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Science sans conscience n'est-elle que ruine de l'âme

Publié le 28/01/2012

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conscience
Face à l'émergence de nouvelles inventions toutes plus incroyables les unes des autres, tels ces nouveaux robots qui seraient capables de « penser avant d'agir «, ou encore le développement de la technique de clonage, ou bien l'utilisation d'armes nucléaires et biologiques, on se rend compte que ces inventions comportent de nombreux risques (certaines sont destructrices) on peut donc s'interroger sur les limites de la science ?On ne peut malgré ce postulat dire que les science sont seulement néfaste puisqu'elle ont permis de nombreux progrès, et peuvent être bénéfique (comme par exemple ces voitures dites vertes qui préservent l'environnement ) La science s'avère donc nécessaire on ne peut pas l'abolir mais on peut s'interroger sur les limites de celle-ci. Doit-on fixer des limites à la science des limite technique, mais aussi morale et éthique, n y' a-t-il pas un risque de déshumanisation lorsque la science franchie certaine limites comme l'insinue Rabelais par sa célèbre citation « Science Sans Conscience N'Est Que Ruine De L'Âme «La science semble à première vue humaine elle est même l'une des caractéristique de l'homme qui est la seul créature à posséder un génie créatif, elle ne semble donc pas être en contradiction avec la conscience, qui est avant tout la connaissance qu'à l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes, mais elle entre en contradiction avec la conscience morale (Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui). La production d'arme nucléaire semble à priori contraire à cet conscience morale. Ainsi on peut se demander si le scientifique manque de conscience morale, est-ce pour cela qu'il inventerait des instruments dangereux ?

conscience

« caractéristique de l'homme et le définit tout comme sa capacité de conscience.

Partant de ces postulats on peutdire que la perte de la conscience dans la science conduit à une perte de l'âme dans la mesure où l'on ne peut pasperdre sa conscience sans perdre son caractère d'être humain et donc son âme.

B.

La conscience morale est nécessaire dans la science Le terme conscience utilisé par Rabelais possèdedifférente interprétation il peut également signifier conscience morale.

C'est elle qui définit ce qui est bien ou malselon une norme qui nous est propre et nous permet de vivre en société.

Lorsque l'humain utilise la science pourquelque raison que ce soit, il doit faire appel à sa conscience pour savoir si ce qu'il a créé, découvert, en utilisantles connaissances du monde est en accord avec les principes de sa morale qui lui sont propres.

Si il n'applique pascette règle, il perdra son « âme », dans le sens de la croyance populaire allemande de Faust, c'est à dire dans lesens de la perte de l'âme qui rejoint l'enfer car l'individu n'a pas fait preuve de noblesse ou a conclu un accord luifaisant perdre la pureté de son âme en échange d'une meilleure vie terrestre.

Il faut rappeler que Rabelais était unhumaniste croyant .Ainsi la conscience dans la science nous permet de garder notre âme, elle permet d'analyser lesconséquence de la science et donc d'agir selon le bien après avoir fait appel à sa conscience morale.

C.

Sciencesans conscience conduit à la perte de l'âme On peut assimiler l' âme et l'esprit , l'esprit à besoin d'accumuler desconnaissances et donc de pratiquer les sciences pour pouvoir prendre conscience de soi et du monde où il évolue ,on peut dire que l'âme et la conscience sont deux notions indissociables .

On peut donc en conclure que la sciencesans la conscience consiste à la science sans utilisation de l'âme, caractéristique essentielle de l'homme .De plus lascience sans la conscience morale, pourrait ruiné l'âme humain au sens où elle peut créer des inventions qualifiéd'inhumaine, capable de ruiné l'humanité, comme le montre le traumatisme post-Hiroshima Ainsi il semblerait quela science pratiqué sans la conscience ferai perdre la notion d'âme au scientifique car il n'aurait pas conscience dului-même, de plus la science sans conscience morale pourrait entrainer une déshumanisation, la conscience paraitdonc nécessaire à la science.

