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SOUS QUELLES CONDITIONS PEUT-ON PASSER DU MAL RADICAL AU MALHEUR RADICAL, C'EST-A-DIRE SUBSTITUER L'UN A L'AUTRE ?

Publié le 27/02/2008

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COMME LA TACHE DE SANG SUR LA MAIN DE LADY MACBETH ‑À JAMAIS INEFFAçABLE‑, LE MAL RADICAL SEMBLE NOUS CONDAMNER À LA TRISTE ET DÉSESPÉRANTE DIALECTIQUE OVIDIENNE DU « jE VOIS LE MEILLEUR, JE L'APPROUVE ET JE FAIS LE PIRE «.

POURTANT. Si L'INNÉITÉ (ET LA NON‑HÉRÉDITÉ) D'UN REFUS DE L'UNIVERSEL AU PROFIT DU PARTICULIER, D'UN INDU PRIVILÈGE ACCORDÉ À LA SENSIBILITÉ, AUX INCLINATIONS, À LA PASSION FACE À LA RAISON (PURE PRATIQUE) CARACTÉRISE LE MAL RADICAL. LA VIGILANCE ET LA DROITURE D'UNE VOLONTÉ, NON SOUILLÉE DE M0biles EXTÉRIEURS, PEUT NOUS PERMETTRE DE LUTTER CONTRE CETTE PROPENSION À L'ABDICATION, À L'ABANDON AU PATHOLOGIQUE DE LA SENSIBILITÉ, ET CE, JUSQU'AU LOINTAIN ET FOCAL HORIZON DE LA « VOLONTÉ SAINte «.

SI LA PERSPECTIVE KANTIENNE NOUS SAUVE DU NAUFRAGE DES DISSENSIONS, DE LA DUPLICITÉ DANS LES RELATIONS INTERSUBJECTIVES ET DES GUERRES INTESTINES PAR LE RECOURS DES SEULES FORCES RATIONNELLES ET LIBRES DU SUJET, UNE MÉTAPHYSIQUE LEIBNIZIENNE PROPOSE UNE RÉFLEXION SUR LA FINALITÉ COMME RÉSOLUTION DU PROBLÈME ONTOLOGICO‑THÉOLOGIQUE DU MAL.

ON L'AURA COMPRIS LE CONCEPT DE MAL RADICAL SEMBLE TOUJOURS DÉJÀ DEVOIR SE COMPRENDRE SUR LE FOND(S) EXPLICITE OU IMPLICITE DU RELIGIEUX (KANT Y COMPRIS...).

DÈS LORS, « PASSeR DU MAL RADICAL AU MALHEUR RADICal « NE PEUT SE FAIRE, D'UNE PART, SANS L'ÉCONOMIE D'UNE DISPARITION PAR ÉCHEC DES THÉODICÉES. MALHEUR RADICAL, ENTENDU COMME DÉRÉLICTION, SOUFFRANCE NON PLUS D'UNE NATURE MAIS D'UNE CONDITION HUMAINE: LA VIE « est FORCÉMENT UNE SOUFFRANCE. AUX ASPECTS DIVERS, UN ÉTAT DE MALHEUR RADICAL « DISAIT LE GRAND SCHOPENHAUER DANS LA CINQUIÈME PARTIE DU « MONDE COMME VOLONTÉ ET comme REPRÉSENTATION «. MALHEUR RADICAL QUE KAFKA VERRA COMME CO‑ORIGINAIRE À TOUT ACTE D'EXISTER. INSTANTS DIE VIE QUI NOUS SERAIENT DÉBITÉS NON PAR UN CRÉANCIER, MAIS PAR UN BOURREAU...

CETTE RUINE D'UNE CERTAINE MÉTAPHYSIQUE, D'UNE CERTAINE TRADITION ANTHROPO‑THÉOLOGICO‑ONTOLOGIQUE NÉCESSITE COMME CONDITIONS DE POSSIBILITÉ, COMME COROLLAIRES: LA SÉCULARISATION, LA LAÏCISATION ET L'ATHÉISME. ALORS, LE PASSAGE SERA RÉALISABLE.

ET, CE N'EST QU'À PARTIR DE LA CONSTATATION (FACTUELLE), NON ENCORE ÉTHIQUE DE L'EXISTENCE D'UN MALHEUR RADICAL, AYANT DU FAIRE LE DEUIL, À LA FOIS TRIOMPHANT ET APEURÉ, D'UNE TRANSCENDANCE EXPLICATIVE ET LÉGITIMANTE QUE POURRA S'ÉDIFIER UNE ÉTHIQUE À L'AXIOLOGIE ANTHROPOCENTRÉE. COMME Si LE MOURIR DE LA DÉITÉ VALORIELLE DEVAIT, PROPÉDEUTIQUEMENT ET PROPHÉTIQUEMENT, ANNONCER LE VIVRE‑ÉTHIQUE DE L'HUMANITÉ.

