Séduire est-ce tromper ?
Publié le 15/02/2016
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La séduction suscite souvent méfiance et rejet. On ne parle pas ici de la séduction superficielle que vantent les magazines féminins, et qui n'est qu'un jeu narcissique sans conséquence, mais de celle qui fait naître les vrais désirs et qui trouble l'âme. Contrairement aux apparences, en effet, la norme, aujourd'hui, c'est le refus de la séduction, le refus d'être détourné des principes, du chemin, du moi que nous nous sommes fixés. Comme le fait observer l'éthologue Boris Cyrul-nik, nous choisissons nos partenaires
en fonction de nos intérêts plus que de notre désir, nous avons tendance à ramener le désir à l'intérêt. Ce type de désir est finalement de courte durée et cède vite la place, dans une relation, au «mariage de raison». Peu de gens, en fin de compte, cèdent au désir entendu comme attirance spontanée, libre et involontaire pour une autre personne, parce que succomber oblige que l'on renonce à contrôler, à posséder, pour établir un partage et une invention quotidienne de la relation, dans l'amour et le plaisir.
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