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Résumé du livre : « Trois leçons sur la société post-industrielle »

Publié le 10/02/2011

Extrait du document

L��uvre faisant l�objet de ce résumé, est de Daniel Cohen, économiste Français et professeur d�économie à l�Ecole Normale Supérieur à Paris I. il fait partie des membres du conseil d�analyse économique du Centre de développement de l�OCDE. Il s�intéresse en particulier à l�économie des pays en voie de développement et à leur dette et leur productivité. Daniel Cohen se définit comme un économiste néoclassique. Dans ce livre, l�auteur reprend les trois grandes caractéristiques de la société apparue après la période de l�industrialisation.

« Ici, l'auteur aborde les changements effectués dans l'organisation du travail de 1930à aujourd'hui.

Tout d'abord, en 1930 les firmes prônaient les fondements du Taylorisme.

Cesfondements reposaient sur une double division du travail : d'une part la division horizontale etd'autre part la division verticale .Dans ce passage, il est question d'une division horizontale,en effet dans les firmes de 1930, chaque employé avait pour responsabilité une tâche précise afind'augmenter la production.

Or « aujourd'hui pourtant, le même employé fait tout, ou quasiment.

Ilencaisse les chèques, donne aux clients les liquidités qu'ils viennent retirer,consulte leurcompte, donne des informations sur l'ouverture d'un compte rémunéré ou sur l'usage d'une carte decrédit, répond au téléphone, actionne l'ouverture de la porte » ( ligne 9 à 14 du deuxièmeparagraphe) .

En gros il s'agit d'une polyvalence des tâches de nos jours.

A travers la thèse deM.

Piore et Sabel, D.

Cohen nous démontre que les modifications observées dans l'organisationactuelle du travail, ne sont pas dues au développement informatique mais plutôt à l'évolution dela société durant cette période.

Selon l'auteur, effectué des taches polyvalentes en même tempss'appuie sur des principes d'organisation du travail qui étaient tout a fait concevable avant larévolution informatique (premier paragraphe de la page 27). Selon moi, les arguments avancés par Cohen peuvent être envisageables, mais restent deshypothèses à vérifier.

En effet, on peut aussi penser que le développement de l'informatique metfin au taylorisme en permettant aux employés d'organiser leurs taches.

De plus, nous pouvons direque l'évolution de la société a permis cette réorganisation du travail car aujourd'hui plusl'individu est qualifié, plus il se voit accorder de nouvelles responsabilités, ainsi il devientplus productif, ce qui permet de répondre aux principaux intérêts des entreprises : plus deproductivité à moindre coût. , Passage n°2 : « Pour saisir la portée […] les dépenses de distribution » Ce second commentaire, porte sur un extrait de la leçon n°2 : La nouvelle économie- monde , à la page 52 dans la troisième sous partie dont le titre est le même. Dans cet extrait, Daniel Cohen évoque l'évolution de la chaîne de valeur d'un bien.

Il prend doncpour exemple une paire de chaussure Nike, en expliquant par quels procédés le prix de lamarchandise passe de 2,75$ à 70$. Tout d'abord, le coût de fabrication correspondant au salaire de l'ouvrier, à cela s'ajoute lesfrais de transports et le coût des matières telles que le cuir ou encore le textile utilisé, onarrive à un total de 16$.

De plus, à cela s'ajoute les dépenses liées aux transformations duproduit, les dépenses de publicités et de promotions ainsi le prix atteint environ 35$.

A celas'ajoute encore les dépenses de distributions et le prix final s'élève donc à 70$. Dans ce passage, l'auteur tente de répondre aux problématiques suivantes : tout d'abord : « comment gagne t-on si peu à fabriquer un bien qui coûte si cher ? » Pour répondre, on peutajouter le fait que Nike choisisse des régions de productions stratégiques c'est-à-dire lesrégions où la main d'œuvre est moins cher lui permet de réduire ses dépenses, ainsi elle émet unprix de vente plus avantageux pour elle, ce qui explique en partie que le prix de la chaussurecoûte plus cher que le salaire de la personne qui l'a fabriqué.

Au cours de cet extrait DanielCohen sous entend la division du travail effectué lors de la fabrication de cette paire dechaussure.

De plus, il s'interroge sur la question suivante : « Comment passe t-on ensuite de 35$aux 70$ qui sont facturés au consommateur ? ».

Pour y répondre, dans un premier temps,l'économiste aborde les frais de productions de l'entreprise, puis le coût des biens immatérielsqui reviennent aux entreprises c'est-à-dire la stratégie marketing, les promotions et lesautres processus visant à mondialiser le produit .En effet le produit est mondialisé lors de lafabrication et de la commercialisation.. »

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