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Qu'est-ce que le moi ? - David Hume

Publié le 11/02/2024

Extrait du document

« 1) Quel est le suje du texte? Quel est le thème? Le sujet du texte est l'identité personnelle selon Hume 2) Quelle question l'auteur pose-t-il sur le sujet du texte? Notre identité, notre moi est-il stable et toujours le même ? 3) Quelle réponse apporte-t-il à la question? Pour Hume, le moi ne peut être connu et est innaccessible par la raison.

L'identité change trop pour être saisie.

Le moi n'aurait pas d'unité mais serait constitué de perceptions diverses. 4) Comment l'auteur passe-t-il de la question à la réponse? 1er arg Même s'il y a des perceptions en moi, aucune ne correspond réellement au moi.

Le moi est en fait constitué d'une somme de perceptions.

Lorsque Hume fait une introspection, il ne découvre pas son identité mais une "perception particulière".

De plus, si il replonge une seconde fois il tombera sur une autre perception.

Cette perception change en fonction du moment, ce n'est donc pas stable.

Les perceptions du philosophe ne sont pas stables et donc il en va de même pour son identité.

Ici, Hume fait une introspection et oppose chaque perception à son contraire: "Chaud...plaisir".

Ensuite, il évoque le moi comme insaisissable.

En effet, c'est comme si à différents moments, nous sommes face à un nouvel état avec d'autres perceptions.

En effet, pour hume, l'identité de l'homme n'est pas stable.

L'identité varie, les perceptions changent et sont multiples.

Le moi est réduit aux différents perceptions. 2eme arg Pour continuer, David Hume va s'interresser au sommeil et à la mort"quand mes perceptions sont écartées".

Selon lui, le moi n'est pas là lorsque nous dormons.

Nos perceptions intérieures et extérieures ne sont plus présentes.

Alors, le moi n'existe plus.

Pendant ce moment, nous ne sommes plus rien.

Cependant au réveil, ces perceptions disparues reviennent et nous existons à nouveau.

Si elles disparaissent définitivement alors le moi ne reviendra plus.

"Si...annihilé".

Ici, il montre que si ces perceptions ne sont plus là alors nous cesserons d'exister.

La mort supprime les perceptions à jamais, ce qui donne "un parfait néant".

Cela montre un fois de plus que sans les perceptions nous ne sommes rien et que l'addition de ces dernières forment le moi.

Notre moi ne peut exister sans elles. 3ème arg Ensuite, hume s'oppose dans ce texte polémique au cogito de Descartes.

Selon Descartes, il est impossible de douter de la pensée sans passer par la conscience.

Il voit dans la pensée le principe de certitude.

Même si tout est douteux, une chose est certaine: la pensée.

La pensée est la preuve que j'existe.

"Je pense donc je suis" Méditations métaphysiques, Descartes.

Selon Hume les métaphysiciens pourraient "être dans le vrai".

Cependant il ne conçoit pas cette idée.

Pour Hume, le moi n'est pas "quelque chose de simple et de continu" c'est beaucoup plus complexe car le moi et les perceptions sont constamment changeantes.

Le moi est diffus.

Il montre que la saisie du moi n'est pas générale car lui même n'y arrive pas. Contrairement à Descartes, et d’autres qui soutenaient la continuité et l’identité du moi, Hume explique que le moi n’existe pas, et que le sujet n’a pas une identité stable. 4ème arg A partir de la ligne 18, hume reformule sa thèse.Les hommes ne sont que des faisceaux ... perpétuels".

Il montre une fois de plus que nous sommes qu'une addition de perceptions.

Ici, il réduit les hommes aux perceptions.

Il fait référence à un mouvement comme celui des yeux.

Ce mouvement corporel peut faire varier notre perception.

L'esprit n'est donc pas figé mais en mouvement.

Tout ce qui vient de nos sens est changeant, le moi est un "flux, un mouvement" de perceptions.

Le moi n'est pas toujours le même et varie en fonction de ce flux. 5ème arg Pour finir, il donne une image de "théâtre" à "l'esprit".

Dans cet endroit, les perceptions sont comme des comédiens qui changent constamment.

La situation n'est jamais la même entre deux scènes. Cela renforce le fait qu'il n'y ait pas d'unité pour Hume, que l'esprit, le moi change en permanence avec les perceptions différentes.

Ce qui se passe dans l'esprit ressemble donc à un théâtre. Cependant, dans la dernière phrase du texte, il explique que l'esprit n'est si simple que cela.

"Il n'y a ...

moments" C'est une image imparfaite.

On ne connait pas véritablement où est véritablement l'esprit et où s'enchaînent nos perceptions.

