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« Réponse a la question : Qu'est-ce que les Lumières? » de Kant.

Publié le 17/10/2012

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Explication du texte de Kant       Le texte étudié est un extrait de « Réponse a la question : Qu'est-ce que les Lumières? « de Kant. Nous allons voir que cet écrit dénonce les hommes qui se laissent guider, ainsi que ceux qui se plaisent à diriger. Kant critique ces deux agissements car pour lui, aucun n'est authentique. Il écrit ce texte en expliquant combien il est bénéfique pour l'homme de penser par lui-même, sans l'appui d'autrui. Cet écrit paraît divisé en deux parties, l'une critiquant les paresseux, c'est à dire les hommes qui se soumettent à une direction donnée par autrui, sans agir par eux-même, puis l'autre critiquant les tuteurs. Kant souligne alors le problème de la difficulté pour le mineur, de devenir autonome et responsable. Ainsi, nous étudierons en premier le point de vue de Kant sur les mineurs, et ensuite, nous verrons son opinion sur les tuteurs, en s'attardant sur la manière dont il aborde sa critique.   Dans une première partie, l'auteur critique les hommes qui, même s'ils sont adultes dans leurs corps, ne le sont pas forcément dans leurs têtes. C'est à dire que d'après lui, s'il existe un grand nombre d'hommes qualifiés de « mineurs «, c'est parce...
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« une solution.

Kant dit « il est si commode d'être mineur ».

Qu'est ce qu'un mineur? Un mineur désigne un homme n'étant pas assez grand et mature pour se gérer tout seul, et ayant besoin d'une autre personne pour subvenir à ses besoins.

C'est se laisser guider par autrui aussi bien dans ses actes que dans ses pensées.

Ces hommes-là, une fois sorti de l'adolescence ont trouvé tout naturellement, des personnes aptes à s'occuper encore d'eux, et ainsi, conduits par la main, comme des enfants, les « mineurs » se plaisent à rester dans cette situation où ils refusent toute responsabilité et tout risque, ce qui leur permet de se décharger de la peine de penser : « je n'ai pas besoin de penser, pourvu que je puisse payer ; d'autres se chargeront bien de cette besogne fastidieuse.

».

En effet, on doit bien reconnaître que se contenter de suivre les autres, de se laisser guider sans se soucier des différents tracas de la vie, peut être très reposant.

Se décharger de toute responsabilité, semble alors très lâche de la part des faibles.

De plus, Kant montre bien par l'expression «pourvu que je puisse payer; d'autres se chargeront pour moi de cette besogne fastidieuse » BARATIN que cette façon de faire n'est pas intelligente, et peu courageuse.

En effet, réfléchir par soi-même est le premier pas vers l'autonomie.   En deuxième lieu, nous remarquons que la critique de Kant, se penche également sur les hommes qui eux, trouvent du plaisir à diriger les ignorants, en essayant de ne surtout pas les aider à grandir et se débrouiller par eux-mêmes.

En effet, Kant se sert de l'ironie, à travers l'expression « ces tuteurs qui, par bonté, ont assumé la tâche de veiller sur eux » pour montrer qu'une certaine catégorie d'hommes acceptent volontiers de s'occuper d'une foule de faibles, dans le but de pouvoir les manipuler, et ainsi, les avoir à leur merci.

Ils les rendent dociles, vulnérables, obéissant, « Après avoir rendu tout d'abord stupide leur bétail domestique »; ils peuvent ainsi leur faire faire ce qu'ils veulent, puisque les « faibles » se laissent faire, et ne donnent pas leurs avis Kant compare cette catégorie de personnes, à des gardiens de bétail, ce qui montre bien à quoi l'auteur les assimile. Ces tuteurs entretiennent la faiblesse et la vulnérabilité des « mineurs » de façon à rester eux, en position de force, de dominateurs.

On pourrait presque dire qu'ils n'ont pas d'intérêt à ce que les plus faibles prennent de l'assurance et se débrouillent alors par eux-mêmes.

Par l'expression de Kant « Ils montrent ensuite le danger qu'il y aurait à essayer de marcher tout seul », on voit que les tuteurs entretiennent la peur chez leurs victimes,. »

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