ALORS, IL SERA TEMPS POUR NOUS, DE TENTER DE DÉPASSER LE CONCEPT DE MALHEUR RADICAL DANS ET PAR L'EXPRESSION D'UN VIVRE‑EN‑AMOUR.

 

« DATE DU 1ER NOVEMBRE 1755 RÉSONNE ENCORE DANS TOUTE LA CHRÉTIENTÉ: COMMENT OSE T ON LÉGITIMERLES QUARANTE MILLE VICTIMES DU TREMBLEMENT DE TERRE DE LISBONNE? SPINOZA DISAIT DÉJÀ QUE L'ANTI FINAL SERVAIT PARADOXALEMENT À RENFORCER L'IDÉE D'UNE FINALITÉ DANS LE MONDE, SUSPENDUE ÀUNE IMAGE ANTHROPOMORPHIQUE ET ANTHROPOCENTRIQUE DE LA DÉITÉ VULGAIRE, UN DIEU, « ASILE D'IGNORANCE » COMME LES HOMMES PÉTRI DE PASSIONS, DE RAGE ET DE FUREUR,..., DE DÉSIRS! COMMENT APRÈS LISBONNE, DIRE QUE TOUT EST AU MIEUX? DIRE CELA, C'EST FAIRE PREUVE SOIT D'UN CYNISMEODIEUX OU SE PAYER DE MOTS.

DIRE QUE LA SOMME DES BIENS COMPENSE LARGEMENT LES MAUX, C'EST SELIVRER À D'INDÉCENTS COMPTES D'APOTHICAIRE, C'EST DISCOURIR, COMME DANS UN SALON, À L'ABRI DE LASOUFFRANCE ET DU SANG, DE CE QUE L'ON NE CONNAÎT PAS, C'EST FAIRE SIGNE ET NON SENS.

TOUS LESDISCOURS MÉTAPHYSIQUES, JAMAIS NE POURRONT CONTREDIRE UN FAIT BRUT.

VOLTAIRE NE REPROCHE T ILPAS À LEIBNIZ , CE QUE PASCAL REPROCHAIT À LA PHYSIQUE CARTÉSIENNE, À SAVOIR D'ÉCRIRE UN « ROMAN DE LA NATURE »? LE MALHEUR EST ABSOLU, IRRÉDUCTIBLE, PRÉGNANT, INJUSTIFIABLE, INCOMMENSURABLE À L'AUNE DE LARATIOCINATION MÉTAPHYSIQUE.VOILÀ DONC LE SCANDALE QUE DÉNONCE VOLTAIRE , DANS SON « POÈME » ET DANS " CANDIDE " DANS LE MONDE, IL Y A DE L'ANTI FINAL, UN MALHEUR RADICAL QUE L'ON NE PEUT EXPLIQUER SANS ÊTRE SAISI DU VERTIGE DEL'ATHÉISME.ATHÉISME QU'IL CONVIENT DE FRANCHIR AVEC GRIMM ET DIDEROT .

SI VOLTAIRE PESTE CONTRE LE MALHEUR, C'EST QU'IL RESTE ENCORE PRISONNIER DU PRÉJUGÉ THÉISTE.

QU'IL Y AIT DU MAL, VOILÀ UN CONSTAT OÙ ESTEXCLUE TOUTE IDÉE DE FINALITÉ, TOUTE TRANSCENDANCE.

NI DIEU, NI MAL MÉTAPHYSIQUE, IL Y A CE QU'IL Y A.RELIER ONTOLOGIQUEMENT ET THÉORIQUEMENT LE MALHEUR RADICAL AU MAL RADICAL COMME LE FAISAITLEIBNIZ , EST UNE LIAISON SANS PERTINENCE, NI SENS, DANS UN MONDE OÙ RÈGNE LA NON ÉTHICITÉ DU FAIT BRUT.

DIRE QU'IL Y A DES « PROSPÉRITÉS DU VICE » ET DES « INFORTUNES DE LA VERTU » ( SADE ), C'EST ENCORE RESTER DANS LA SPHÈRE DE RELIGIEUX, OU DU MOINS, DANS UNE IRRELIGIOSITÉ RELIGIEUSE: " LE BIEN ET LE MAL SONT DEUX MOTS VIDES DE SENS ".DANS L'UNIVERS DÉTERMINÉ DE GRIMM ET DIDEROT , OÙ TOUT ARRIVE SELON LES LOIS DE LA NÉCESSITÉ.MAIS, NE CÉDONS PAS À L'ARGUMENT PARESSEUX.

CERTES, L'EXISTENCE DU MALHEUR RADICAL NOUS A PERMISD'EN FINIR AVEC LA THÉODICÉE LEIBNIZ IENNE ET DU LIEN ONTOLOGIQUE ENTRE MALHEUR ET MAL RADICAL.

MAIS COMME LE DISAIT SARTRE , « L'ABSOLU EST PARTI, RESTENT LES TÂCHES .

