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Qui était BEAUVOIR (Simone de) ?

Publié le 12/08/2009

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Née le 9 janvier 1908, à Paris. Agrégée de philosophie en 1929. Enseigne à Marseille, Rouen, Paris et quitte l'université en 1943. Toute sa vie sera liée à celle de  J.-P. Sartre qu'elle rencontre en 1929. Partageant en tout point la pensée de Sartre — elle est la première lectrice de ses livres —,elle suit une évolution parallèle à la sienne, dans le sens d'une prise de conscience des problèmes sociaux, à partir de l'attitude plus individualiste des débuts.

 — «Pyrrhus et Cinéas« (1944), «Pour une morale de l'ambiguïté (1947), «l'Existentialisme et la sagesse des nations« (1948) sont des plaidoyers passionnés en faveur de l'existentialisme: l'homme est liberté, il est jeté dans le monde et responsable de ses actes, puisqu'il n'y a pas de Dieu. Mais cette liberté est angoissante, d'où toutes les ruses pour essayer de se la dissimuler à soi-même. L'attitude morale consiste dès lors à ne pas tricher avec sa liberté.

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« Issue d'une famille bourgeoise, catholique et aisée, elle s'éloigne très tôt des valeurs qui lui ont été inculquées.

Elle rencontre Jean-Paul Sartre en 1927 avec qui elle développe une relation anticonformiste que seule la mort de Sartre, en 1980, rompra.

Agrégéede philosophie en 1929, elle entame une carrière d'enseignante jusqu'à son premier roman, L'Invitée (1943).

Elle noue desrelations homosexuelles avec quelques-unes de ses élèves dont l'une, Olga Kosakiewitcz, sera aussi la maîtresse de Sartre.

LeDeuxième Sexe (1948) est un ouvrage de référence pour le mouvement féministe : « On ne naît pas femme, on le devient.

» LesMandarins, prix Goncourt en 1954, offre une chronique de la vie intellectuelle de l'après-guerre.

Partageant avec Sartre tous lescombats politiques, elle incarne l'existentialisme au féminin.

Elle a une liaison passionnelle avec l'écrivain américain Nelson Algren,évoquée dans Les Mandarins et que révèle aussi une correspondance.

Ses écrits d'une extrême diversité ont traversé, outre lafiction, tous les genres, du théâtre, Les Bouches inutiles (1945), à l'essai philosophique Pour une morale de l'ambiguïté (1947), durécit de voyage L'Amérique au jour le jour (1948) aux mémoires, avec la trilogie Mémoires d'une jeune fille rangée (1958), LaForce de l'âge (1969) et La Force des choses (1963) ou au récit intimiste Une mort très douce (1965), La Cérémonie desadieux (1981).. »

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