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Selon William James, « le principat monstrueux conféré aux concepts universels a de quoi surprendre ». Quels sont les dangers de l'abstrac tion ? Quelle est son utilité ?

Publié le 16/09/2014

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A.   Nous pensons par concepts universels, c'est-à-dire par représentations qui conviennent à un nombre indéfini d'individus présentant le même caractère ou des caractères analogues.

 

Sans doute, notre système sensoriel nous fait atteindre des êtres dans leur réalité individuelle : je vois et je palpe ce pétale dont je constate le velouté, j'apprécie le bouquet de ce vin, je vous connais et aime votre franchise. Par la conscience nous nous atteignons nous-mêmes et, si nous sommes attentifs, nous sommes témoins des spectacles toujours nouveaux qui se déroulent dans notre intérieur. Mais si nous voulons penser à ce qui est présenté à notre regard ou surtout nous le dire à nous-mêmes, nous devons passer par le détour de concepts généraux ou universels.

« LA PENSÉE, L'INTELLIGENCE, L'IDÉATIO:N 141 Contre cette préférence pour ! 'universel au détriment du singulier, W.

Jurns, précurseur d'un mouvement de pensée très puissant de nos jours, dénonça il y a une cinquantaine d'années. »

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