L'esprit n'est pas un lieu en soi mais plutôt un flux, un mouvement de perception dont on ne connaît pas sa constitution. 5) Quels problèmes ce texte pose-t-il? Quel est l'enjeu du texte ? En s'appuyant sur la question que Hume pose sur le sujet du texte, l'enjeu principal de ce dernier peut se formuler ainsi: Le moi ne serait-il qu'une illusion? Est-il possible que nous n'ayons pas d'âme mais simplement des perceptions changeantes ? L’enjeu du texte c’est la remise en question de la notion d'un moi stable et immuable et donc une antithèse à la thèse cartésienne.

La thèse cartésienne affirme au contraire un moi stable et continu.

Hume fait alors une rupture avec la conception classique en affirmant l'instabilité du moi qui est insaisissable.

Descartes affirme lui que le moi existe alors que pour Hume c'est beaucoup plus complexe.

Le philosophe suggère que l’idée du moi est construite à partir d’une multiplicité de perceptions.

En effet, si nous sommes une somme de perceptions, alors le Moi n'existe pas réellement. Ici cela sous entend un second problème car selon Hume l'âme et le corps seraient liés et ne formeraient qu'une seule substance.

Au contraire Descartes est un partisan du dualisme, il pense que l'homme est composé de deux substances indépendantes l'une de l'autre.

L'âme est la substance pensante et le corps matériel est la substance étedue. Pour continuer, ce texte soulève d'autres problèmes secondaires, Quel serait alors le rôle de nos perceptions sur notre identité ? Hume souligne l’influence des perceptions dans la formation de soi.

Notre identité personnelle est formée par des impressions et idées changeantes en opposition à une identité immuable De plus, nous avons la remise en question d’une identité permanente unique et stable .

Il suggère que la conscience se constitue de diverses impressions et idées qui changent en permanence enrichies de nos expériences et perceptions.

Nos expériences passées influencent-elles alors nos perceptions ? Sommes nous les mieux placés pour nous connaître nous-même ? En effet, nos perceptions pourraient nous tromper.

Nous aurios alors besoin d'une aide extérieure pour se connaître.

Par exemple un avis professionnel avec un psychologue. complexité du moi :remise en cause de la simplicité du moi , il suggère que l’idée de soi est complexe et se constuit à partir d’une variété d’idées et d’impressions et qui s’enrichit au cours du temps la nature du moi avec L’homme a-t-il une identité stable et continue ? Somme-nous définit par notre moi ? Á ces questions, David Hume propose dans ce texte une réponse négative.

La thèse que propose le philosophe dans ce texte constitue une rupture avec la conception classique affirmant l’identité et la stabilité du moi.

L’auteur développe ici une antithèse à la thèse cartésienne.

Contrairement à Descartes, Kant… qui soutenaient la continuité et l’identité du moi, Hume explique que pour lui le moi n’existe pas, et que le sujet n’a pas une identité réelle.

Notre identité est illusoire, car l’analyse de notre intérieur intime prouve que nous sommes une succession de perceptions multiples.

Le texte se développe en trois étapes : dans une première étape de son texte, Hume introduit la conception du moi qui dominait traditionnellement la philosophie du sujet.

Puis, dans la deuxième étape de son argumentation, il montre que le moi est composé d’une somme de perceptions.

Et enfin, il montre que les perceptions conditionnent le moi. DEVELOPPEMENT Dans une deuxième étape de son texte, Hume propose sa pensée à propos de l’identité du moi.

Il partage avec le lecteur son aventure intérieure.

Si ce moi est évidente et d’une simple accessibilité, n’importe qui pourrait donc la rencontrer en plongeant dans sa profonde intimité.

D. Hume tente ici cette aventure.

Il pénètre intimement et profondément dans son moi.

Que découvre donc le philosophe dans son intérieur ? A-t-il saisit son moi ? Hume nous surprend : il ne découvre pas un moi, mais à la place une perception.

Quand j’immerge dans mon supposé moi, nous dit Hume dans ce texte, je me bute sur une « perception particulière », c’est-à-dire sur une perception quelconque.

Si je replonge une deuxième fois dans ma profondeur, je me bute encore fois sur une autre perception. Hume découvre donc que le sujet est composé de perceptions multiples.

Il n’a aucune identité stable, même pas une perception stable.

Il défile quelques unes de ces perceptions : une perception de « chaud », de « froid », de « plaisir », de « douleur », de « lumière », d’ « ombre ».

Par ces diverses perceptions, Hume veut nous montrer qu’il n’y a aucune identité, stabilité, unité chez le sujet, à l’intérieur de l’être conscient.

Il.... »

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