QUI A LE POUVOIR ?
Publié le 19/08/2012
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Malgré une certaine réduction des libertés individuelles dans laquelle est malheureusement vue la majeure partie de ce processus comme Max Stirner l’énonça de par un négativisme soutenu dans L’Unique et la propriété (1844), celui-ci garantit, même si idéalement, deux fondamentaux : la liberté collective (société que Rawls considèrera comme un système équitable de coopération à travers le temps) de par une paisible coexistence et une certaine sécurité, étant le moyen d’y accéder. Et ce de par la création d’institutions nommées Etat, pouvant se résumer en tant que régulateur de libertés individuelles, dont les lois en sont le moyen, grâce à la nécessaire participation de l’ensemble de la société, de leur élaboration jusqu’à leur respect. Pouvant être considéré comme un contrat (cf. Du Contrat social de J-J. Rousseau) engrangeant des droits (liberté et sécurité) comme des devoirs (le respect des lois) fondant de toutes pièces la légitimité de l’Etat, de par l’acceptation puisque idéalement la construction de celui-ci par l’ensemble des individualités, direct ou indirectement. Une « servitude volontaire « (La Boétie), à la fois raisonnablement et rationnellement, fondée sur l’interaction bénéfique citée précédemment, réside sur une valeur transposée en institution : la Justice. Dont norme, morale et équité en sont les maîtres mots.
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désorientant de la recherche de l'idéal collectif dont la manière d'y accéder fut exprimée par Spinoza dans son Traité Théologico - Politique.
Sommes-nous alors à lalimite du système démocratique comme nombreux l'ont dit ?
A première vue, le pouvoir serait détenu par tout le monde, grâce à la puissance inaliénable qu'est celle de penser.
Faisant donc naturellement du pouvoir « total » lapropriété d'aucun.
Mais le pouvoir plus ou moins « partiel » vis-à-vis de l'action peut se réaliser de deux façons différentes.
Dans un état naturel, par la force,intellectuelle comme physique, serait alors le déterminant du pouvoir.
Et ce contrairement à l'état civique dans lequel le pouvoir est volontaire, par tous les membresde cette relation afin de créer une société, une situation sociale bénéfique à l'épanouissement de libertés comme de facultés autres qu'individuelles, plus puissantes,collectives..
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