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SCHOPENHAUER: L'HOMME ET SES ÉCRITS

Publié le 28/05/2012

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schopenhauer

En 1811, il se rendit à Berlin espérant entendre un grand, un vrai philosophe, Jean Fichte. Mais son admiration a priori, dit Frauenstaedt, fit bientôt place au dédain et à la raillerie. En 1813, il se préparait à soutenir sa thèse de doctorat devant l'Université de Berlin; la guerre l'en empêcha et il vint la passer à Iéna. Elle avait pour titre : De la quadruple racine du principe oie la ;ais on suffisante ...

La vie, les habitudes, les conversations de Schopenhauer nous sont connues dans tous leurs détails. Le livre de M. Gwinner, son exécuteur testamentaire, est de nature à satisfaire sur ce point les plus exigeants. Sous ce titre: De lui, sur lui, Lindner et Frauenstaedt ont publié sa correspondance et recueilli ses entretiens particuliers. En France, Foucher de Careil et Challemel-Lacour qui l'ont visité ont raconté l'un ...

schopenhauer

« et l'autre leur entrevue.

Il nous serait impossible ici de parler longuement de l'homme; nous aurions d'ailleurs le désavantage de ne pouvoir le faire d'après des impres­ sions personnelles : et nous ne voulons pas encourir le reproche que Schopenhauer adresse à ceux qui s'attar­ dent à la biographie d'un philosophe., Il les comparait aux gens qui, placés devant un tableau, s'occupent sur­ tout du cadre et de la dorure.

Renvoyons do no aux écri­ vains cités ceux qui voudraient plus de détails, pour ne dire ici de l'homme que ce qui est nécessaire pour com­ prendre le philosophe.

Arthur Schopenhauer est né à Dantzig, le 22 fé­ vrier 1788.

Son père, riche et d'origine patricienne, était l'un des principaux négociants de cette ville.

C'é­ tait un homme d'un caractère énergique, obstiné, actif, d'une grande aptitude pour le comme;ce.

Doué dans la vie ordinaire, d'une gaieté humoristique, il menait un grand train de maison, dépensant beaucoup en tableaux, en objets précieux, en livres, surtout en voyages.

A l'âge de trente-huit ans, il épousa une fille du conseiller Trosiener, alors âgée de dix-huit ans.

A.

Feuerbach, qui la connut plus tard, la juge en ces mots : • Elle ba­ varde beaucoup et bien; intelligente, sans cœur ni âme.

• Ce fut un mariage de raison; de part et d'autre le sen­ timent n'y entra pour rien.

Le fils qui naquit de cette union reçut le nom d'Arthur qui, étant le même dans toutes les langues, disait son père, est excellent pour entrer dans une raison de commerce.

Le jeune Arthur \~eut cinq ans dans sa ville natale.

En 1793, Dantzig ayant cessé d'être une ville libre, la famille de Schopen· llauer, dont les armes portaient comme devise • Point d'honneur sans liberté, • se retira à Hambourg.

Elle y resta douze ans.

Pendant ce temps, Schopenhauer voya­ gea beaucoup.

Dans sa neuvième année, il fut conduit au Havre par son père qui le laissa deux ans chez un négociant de ses amis.

Il revint à Hambourg pour recommencer un long voyage (1803-1804) en Suisse, en l. »

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