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Qui était EPICURE ?

Publié le 08/06/2009

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epicure
ÉPICURE (IIIe siècle av. J.-C.). — Philosophe grec. En physique, il reprend, pour l'essentiel, l'atomisme de Démocrite (Ve siècle av. J.-C.) : l'univers, qui comprend des mondes en nombre infini, est composé d'atomes et de vide. L'éthique épicurienne est hédoniste : elle identifie le souverain bien au plaisir (en grec = hédonè), plaisir du «ventre», mais surtout plaisir de l'âme qui s'adonne à la philosophie et à la pratique de l'amitié. La plupart des écrits d'Épicure ayant été détruits ou perdus, notre source essentielle concernant sa doctrine réside dans le poème philosophique : De la nature, composé (en vers latins) par le romain Lucrèce (Ier siècle av. J.-C.).
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« Épicure (341-270 av.

J.-C.) Le plaisir est absence de douleur Issu de la diapora grecque, Épicure est envoyé, à l'âge de dix-huit ans, faire ses études à Athènes.

L'année suivante sa famille est chassée de Samos et contrainte de mener l'existence précaire des réfugiés à Colophon.

L'expérience de ces malheurs incite Épicure à trouver une explication rationnelle, plus efficace que le seul recours à la prière.

Il fonde sa première école à Mitylène en – 306 et y professe une sagesse qui vise à tirer l'homme de l'aliénation de la superstition.

La majeure partie de cet enseignement très prisé des classes moyennes se déroula à Athènes, dans un lieu nommé « le Jardin », nom par lequel on désigne parfois l'école. Les disciples mènent une vie frugale où la sagesse pratique ( phronésis, en grec) est dite « plus précieuse que la philosophie » (Lettre à Ménécée ). Épicure écrivit quelque trois cents livres, dont Diogène Laërce, auteur de la première histoire de la philosophie grecque, a conservé ce qui nous est parvenu : la Lettre à Hérodote (sur la physique), la Lettre à Pythoclès (sur les phénomènes célestes et cosmiques), la Lettre à Ménécée (sur la morale) et quarante Maximes maîtresses. La sensation comme source de vérité Épicure divise la philosophie en trois partie : la canonique, la physique, l'éthique.

La théorie de la connaissance (ou « canonique ») est fondée sur la sensation par contact direct : par la vue, l'odorat et l'ouïe, où l'on distingue celui qui sent de ce qui est senti ; dans cette logique, n'ont de valeur que les sentiments individuels de plaisir concret. Vous avez dit canonique ? Le terme de canonique désigne un « ensemble de règles ». Les choses émettent des simulacres ou des effluves qui viennent frapper nos organes respectifs ; la sensation, toujours vraie, devient le fondement de toute connaissance.

Nous avons d'abord le souvenir de sensations antérieures nommées prolepses qui permettent de reconnaître la perception.

Certains corps émettent des prolepses si ténues qu'elles sont totalement invisibles : tels sont les dieux.. »

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