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Seul l'homme meurt, l'animal périt (Heidegger)

Publié le 24/12/2011

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Philosophie Mort et existence. Périr: disparaître, sombrer,... Mourir: cesser de vivre, cesser d'exister, disparaître progressivement,...Problème, c'est l'existence. Mais l'Homme sait qu'il va mourir, mais l'animal ? Ce qui différencie, l'Homme de l'animal est que l'Homme sait que quand il va mourir, il y aura toujours des gens qui seront présents, qui vivront sans sa présence, et c'est précisément ce la qui inquiète l'Homme. C'est pour cela que l'Homme craint la mort. Le mort «humain« est enterré, mais pas l'animal.

I/ L'existence de l'Homme et de l'animal:

a/ La conscience: caractéristique de l'Homme (différenciation entre Homme et animal)

Dans le monde qui nous entoure, il existe différentes formes de vie, tels que les végétaux, les animaux de tout genre, mais aussi l'Homme. Tout d'abord, l'animal peut utiliser ses facultés primaires telles que le goût, l'odorat, ou encore la vue. Ceci lui est indispensable pour sa survie. Ainsi, il peut dresser une sorte de plan de son environnement, ce qui prouve qu'il a une mémoire. Quelques fois, il étonne même l'être humain, car comme ce dernier, le chimpanzé par exemple est très sociable. Alors, on peut s'interroger ainsi: est-ce que l'animal possède une conscience ? Certainement, mais elle n'est pas l'égale de celle de l'Homme. En effet, elle ne sert qu'à satisfaire les besoins primaires de l'animal: c'est ce que l'on appelle l'instinct animal.

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« L'Homme, lorsqu'il a été enfant a appris à s'exprimer, on lui a appris à comprendre le monde de façon plus ou moinscomplexe, on lui a appris à distinguer le bien du mal, on lui a aussi appris de manière implicite ou explicite qu'il existequelque chose qui s'appelle la mort, et dont on dit que c'est la fin de la vie.

En somme, on la formé à la vie socialeet à comprendre qu'il n'est pas immortel.

Chez l'Homme, la pensée, la réflexion et l'analyse lui permettent de vivre ,et de comprendre le monde qui l'entoure.

Ainsi, le regard que porte l'Homme sur le monde lui permet d'être conscientqu'il existe et par conséquent qu'il est lucide, contrairement à l'animal.

De plus, l'Homme tout au long de sa vie a étéen contact avec le monde extérieur, avec des personnes qu'il a plus ou moins émues, affectées, ou au contrairequ'il a déçues.

Tandis que l'animal, lui ne crée pas de liens aussi affectifs que ceux des Hommes.

Finalement, nousavons ici présenté l'être humain comme quelqu'un qui pense, quelqu'un qui réfléchit, mais aussi quelqu'un qui estconscient de sa conscience.

Ces caractéristiques lui permettent de juger le monde qui l'entoure, de le critiquer.

Deplus, ce qui le différencie de l'animal est sa conscience de soi.

Ceci permet à l'Homme d'être lucide.

Or Heideggerdifférencie l'Homme de l'animal par la mort.

En effet, il écrit «Seul l'Homme meurt, l'animal périt.» alors, en quoi lamort sépare-t-elle l'Homme de l'animal ? II/ La mort a/ Qu'est-ce que la mort ?La mort: seule sa prononciation fait peur.

La mort est une pensée qui nous intrigue, maisqui nous inquiète aussi.

Entendre ce mot fait ressurgir une forte angoisse.

Il y a néanmoins quelque chose deparadoxal dans la mort, on en parle, mais on la connaît pas, mais il suffit juste d'y croire pour la craindre.

À ce sujet,plusieurs hypothèses sont avancées.

Tout d'abord, la mort est une sorte d'image.

Ce n'est pas seulement la fin de lavie biologique mais aussi la fin de la conscience, la cessation de la réflexion et de la pensée.

Déjà que c'est très durde définir ce qu'est la mort biologique, car certaines bactéries ne meurent pas, elles se divisent, de même la mort dela conscience l'est tout autant.

Mais ce serait faux de dire que la mort est la disparition, la fin de l'existence carlorsque l'on dort, on n'est pas conscient, mais on n'est pas pour autant mort.

Paradoxalement, on n'a de l'expérienceque de la vie, mais pas de la mort, dont on parle sans la connaître nous-même.

