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Se sentir obligé, est-ce renoncer à sa liberté ?

Publié le 27/02/2008

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Il écrit :  « La liberté ne peut se produire que d'une façon naturelle, non en la souhaitant, en la voulant, en aspirant à elle. Elle ne se laisse pas atteindre non plus à travers l'image que l'on s'en fait. Pour la rencontrer, on doit apprendre à considérer la vie -qui est un vaste mouvement- sans la servitude du temps, car la liberté demeure au-delà du champ de la conscience. »     Troisième partie : Une pensée de la liberté     Dans le cadre de la vie sociale, il y a des libertés irresponsables (boire et prendre le volant) et des libertés responsables : faire ce que l'on veut dans la mesure où l'on respecte la liberté des autres (écouter de la musique sans obliger les voisins à l'écouter). La liberté n'est pas un droit égoïste, c'est un droit collectif. L'exercice de la liberté doit s'inscrire dans ce cadre, comme cela a été écrit dans la Déclaration des droits de l?Homme et du Citoyen : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. » En ce sens, tout individu pris dans le tissu des relations sociales voit sa liberté prise en compte par un système d?obligations et de lois qui en conditionne fortement l?épanouissement. On ne force peut-être pas quelqu?un à être libre, mais il est sûr que l?on force quelqu?un à l?assujettissement et à la liberté, l?une découlant de l?autre. Par ailleurs, comment un esprit, qui est le résultat du temps, peut-il être instantanément libre de cet arrière-plan si complexe ? La liberté de penser est conditionnée par toute une réflexion antérieure qui empêche de se dire jamais seul et neuf.

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