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sénèque commentaire sur une lettre à lucilius

Publié le 28/10/2014

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Commentaire latin Sénèque Quelle est l’influence de la nature sur l’homme ?   L’homme fait partie d’un Tout. Selon les philosophes grecs stoïciens, ce Tout est désigné par le terme de cosmos, soit un ensemble juste et bon extérieur à l’homme. Celui-ci doit se fondre dans le grand Tout cosmique afin d’accomplir son salut. Il doit le prendre comme modèle de conduite et tâcher d’y trouver sa place en l’imitant. Pour cela, il doit faire usage de ce qui lui est propre, sa raison, discerner ce qui dépend ou non de lui, ne pas se fier aux aléas du Destin et donc vivre selon sa nature.   « L’homme est un animal doué de raison » L’homme est égal, voire inférieur, aux animaux (en matière de sens et de capacités physiques ou pratiques). Il se distingue d’eux de par son âme e...

« Citons quelques exemples : le corps, la richesse, les témoignages de considération, les hautes charges, soit tout ce qu'il a par hasard, par la naissance, ne peuvent pas faire l'objet de sa fierté (vanité).

En revanche, il peut être admiré parce qu'il possède tous les moyens pour perfectionner sa raison et ainsi contrôler ce qui dépend de lui : opinions, tendances, désirs ou aversions,...

bref contrôler ses passions.   « Se détacher de la fortune ou de l'infortune » L'homme grand d'âme, juste et bon, est celui qui délaisse ce que le vulgaire ambitionne comme louable tels l'argent et les possessions, qui sont éphémères et périssables et qui ne répondent pas aux questions existentielles (>< raison).

Les stoïciens dénoncent la joie des hasards qui est toujours de courte durée : l'homme s'échine à mener des combats perdus d'avance entre le regret du passé et l'espérance du futur au lieu de se confondre sur la raison et de ne désirer que de l'améliorer dans la seule dimension importante : le présent.

Cette attente résignée se double d'une injustice puisque la chance frappe certains plutôt que d'autres tout aussi pleins d'espoirs et que le plaisir est non seulement d'attraper un hasard mais aussi de constater la déception du voisin, toujours dans l'attente. Son désir d'un bonheur infini et sa conscience de sa finitude enferme l'homme dans l'angoisse et l'incertitude (Fortune = réponse facile) au lieu de l'amener à tenter d'être heureux avec ce qu'il a, soit à développer son unique et véritable vertu.   « Vivre selon sa nature » Il n'est qu'une seule exigence que l'homme doit à tout prix s'imposer à lui-même : suivre sa nature.

Suivre sa nature est faire l'usage de sa raison et par conséquent contrôler ses passions (les prévenir aussi) et ne pas se laisser affecter, dépasser par les caprices de la Fortune.

De cette façon, il reste maître de son destin et conserve ainsi sa liberté qui s'accorde à la nature humaine.

L'homme de bien, éprouvé par l'infortune, considère celle-ci comme nécessité puisqu'elle le conforte dans la voie de la vertu.

Il ne sera de toute façon jamais vraiment malheureux puisque, en vertu du stoïcisme, la Providence veille sur lui et tout finit toujours bien aux sein d'une harmonie cosmique.. »

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