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Sommes-nous responsables moralement de nos pensées?

Publié le 17/09/2015

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AUTRES SUJETS SUR LES THEORIES MORALES

 

La science peut-elle résoudre le problème moral ?

Nature et moralité.

La notion d’évolution peut-elle servir de base à une doctrine morale?

La moralité s'explique-t-elle tout entière par la coutume et l’éducation?

Le bonheur présente-t-il le caractère d’une fin morale?

Mais, sauf certains cas anormaux... — Néanmoins, nous n’avons pas tort d’être honteux de la bassesse de nos pensées ou fiers de leur noblesse, car nos pensées expriment la qualité de notre âme. Si elles viennent et se fixent en nous, c’est sans doute que nous nous complaisons en elles. Nous les avons décrites comme des parasites venant de l’extérieur : or, normalement, elles émanent du plus profond de nous-mêmes.

 

Normalement, avons-nous dit; car nous devons faire une exception pour certaines idées obsédantes étudiées par les psychiatres et qui, loin de procurer une jouissance à ceux chez qui elles s’incrustent, constituent souvent pour eux une véritable torture : qu’on songe à la mère affectueuse qu’obsède la pensée de tuer son enfant; au scrupuleux dont l'imagination revient obstinément vers des représentations abhorrées. 

« MORALE abstraites et jugements.

Sommes-nous responsables de tout ce qui nous vient à l'esrprit P Pas de responsabilité di~ecte.

- Pas de responsabilité, avons-nous dit, sans liberté.

Or, si nous ·sümmes libres de poser ou de ne pas poser un ade, par exemple de consacrer une soirée de nos vacances à une pro­ menade ou à une lecture, nous ne somme·s pas libres de penser à ce que nous voulons.

Normalement, en effet, nos pens.ées viennent en nQUS SWl la vie ürganique, rien ne nalt de rien.

Il est facile de remonter jusqu 'à l'origine de nombre d 'idée,s qui noUJs viennent : c·e sont des lectures, des conversation'S, certains spectacles.

Les causes étant volontaires et libre•s, les effets nous sont imputables, dans la mesure du moins où nous les avons prévus.

Parfoi•s., il est vrai, c'est invoJ.ontairement que nüus assistons à une scène ou enregi•strons une pensée formulée devant nous, et cette pensée ou cette scène ne tendent pas moins à revenir à l'esprit.

Mais elles ne peUJVent pas. »

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