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sommes nous maitres de nos paroles

Publié le 21/05/2020

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Il y a aussi le cas où l’individu parle en dormant ou même lorsque l’individu est ivre et se met à exprimer des secrets, des moments passés, des paroles qu’il n’aurait jamais prononcé dans son état sobre. Ou encore lorsque l’individu « est dans la lune » et qu’il répond à une question sans réflexion.

 Par ailleurs, il nous arrive d’utiliser de manière mécanique des formules consacrées, sans réflexion. Par exemple,  souvent nous entendons des individus dire « bonjour » et rajouter : « comment ça va ? » sans même écouter la réponse de leur interlocuteur. Cela prouve qu’ils ne pensent pas sincèrement ce qu’ils disent, et qu’ils parlent ainsi par habitude, plus que par sollicitude pour l’autre. Ce comportement est très déplaisant pour la personne à qui elle s’adresse. Mais cela montre encore une fois que l’on ne maîtrise pas beaucoup nos paroles dans beaucoup de circonstances.

« société, c’est parce qu’il est sous-entendu que nous avons un certain contrôle sur dessus et qu’il est de notre devoir « civique » et social d’en faire bon usage.

Les paroles nous servent aussi à exprimer nos émotions, nos sentiments.

Par exemple lorsqu’un homme va déclarer sa flamme, il fera très attention, dans ses propos, à ne dire que des choses sincères, des choses qu’il jugera plaisante à l’oreille de sa bien-aimée… Dans ce cas, il choisira scrupuleusement chaque mot qu’il prononcera pour que ses mots expriment le plus précisément possible ce qu’il veut dire, il réfléchira sur tout les sens de chaque phrase qu’il exprimera pour ne pas avoir se faire rejeter par erreur de compréhension de la femme choisie.

Dans ce sens, nous sommes parfaitement maître de nos paroles, nous choisissons chaque termes prononcé pour avoir plus de chance d’obtenir ce que l’on veut (ici, que la femme accepte nos avances et qu’on entend dire d’elle de c’est réciproque).

Enfin, on peut utiliser la parole pour mentir de notre plein gré.

Par exemple, lorsque nous voulons cacher une douleur ou une blessure concernant un sujet privée ou délicat que l’on préfère éviter d’en parler, on ment à notre entourage pour éviter cette discussion et par conséquent, inconsciemment, on cherche à se protéger.

Ou aussi quand on a trop peur d’assumer un acte non voulu comme par exemple embrasser une autre fille dans une soirée alors que l’on a une copine, on ment sur ce qui s’est passé pour être tranquille, pour ne pas nous faire rejeter par la personne et encore une fois pour nous protéger.

On peut donc en déduire que l’usage de la parole ou plus précisément nos paroles nous appartiennent.

Mais cependant, une fois que nous avons prononcé certaines paroles, nous n’en sommes plus vraiment maîtres dans la mesure où autrui étant le réceptacle de nos paroles, peut en faire l’usage qu’il veut, sans nous demander notre avis et donc dans ce sens, on peut remettre en question notre pouvoir sur nos paroles après les avoir prononcées.

1.

Nous ne sommes pas maîtres de nos paroles On n’a donc pas un pouvoir permanent temporellement sur nos paroles.

On voit bien ceci dans le cas d’un secret révélé .

Deux amies se sont par exemple confiées l’une l’autre et ont échangées des secrets.

Il se peut très bien qu’ensuite l’une des amies répète ce qu’on lui a confié trahissant la confiance de l’autre; comme on le voit avec l’expression imagée « vendre la mèche ».

A ce moment là, la personne qui a confié son secret se voit trahie, et ne dispose plus de la maîtrise de ses paroles puisque son amie devient en quelque sorte le nouveau « possesseur » de ces paroles.

Quand un secret est découvert, celui qui l’a initialement prononcé n’a plus le pouvoir sur ces paroles qui sont répétés par d’autres.

Dans ce cas, nous ne sommes pas totalement maîtres de nos paroles.

Il existe aussi d’autre cas où l’on n’a pas une totale maitrise de nos paroles comme lorsqu’on é tait enfant .

En effet, durant l’apprentissage du langage, le bébé se met à répéter ce que son père ou sa mère vient de dire pour se familiariser avec le fait de parler.

Il le fait pour s’approprier le langage.

Mais cela nous montre, que dans l’enfance, nous répétons surtout les idées de nos. »

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