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Qu'est-ce que les lumières ?

Publié le 07/11/2009

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Dans les premières lignes de l'extrait Kant décrit la situation tel qu'il la voit : une majorité des hommes vivent et se complaisent dans la minorité tandis que les autres « se posent « en « tuteurs «. La notion de « mineur « pourrait alors se définir telle qu'on la conçoit habituellement, en opposition au majeur, à l'adulte. Le mineur ne serait donc pas entièrement responsable de ses actes, il dépend d'une autorité, d'un tuteur. La personne mineure s'apparente en fait à un enfant. A l'inverse les « tuteurs « (l. 4) correspondraient à leurs parents, à leurs responsables. Cette situation découle, nous explique Kant, de la « paresse « et de la « lâcheté « de ces mineurs. En effet comme le dit l'auteur à la ligne 4 il est amplement plus facile de rester dans la minorité, dans l'irresponsabilité. On a de ce fait ni à faire des choix ni même à justifier ses décisions. La « lâcheté « (l. 1) serait le second facteur expliquant le phénomène : en effet, rester dans la minorité revient à refuser d'assumer ses pensées et les actes qui en découlent. Or cela pourrait s'apparenter à la négation de sa nature humaine : l'homme est un être pensant. Contrairement à l'animal, les lois de la nature ne dictent pas seules la vie d'un homme, sa raison doit lui permettre d'agir personnellement, singulièrement même. Dans les lignes 4, 5 et 6 Kant donne des exemples d'un comportement reflétant la minorité permettant ainsi de redéfinir cette notion. En effet l'auteur montre comment un homme peut subir son existence à partir de préjugés, de raisonnements qui ne lui sont pas propres. Ainsi « un livre « peut faire office « d'entendement « c'est-à-dire de raison, l'homme mineur tombe alors dans la complète hétéronomie que Kant définit dans le reste de l'article. Ce terme s'oppose à l'autonomie qui est le fait de pense par soi-même et d'agir selon ses propres réflexions, selon son entendement.

« Les Lumières Elles symbolisent le triomphe de la raison sur l'ignorance et la superstition.

Pour Kant, les “ Lumières ” marquentl'époque privilégiée où l'homme émerge de l'immaturité dans laquelle il marnait, non par défaut d'intelligence, mais parmanque de courage et de détermination à user de sa raison.

“ Osez savoir ! Ayez le courage d'utiliser votre propre intelligence ! ” telle est l'exhortation adressée à ses lecteurs.

Cette volonté de déchirer le voile de tradition et d'autorité recouvrant la politique, la religion et la philosophie est la motivation profonde des penseurs du XVIII e siècle, notamment Voltaire et Montesquieu.

Inspirés par la révolution scientifique et par les lois universelles deNewton, ils réalisent que la connaissance de l'univers et de son fonctionnement est accessible à l'esprit humain.Dieu n'est pas pour autant éliminé de leur système de pensée, mais il est désormais réduit au rôle de créateur d'ununivers mécanique qui, une fois en place, continue à fonctionner selon des lois naturelles pouvant être déchiffréespar le biais de l'expérience scientifique.

La principale barrière aux Lumières est l'ignorance.

Il suffit d'éduquer lesgens pour parvenir à éliminer un grand nombre de maux et d'inégalités de la société.

Les connaissances scientifiquesmodernes doivent être plus largement répandues dans le public : on crée l' Encyclopédie .

De 1750 à 1780, Paris est la capitale des Lumières et les salons intellectuels attirent des écrivains venus de toute l'Europe.

Dans les années1780, on assiste à l'avènement d'une nouvelle génération de réformateurs, tels que Marat et Robespierre, quiconcrétisent les idées radicales formulées dans les salons français en s'attaquant avec virulence aux privilèges dontjouissent l'Eglise et l'aristocratie et en réclamant l'égalité.

La révolution française est en marche.. »

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