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La mort chez Epicure

Publié le 17/05/2022

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 SOMMAIRE : INTRODUCTION………………………………………………….....................................3 - 5 PREMIERE PARTIE Le rapport entre les dieux grecs et la mort Les croyances mythologiques sur la mort ………………………............................5 - 6 Les philosophes et les dieux……………………………………………………………. 6 - 7 Socrate et Platon………………………………………………6 Épicure………………………………………………………………………6 - 7 DEUXIEME PARTIE Conceptions philosophiques de l’âme dans la mort La vision d’Épicure …………………………………………………………………….. 7 - 8 L’atomisme et l’âme …………………………………………………………. 7 - 8 La vision des autres penseurs de l’époque ……………………………………….8 - 9 Socrate ………………………………………………………………8 Platon…………………………………………….........................................8 CONCLUSION………………………………………………………………………… 8 - 9 BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………… 10 2 « Accoutume-toi à considérer que la mort n’est rien pour nous. » 1 Cette citation d’Épicure peut paraître troublante et assez difficile à saisir. En effet, la mort, du latin mors, se traduit par une cessation physique de la vie. Elle est mystérieuse et tourmente l’esprit des Hommes qui cherchent des réponses à ce phénomène fatidique. Dire que la mort ne représente rien, c’est affirmer qu’elle n’est pas à craindre. D’après Epicure, la mort représente-t-elle quelque chose ou rien ? La mort est une source d’angoisse ? Et après la mort, qu’est-ce qu’il y a ? Quelles perceptives sont données aux hommes, une fois que leurs corps finissent de vivre ? Et que devient-il après cela ? De multiples questionnements sont légitimes et parfois sans réponses certaines. Pour répondre à cela, les philosophes antiques – par le biais de la religion – proposent des pites de croyances et de réflexion dans le but d’éclairer cet évènement obscur qu’est la mort. Ces différentes conceptions alimentent cette « histoire de la mort », une sorte de nouvelle discipline de l’historien reconnue comme telle dans les années 1970. C’est l’historienne Pauline Schmitt-Pantel 2 qui nous en parle le mieux : il s’agit d’étudier les rites , mythes et mémoire autour de la mort en fonction des sociétés et des époques. En effet, chaque société possède sa propre vision de la mort qui est exprimée « sous forme de mythe, de théologie, ou la taise ». La mort demeure donc un objet historique riche, permettant de régénérer une histoire des mentalités. D’après le sociologue Patrick Baudry 3 , ce qui découle d’une culture comme les rites funéraires, le culte des morts, la conception de la mort ou l’attitude face à elle, mérite d’être analyser pour tenter de comprendre une société et son fonctionnement. L’historien Régis Bertrand 4 ajoute que l’« histoire de la mort » s’appuie également sur l’histoire religieuse ; les religions apportant une vision sur la mort et l’au-delà. Ainsi les travaux historiques portant sur le rapport entre les vivants et les morts, l’étude des représentations dans l’au-delà, la littérature religieuse et les sources « non-écrites » sont minutieusement intégrés dans cette « histoire de la mort ». La mort sert donc d’outil historiographique non négligeable qui s’étudie avec différents types de source. Cependant, retracer les structures des mentalités et des sociétés à travers l’ « histoire de la mort » n’est possible que si l’homme a conscience de la mort. Par exemple, l’animal n’a pas connaissance de la mort : il a uniquement conscience de lui-même, de son existence comme étant sans fin. Cela ne l’expose donc pas aux questionnements de la mort et de ce fait, il ne cultive pas une « histoire de la mort ». A la différence de l’Homme qui, au contraire, la préserve puisqu’il sait qu’il va mourir un jour ou l’autre. Cette exactitude le mène à craindre la mort dans la mesure où elle est horizon de néant. La mort entraine inexorablement un dépérissement du corps qui finit par disparaître. Le devenir de l’âme en revanche est un mystère complet et cette ignorance plonge les esprits dans une peur collective. L’effort des religions et des philosophies va être de répondre à cette terreur en assurant la plupart du temps, une pérennité de l’âme après la mort. Au moment de l’âge d’or de la philosophie grecque, Épicure va mettre en lumière une pensée sur le sujet où la plupart des formes de sagesse post-socratique possèdent leur école telle 

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« Mémoire : La Lettre à Ménécée – Épicure (Source : Filosofia) Portrait d'Épicure, fondateur de l'épicurisme.

Copie romaine d'un original hellénistique, Musée du Louvres 1. »

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