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Robert Hooke

Publié le 22/02/2012

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Fils du vicaire de la paroisse de Freshwater, dans l'île de Wight, Robert Hooke naquit en 1635. Ce fut un enfant débile ; homme, il était fort voûté et tordu, bien que ses mouvements fussent vifs, d'une laideur mesquine avec des yeux exorbités, un front large, un petit menton, une grande bouche à lèvres minces. C'est peut-être en raison de cet aspect physique peu plaisant que nous ne possédons de lui aucun portrait : il répugnait probablement à voir sa laideur pérennisée. Jeune homme pauvre, il se rendit à l'Université d'Oxford où il occupa une situation inférieure du point de vue social, mais où il approcha beaucoup ceux (dont Robert Boyle) qui cultivaient activement la science expérimentale, à cette époque une nouveauté. Il travailla quelque temps comme assistant salarié de Boyle et, sans aucun doute, l'aida à construire la première pompe à air qui servit à des expériences retentissantes. En 1660, la Royal Society, récemment fondée, désirant engager un conservateur ­ c'est-à-dire un homme dont la tâche devait consister à présenter à la Société des expériences lors de ses réunions ­ offrit cet emploi à Robert Hooke. A partir de ce moment, son nom est étroitement uni aux activités de la Royal Society qui lui dut beaucoup de son succès et de sa première renommée. Il y resta conservateur jusqu'en 1677, date à laquelle il devint secrétaire de la Société, poste qu'il occupa jusqu'en 1682. A partir de là, il fut moins intimement associé aux activités de la Société. Sa vie durant, il fut un homme maladif sujet à de terribles maux de tête, à des vomissements, aux vertiges et à l'insomnie. En 1696, sa santé s'effondra complètement et jusqu'à sa mort, en 1703, il mena une existence misérable.

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