Cependant ce postulat peut être nuancé, en effet la conscience n'aurait-elle pasfinalement un rôle trop limitant sur la science, empêchant ainsi un véritable progrès.

II) Mais la conscience présente un obstacle La science est une accumulation des connaissances qui vise à élucider les mystères de ce monde grâce à la raison.L'affirmation de Rabelais est à nuancer pour plusieurs raison tout d'abord A.

La science sans conscience de soi est possible On a vu que les notions de science et de conscience sontindissociables et que l'homme se doit d'avoir une conscience de soi pour pouvoir évoluer dans son environnement.Cependant on peut se demander si cette conscience de soi est vraiment nécessaire ?N'est-ce pas plutôt uneaffirmation humaniste un peu idéaliste ? La conscience de soi n'est en fait pas forcément utile et la perception desoi n'est pas un élément caractéristique et indispensable à l'action de l'homme.

Le philosophe Henri Bergson nousexplique, dans La Pensée et le Mouvant, , qu' « il est plus malaisé d'avancer dans la connaissance de soi que danscelle du monde extérieur [...] le progrès y devient de plus en plus pénible , on croirait remonter la pente de lanature » .

En d'autres termes, la connaissance de soi va contre nature et n'est pas indispensable pour pouvoirévoluer dans le monde où seule la connaissance de l'environnement serrai importante.

On peut donc en déduire quela science sans conscience de soi est possible sans pour autant perdre sa caractéristique d'être humain.

On peut également objecter à Rabelais, le fait que la conscience morale, n'est pas universelle, ainsi les distinctionentre bien et mal peuvent varier selon les individus, et donc on peut s'interroger sur la conscience idéal que voulaisdésigner Rabelais B.

La conscience dépend en partie de l'éducation donc pose problème pour le jugement moral des actions Lavision utopiste de la conscience morale comme « juge » de ce qui est bien ou mal dans l'utilisation de la sciencepose de nombreux problèmes.

La sagesse serait le plus haut niveau de la science qui permet de définir ce qui estbien ou mal.

Or on peut se poser la question du chemin à parcourir pour atteindre cette sagesse , en effet elle n'estpas innée chez l'homme mais résulte d'un apprentissage, par conséquent la conscience morale peut amener àcommettre certains actes jugés « mauvais » dans une éducation et « bien » dans une autre, posant le problème dujugement pour l'âme.

On peut donc dire que le seul juge du bien ou du mal ne peut pas être notre conscience carcelle-ci dépend de l'éducation.

Enfin, on peut s'interroger sur la nature de ce que désigne Rabelais par le mot âme.

C.

L'âme est commune à tous les êtres vivants, l'homme est le seul à avoir une âme pensante L'âme est unecaractéristique essentielle de l'homme, celle-ci le défini car il est le seul à la posséder.

Ceci ne pouvait être valableque si l'on ne considérait qu'une seule définition de l'âme, or nous pourrions en distinguer deux, comme la faitAristote.

Il y a l'âme commune à tous les être vivant qui anime les corps (anima, qui signifie « qui l'anime », en latin)et permet la vie et une seconde qui est cette fois ci propre à l'homme : l'âme pensante (animus).

L'âme est doncprésente chez tous les êtres vivants selon cette théorie, elle est inséparable du corps .Elle n'aurait donc plusaucun rapport avec l'esprit ou la conscience, qui sont caractéristiques de l'être humain, si on l'envisage comme« anima » .

A l'inverse l'homme possède une âme pensante qui peut être séparé de son corps, ceci lui confère unstatut particulier.

Par conséquent la science n'a pas besoin de l'âme, puisque commune à tous les êtres vivants,mais de l'âme pensante qui est la seule à renfermer l'esprit et donc la conscience.

On constate donc que lacitation de Rabelais, induit une définition multiple de ces terme, et ainsi changer le sens du propos.

Cependant lascience reste utile.

III) Les connaissances scientifiques sont propres à l'âme humaine. »

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