure à l'humanité. La première blessure fut celle imposée par Copernic : la Terre n'est pas au centre de l'univers. La deuxième blessure fut infligée par Darwin : l'homme n'est pas arrivé le premier sur la terre, mais tard dans la lignée animale. Enfin, la troisième blessure est celle que dont Freud parle : le moi n'est pas le maître dans sa maison ; il existe quelque chose de plus profond, un inconscient psychique. L'inconscient correspond à ce qui est privé de conscience, ou ce dont on a pas conscience mais dont on peut prendre conscience. Le second se rapporte uniquement à l'homme. Que reproche-t-on à celui que l'on traite d'inconscient? L'inconscient est un mot, mais aussi un concept. Le mot inconscient c'est d'abord un adjectif : "Tu es inconscient". Est inconscient tout ce qui échappe à la conscience (de "cum scientia", qui signifie "accompagné de savoir") : les réflexes, les activités physiologiques (la respiration, la digestion, ?) du corps, les automatismes sociaux. L'inconscient est aussi un ordre moral : il n'est pas responsable, il est insouciant. Lorsque le mot « inconscient « est substantivé, c'est un nom. Cela désigne un lieu caché, obscur, dans l'individu. L'inconscient est aussi un concept. L'inconscient serait quelque chose de temporairement absent, une réalité vécue qui va refuser, à la suite d'une histoire individuelle, de se dévoiler, et qu'on soit dans l'hypothèse philosophique ou psychologique, c'est le système de la psychanalyse qui lui donne un sens. Quels sont les reproches faits à celui que l'on traite d'inconscient ? Sommes-nous toujours maîtres de nos actes ? Y aurait-il une forme d'imperfection humaine ? Nous pourrions reprocher beaucoup de choses à celui que l'on traite d'inconscient. L'être inconscient a du mal à canaliser et dominer ses pulsions et instincts. Les pulsions sont ce qui marque peut-être le mieux l'inséparabilité du corps et du psychisme de l'homme. Freud en a distingué deux : la libido (pulsion sexuelle) et la pulsion de mort. Les pulsions humaines peuvent évoquer les instincts des animaux, mais ce sont deux choses bien différents. L'instinct est un programme de comportement destiné à assurer la vie ou la survie d'un individu ou d'une espèce. La pulsion sexuelle sert en effet à assurer une descendance à l'individu, mais l'homme n'a pas de relations sexuelles uniquement pour la reproduction, mais aussi pour le plaisir. D'autre part, la pulsion de mort peut en effet être utile à l'animal pour éliminer un ennemi, un autre animal qui décime son espèce. L'homme a d'autres moyens de se défendre : la justice. De plus, la pulsion de mort ne concerne pas l'homme uniquement face à un ennemi, mais aussi face à lui même. La fréquence du comportement suicidaire chez l'homme relativise donc l'idée d'instinct de survie. D'autre part, le comportement de celui que l'on traite d'inconscient se rapproche du comportement bestial, alors que, selon Kant, la conscience élève l'homme au-dessus de tous les autres être de la terre, car il possède les trois degrés de conscience : la conscience spontanée, liée à l'instinct, à nos sens, à notre perception du monde, que les animaux possèdent aussi ; la conscience réfléchie, qui est un dédoublement opéré par le sujet d'un moi qui observe un je...

« concept.

  L’inconscient   serait   quelque   chose   de   temporairement   absent,   une   réalit é  v écue   qui   va   refuser,   à  la   suite   d’une   histoire   individuelle,   de   se   d évoiler,   et   qu’on   soit   dans   l’hypoth èse   philosophique   ou   psychologique,   c’est   le   syst ème   de   la   psychanalyse  qui  lui donne  un sens.

 Quels  sont  les reproches  faits   à  celui que l’on traite d’inconscient   ? Sommes­nous toujours ma îtres   de nos actes   ? Y aurait­il une forme d’imperfection humaine   ?       Nous   pourrions   reprocher   beaucoup   de   choses   à  celui   que   l’on   traite d’inconscient.     L’ être inconscient a du mal  à canaliser et dominer ses pulsions et   instincts.

  Les   pulsions   sont   ce   qui   marque   peut­ être   le   mieux   l’ins éparabilit é  du   corps   et   du   psychisme   de   l’homme.

  Freud   en   a   distingu é deux   : la libido (pulsion sexuelle) et la pulsion de mort. Les   pulsions humaines peuvent  évoquer les instincts des animaux, mais   ce sont deux choses bien diff érents. L’instinct est un programme  de   comportement  destin é à assurer  la vie ou la survie  d’un individu ou   d’une   esp èce.

  La   pulsion   sexuelle   sert   en   effet   à   assurer   une   descendance   à   l’individu,   mais   l’homme   n’a   pas   de   relations   sexuelles   uniquement   pour   la   reproduction,   mais   aussi   pour   le   plaisir.

  D’autre   part,   la   pulsion   de   mort   peut   en   effet   être   utile   à   l’animal   pour   éliminer   un   ennemi,   un   autre   animal   qui   d écime   son   esp èce. L’homme  a d’autres moyens de se d éfendre   : la justice. De   plus, la pulsion de mort  ne concerne  pas l’homme  uniquement  face   à   un   ennemi,   mais   aussi   face   à   lui   m ême.

  La   fr équence   du   comportement   suicidaire   chez   l’homme   relativise   donc   l’id ée   d’instinct de survie.       D’autre   part,   le   comportement     de   celui   que   l’on   traite   d’inconscient   se   rapproche   du   comportement   bestial,   alors   que,  . »

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