Certaines personnes disent de lamort que c'est une fin car elles pensent que le corps est lié matériellement à l'âme et donc que lorsque le corpsdisparaît, l'âme aussi s'en va avec.

Mais certains osent osent espérer que la mort est un passage vers autre choseque la vie que l'on connaît.

On peut en conclure que la mort est la fin de l'existence aussi bien pour l'Homme quepour l'animal.

La mort est un éternel sujet sur lequel on peut débattre sans jamais trouver une réelle vérité. B/ La mort chez l'animal et chez l'Homme.

L'animal connaît en quelque sorte la mort, sait ce qu'est la mort.

En effet,son instinct de survie est en permanence sollicité.

Chaque obstacle est pour lui signe de danger.

Il est obsédé, si onpeut dire par sa survie.

Il peut ainsi faire semblant d'être mort pour survivre à son prédateur.

Et certains animaux,et c'est prouvé de manière scientifique que certains animaux adoptent des attitudes particulières à l'approche deleur mort.

La mort chez l'animal est une question de survie de l'espèce, et non-individuelle.

En effet, chez lesanimaux, c'est le caractère collectif qui prime sur l'individualité des membres.

À l'inverse, l'Homme lui estcomplètement centré sur lui-même, il n'a pas le souci de garantir la continuité de son espèce; il ne pense que«moi», «je».

L'autre différence avec les animaux est que l'homme se représente la mort contrairement à l'animal quila pressent.

Les instincts de l'Homme sont brouillés et l'Homme ne les suit plus comme l'animal, il réfléchit d'abordavant d'agir.

De plus, l'Homme sait que lorsqu'il va mourir, va disparaître avec lui son unicité, son individualité.

Donc,si la mort est l'arrêt d'un processus, cela signifie, que disparaît avec la vie biologique, la vie spirituelle.

De plus,l'Homme enterre ses morts depuis des millénaires (homo neandertalensis).

Cet acte d'ensevelir les Hommes, quiappartiennent à la même espèce, témoigne de la présence d'une conscience de mort chez ceux qui enterrent, etdonc de fin de vie.

Cela permet d'avancer l'idée que les Hommes ont des relations plus ou moins affectives entreeux; notamment les pleurs, et souvent des cris chez la famille et les amis du défunt.

Or il existe plusieurstémoignages qui révèlent que des personnes considérées comme mortes, ne l'étaient pas réellement.

Ces personnesdisent qu'elles se sont vues sur leurs lits de «mort» et qu'elles flottaient sur leur propre corps; c'est que lespsychologues appellent les EMI (état de mort imminente).

Certes ce sont des témoignages subjectifs, mais lenombre de cas est tel que les philosophes et les scientifiques se penchent sérieusement sur ces cas.

On peut doncdire que des personnes se sont vues mourir, qu'elles ont fait l'expérience de la mort.

Or ceci est contradictoire à cequi vient d'être énoncé précédemment à savoir que l'Homme n'a l'expérience que de la vie.

Heidegger, de par sacitation «Seul l'Homme meurt, l'animal périt!» différencie l'être humain de l'animal par la mort, et il distingue la «mort»du «périr».

En effet, il avance l'idée que seul l'Homme meurt; cela signifie que celui qui est mortel est celui qui a déjàconscience de la mort, celui qui connaît déjà la mort, en tant que telle.

L'Homme est un être caractérisé par saconscience et c'est aussi ce qui le différencie de l'animal.

Cette conscience lui permet de vivre autrement que dansla recherche permanent de nourriture, ou la recherche incessante de la sécurité et être vigilent à tout bout dechamps.

L'Homme se construit, durant toute sa vie; il grandit, il apprend à dominer le monde dans lequel il est jeté,et il apprend surtout qu'il n'est pas immortel.

Il doit donc se préparer à la mort.

Mais ceci n'est pas valable chez lesanimaux, à savoir qu'ils ne pensent pas à chaque instant à la mort, certes des études prouvent que lorsqu'ils sontproches de la mort, ils secrètent des substances chimiques particulières, mais ils n'ont pas de réelle réflexion sur lamort telle que l'Homme en a.

il ne peut pas parler de la mort à ses congénères comme un Homme pourrait en avoiravec les siens.

En ce sens, Heidegger dit que l'animal périt, c'est-à-dire qu'il n'est pas mortel au sens où onl'entend.

Certes l'animal finit sa vie, mais n'ayant pas cette capacité de réflexion du fait de l'absence de langage, ilpérit. Document demandé:. »

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