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Si la vertu est une habitude, si d'autre part l'habitude est automatique, d'où vient qu'on attache du mérite à la vertu ?

Publié le 23/03/2004

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Je puis avoir la ferme volonté d'être juste sans savoir quoi faire pour l'être.■ C'est à l'intelligence pratique, qui regarde les choses particulières et changeantes, que revient cette tâche délicate ; sa vertu, intellectuelle, est la prudence. « La vertu morale assure la rectitude du but que nous poursuivons, et la prudence celle des moyens pour y parvenir. »■ La prudence apparaît ainsi comme la vertu par excellence du juge, qui, à partir d'un précepte général, doit déterminer le juste dans le cas particulier, et faire preuve d'équité - pour éviter que l'application aveugle de la justice n'aboutisse à l'injustice. Ici, point de démonstration ni d'exactitude ; il s'agit de choses humaines, plusieurs solutions sont défendables. La prudence demande de l'expérience ; c'est pourquoi si l'on peut être mathématicien à douze ans, on ne peut être un « homme sage » avant d'avoir beaucoup vécu. B. - Opinion de Kant : Rappeler sa conception de la vertu, où il ne voit que tension pénible, effort. Kant échappe sans doute à la difficulté, mais il dénature la vertu. Montrer l'exagération de cette théorie et dire pourquoi Aristote a vu plus juste que Kant.

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