Devoir de Philosophie

Sciences & Techniques: Le coma

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

Au départ, un gros choc. Le cerveau se met sur la touche, les neurones tournent au ralenti : c'est le coma. Une nuit impénétrable, toujours trop longue, que les médecins ont bien du mal à explorer. A la recherche de la conscience perdue... OUI, NON… Andrew s'exprime en appuyant son doigt gourd sur le bouton d'une télécommande. Ses parents, ses amis, ses médecins sont bouleversés. Allongé immobile sur son lit, le jeune homme était plongé dans le coma depuis… huit ans! 1989 : amateur de ballon rond, Andrew Devine, vingt-deux ans, assiste à la rencontre Liverpool-Nottingham. Mais le match tourne au drame. Près de 2000 supporters sans billet forcent les portes du stade et se ruent vers la tribune déjà noire de monde. Face à la déferlante humaine, 95 personnes trouvent la mort. Andrew en réchappe, mais il a pris de sérieux coups sur le crâne. Il semble endormi : il est dans le coma.

« ENTRE LA VIE conscience et par une absence globales, soit comme d'installation • Par la suite, de nombreux systèmes ET LA MORT de réactions aux stimuli externes •.

brutale ou du moins rapide, soit d'évaluation des profondeurs du coma Le coma se définit ainsi comme comme suffisamment massives.

ont été développées .

Ces échelles Le coma est un trouble de la une perte de la conscience, cette Ces pathologies conduisent au coma mesurent le niveau de réactivité conscience et de l'éveil non réversible dernière consistant en la capacité parce qu'elles altèrent plus ou moins neurologique du patien~ qu'elles L'échelle de par les stimulations extérieures, de relation avec le monde extérieur .

directement l'appareil cérébral de associent au degré de sévérité Glasgow autrement dit un état physiologique • Pour le reste , les définitions la conscience et de la vigilance.

de l'atteinte encéphalique .

Elle se calcule de sommeil apparen~ mais impossible médicales du terme s'accordent • La classification actuellement la plus à partir de à interrompre par le« dormeur », sur l'absence durable de la DES NIVEAUX D' AlrtiAnON DIFRIENTS pertinente est l'échelle, ou score, trots critères : ouverture ni par un tiers, ni par une stimulation.

conscience -le différenciant ainsi Cette affirmation reste superficielle.

• Le coma ne consiste pas en de Glasgow- Glasgow coma scale des fotux (E), Ce trouble est toujours associé à de la syncope - , l'absence d 'éveil Si le ptlfienf co•llfeux repose une situation pathologique simple (GCS) -développée dans le service r panse l'Idée de maladie grave .

Pourtant volontaire -le distinguant du les yeux clos dans une attitude et homogène qui serait opposée de réanimation neurochirugicale motrice (M), réponse il existe plusieurs degrés de coma, sommeil- , la fermeture permanente de relachement et semble dormir, à la situation d'éveil , comme le noir de l'hôpital de Glasgow par les verbale (V) .

certains correspondant à des états des yeux, l'absence de parole et il ne dispose toutefois plus de l'est au blanc.

La profondeur du docteurs G .

Teasdale et B.

lenne! L'échelle s 'énonce désespérés tandis que d 'autres de vie de relation .

Une personne la faculté de se réveiller en réponse coma permet de distinguer des et publiée en 1974 .

Initialement sous la forme guérissent rapidement : un état dans le coma n'a p/IIS comchnce à un stimulus.

degrés croissants de gravité de la développée pour la surveillance des B ·M2-v.J, comateux sévère se rapproche de de ce qui se passe autour d'elle .

• Les archives médicales rapportent pathologie dont il est le sympôme.

traumatisés craniens, cette échelle par exemple .

la mort alors qu'un coma léger l'histoire suivante, survenue au • Longtemps aprés Galien, on a est actuellement utilisée pour Les chiffres ressemble au sommeil.

XVIII' siècle : « Monsieur Chevalier , continué de décrire le coma en trois déterminer la profondeur d'un coma.

correspondent à l'ordre suivant chirurgien à Paris, fut attaqué d 'une stades -léger, moyen et profond - Elle est fondée sur l'exploration de (pour l'adulte) : liS~ affection • soporeuse • dans laquelle dont les limites n'étaient pas certains signes : ouverture des yeux, Ouverture il ne donnait aucun signe de précisément fixées .

réponses verbale et motrice.

des yeux DtnNmON ET DlmNCTON sensibilité.

On l'avait agité et secoué 1-nulle 2 • à la douleur • Du coma, les dictionnaires de fort rudement en toute manière, CONSCIENCE ET VIGILANCE J-au bruit médecine donnent couramment sans succès.

On l'avait appelé en 4 · spontanée cette définition : • pathologie vain par son nom à voix fort haute ; • Au sein de l'organisation neuro- de vigilance correspondant Dans Réponse verbale caractérisée par la perte de • Le coma se distingue de l'état quelqu 'un qui le connaissait pour logique l'état d'éveil normal, ce niveau 1-nulle végétatif dans lequel seules les un grand joueur de piquet s'avisa humaine, est élevé, le cortex est globalement 2 -incom· fonctions vitales sont entretenues, de prononcer assez vivement ces l'.,...

activé et toutes ses différentes préhensible J · inappropriée L'ORIGINE DU MOT battements du cœur et respiration, mots : • quinze, quatorze et le point· .

...., fonctions peuvent se développer 4 ·confuse e -la température du corps demeure Le malade en fut tellement frappé exerce et apparaltre dans la conscience .

5 -normale • K6mo est un mot grec qui ainsi à 37 •c -,mais pas le que dès cet instant il sortit de sa deux Dans l'état de sommeil ordinaire, Réponse motrice signifie • sommeil, assoupissement fonctionnement du cerveau .

léthargie.

» Le comportement face fonctions le sommeillent.

cette activation 1-nulle profond •.

Le mot désigne à l'origine, • Le coma se différencie aussi au coma n 'a pas changé .

L'époque distinctes , est interrompue et le cortex prM 2 • extension stéréotypée le sommeil de l'MesSe et.

par du locked-in syndrom, qui n'est moderne a seulement standardisé la cons· d'excitation cesse son travail de J -flexton extension , un somrne~llourd pas une atteinte de la conscience, la nature et le programme des denee et l'éveil.

Dans l'état de sommeil stéréotypée et durable .

mais une paralysie totale stimulations qu'il convient d'utiliser la vigilance, qui dépendent de deux paradoxal, une activation 4-évitement 5 ·orientée • En dehors du sommeil de l'MesSe, n 'épargnant que les yeux.

pour reconnaitre et pour évaluer ensembles différents de slructures : particulière, différente de celle 6 · aux ordres le coma désigne aussi d'autres • Le coma n 'est pas non plus la la profondeur du coma.

le cortex cérébral pour la première, de l'éveil, envahit le cortex : assoupissements profonds, tel celui mort cérébrale, qualifiée de « coma • On estime que la durée moyenne le tronc cérébral pour la seconde .

elle serait le support de cette qui pourrait acCOOipagner la mort dépassé », qui correspond à l'arrêt d'un coma se situe entre une et • Le fonctionnement intégré de conscience dont nous faisons douce que souhaite Pénélope, total et définitif des fonctions du trois semaines .

Toutefois, celle-. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles