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Qu'est-ce qui limite notre responsabilité ?

Publié le 27/02/2005

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Comment alors ne pas comprendre la responsabilité comme limitée ?   2) La responsabilité n'est pas infinie, parce que certaines actions sont déterminées par la nécessité extérieur et que les conséquences de l'action échappent parfois à l'entendement fini de l'homme. a) L'entendement humain reste fini. C'est à dire qu'il n'a pas toujours conscience de l'ensemble des causes qui vont influer sur les conséquences de son action. L'homme peut se tromper et se trompe réellement souvent sur le calcul des conséquences. Il fait parfois ce qu'a posteriori il lui apparaît qu'il n'aurait pas du faire etc. Comment dès lors pourrait-il être tenu pour responsable des conséquences de ses actions quand il ne peut toutes les prévoir. Voilà qui pose un sérieux problème à la responsabilité comprise comme imputabilité. b) D'autre part, l'homme d'un certain point de vue est déterminé à agir comme il agit, à s'habiller comme il le fait, à préférer tel métier à tel autre, par son éducation et sa condition sociale. C'est ce que l'on appel les déterminismes psychologiques (mis en évidence par l'école freudienne) et les déterminismes sociologiques (mis en évidence par l'école Marxiste).

Nous nous interrogeons sur la responsabilité et ses limites. Qu'est-ce qui limite notre responsabilité ? Dès lors que nous avons choisi une ligne de conduite pour nos actions, pensant en pouvoir prévoir les conséquences, des quelles pouvons nous être tenu pour responsable ? En première analyse il semble que toutes nous soient imputables, ayant choisi librement d'agir de telle ou telle façon, les conséquences de cette action, - découlant de ce choix primitifs donc -, sont de notre responsabilité, disons en tout cas que l'on peut nous les reprocher et ce de manière infinie.

Mais cependant, pouvions nous tout prévoir et faut-il qu'il y ai un responsable  à tout ? Cette posture semble intenable pour des hommes, car la responsabilité authentique ne peut excéder les limites de la conscience et de la raison humaine (toutes deux finies) ? Le dicton ne dit-il pas que l'erreur est humaine ? Ne peut-on trouver dans ce cas une infinité de « circonstances atténuantes « à la responsabilité humaine qui serait ainsi rendue inexistante ? Si sans doute.

Mais alors comment résoudre cette question comment limiter l'imputabilité qui n'a pas à proprement parler pas un sujet humain pour cause sans pour autant réduire à néant la responsabilité et la liberté des hommes ? C'est ce que nous tenterons de comprendre pour finir.

 

« pourrait-il être tenu pour responsable des conséquences de ses actions quand il ne peut toutes les prévoir.

Voilà quipose un sérieux problème à la responsabilité comprise comme imputabilité. b) D'autre part, l'homme d'un certain point de vue est déterminé à agir comme il agit, à s'habiller comme il le fait, àpréférer tel métier à tel autre, par son éducation et sa condition sociale.

C'est ce que l'on appel les déterminismespsychologiques (mis en évidence par l'école freudienne) et les déterminismes sociologiques (mis en évidence parl'école Marxiste).

L'homme n'a donc, dans une certaine mesure, la liberté qu'en apparence.

Comment dès lors le tenirpour responsable de ses actions même au plan de l'imputabilité ? Problème : Une telle limitation de la responsabilité n'aboutirait-elle pas à sa disparition progressive à force de« circonstances atténuantes » ? C'est que la responsabilité humaine, ne peut-être infinie (comme celle de Dieu quiest cause du mal comme du bien c'est-à-dire cause de toute chose) et qu'elle ne peut d'autre part, sans sedissoudre, se limiter arbitrairement.

Il faudrait donc parvenir à comprendre ce qui limite, en toute légitimité, laresponsabilité des hommes pour pouvoir ne pas les condamner pour chacune de leurs actions sans pour autant lesdisculper à chaque fois, pour pouvoir être juste avec eux. Transition : Comment alors déterminer ce qui peut « légitimement » limiter la responsabilité des hommes ? 3) La responsabilité ne peut-être légitimement limitée que par la prise en considération des capacités quenécessite le choix au moment du « passage à l'acte ».

Cette prise en considération doit-être confiée à desspécialistes, afin qu'elle soit accomplie le plus justement possible. a) La responsabilité pénale est soumise à l'examen, minutieux de spécialistes qui déterminent si le suspect était enpleine « possession de ses moyens » d'homme que sont la raison, la conscience.

Trois motifs sont invoqués le plusfréquemment pour justifier « l'irresponsabilité » d'un prévenu : son âge (un enfant n'a pas la conscience ni lesfacultés intellectuelles d'un adulte), la folie (le fou ne peut être tenu pour responsable de ses délires même violent,parce qu'il n'a pas l'usage de sa raison), certaines passions humaines peuvent également être invoquée (la colère, lajalousie et leur corrélât la haine dont Spinoza disait qu'elle était la plus aveuglante de toutes les passions) le crimeest-alors stigmatisé comme crime passionnel. b) C'est donc que les limites de la responsabilité humaine ne peuvent tenir qu'en une dégradation descaractéristiques principales de l'humanité : la raison et la conscience c'est à dire la liberté.

Est reconnuirresponsable celui, non pas qui est contraint à choisir mal, mais celui qui n'est pas capable de choisir librement dutout, celui qui n'est plus ou pas encore tout à fait une homme libre. c) Dans tous les autres cas, il est juste que l'homme soit condamné pour ses actes, qu'il en soit tenu pourresponsable, parce qu'il a dérogé , alors qu'il était capable de le comprendre, à son devoir moral.

Il a préféré choisirde fuir sa responsabilité, sa condition d'homme, il ne pouvait la fuir qu'en choisissant de le faire, en prenant laresponsabilité de le faire, il ne serait pas juste qu'il ne soit pas tenu pour responsable de son acte.. »

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