» : QUE FAIRE, COMMENT DÉSORMAIS RENDRE COMPTE DE LA SOUFFRANCE DE LA CONDITION HUMAINE, COMMENT FAIRE JAILLIR UNE POSITIVITÉ À CEQUI PARAÎT DANS SON OPACITÉ DEMEURER AU STADE DE LA PURE NÉGATIVITÉ.

EN TERMES SPINOZISTES, SI NOUSÉVOLUONS AU SEIN DE LA NATURE NATURÉE, TOUTE ÉVALUATION, TOUTE DISTINCTION DU BIEN ET DU MALDÉPEND DE « NOUS ». COMME SISYPHE QUE CAMUS SE PLAISAIT À IMAGINER HEUREUX, IL NOUS FAUT ROULER LE FARDEAU DU MALHEUR RADICAL ET NE PLUS PORTER NOTRE REGARD VERS DES CIEUX, DÉSESPÉRÉMENT VIDES ET SILENCIEUX.

COMPTONSDONC SUR NOS FORCES PROPRES: VOLONTÉ ET RAISON.

« OSE TE SERVIR DE TON ENTENDEMENT !» DISAIT KANT DANS « QU'EST CE QUE LES LUMIÈRES? ».

RÉPONDONS À L'INVITE DU « CHINOIS DE KOENIGSBERG » (NIETZSCHE )! 2) LAÏCISATION.

SÉCULARISATION, ATHÉISME: LE PASSAGE DU MAL RADICAL AU MALHEUR RADICAL. LES DEUX PREMIÈRES DISSERTATIONS DE « LA RELIGION DANS LES LIMITES DE LA SIMPLE RAISON » TRAITENT DIRECTEMENT DE LA NATURE ET DU PROBLÈME QUE POSE LE MAL RADICAL, PLUS GÉNÉRALEMENT IL SERAQUESTION D'EXAMINER CE QUE LE « THÉOLOGIEN RATIONNEL » PEUT GARDER DE LA RÉVÉLATION CHRÉTIENNE OU ENCORE DE RATIONALISER, LAÏCISER LE CONTENU DU CHRISTIANISME.

MAIS, CET OUVRAGE NE PEUT SECOMPRENDRE QUE PAR LA LECTURE PRÉALABLE DE LA « CRITIQUE DE LA RAISON PRATIQUE » ET DE LA « MÉTAPHYSIQUE DES MŒURS » DONT NOUS SUPPOSERONS LES CONCLUSIONS ACQUISES. LA PENSÉE DU MAL RADICAL RÉVÈLE DE LA PURE NÉGATIVITÉ, PUISQU'IL EST LE CHOIX LIBRE CONTREL'UNIVERSALITÉ.

LA BIBLE EN DONNE UN RÉCIT MÉTAPHORIQUE DANS LA CHUTE, ELLE RACONTE QUE LE PÉCHÉ ESTUNE PERVERSION DE L'ORDRE DE LA LOI MORALE.EN L'HOMME COEXISTERAIT DEUX PRINCIPES ENRACINÉS L'UN ET L'AUTRE DANS L'USAGE DE LA LIBERTÉ: LE MALRADICAL OU MAUVAIS PRINCIPE, SERAIT LE CHOIX POUR LE PARTICULIER, POUR LES MOBILES SENSIBLES ETEXOGÈNES, ET LE BON PRINCIPE, CONSISTANT DANS LE PUR RESPECT DE LA LOI MORALE, ET CE, ENVERS LASENSIBILITÉ (PATHOLOGIQUE).

AUSSI, PEUT ON PARLER D'UNE PERVERSION DE LA NATURE HUMAINE ET NON PASD'UNE CORRUPTION.

ICI, LION PEUT VOIR COMBIEN FUT GRANDE L'INFLUENCE DE ROUSSEAU SUR LA PENSÉE KANT IENNE.

DÉJÀ, LE PHILOSOPHE FRANÇAIS DISTINGUAIT, DANS LE DOMAINE MORAL, L'AMOUR DE SOI DE L'AMOUR PROPRE, ET, COROLLAIREMENT DANS LE DOMAINE POLITIQUE, LA VOLONTÉ PARTICULIÈRE DE LA VOLONTÉGÉNÉRALE.

DANS LES DEUX CAS EST SIGNIFIÉ L'OPPOSITION ENTRE LE GÉNÉRAL ET LE PARTICULIER, ENTRE LARAISON ET LA SENSIBILITÉ.

DE PLUS, ROUSSEAU SOULIGNAIT LE CARACTÈRE ORIGINEL ET NON ORIGINAIRE DU MAL.CE DERNIER N'EST PAS ESSENTIEL MAIS EXISTENTIEL.L'HOMME N'EST PAS DIABOLIQUE (VOUÉ TOUJOURS DÉJÀ AU MAL), MAIS INACHEVÉ, LA DÉFICIENCE (ET NON LACORRUPTION) MARQUE SA NATURE.

MAIS LOIN DE DEVOIR LE CONDAMNER À LA DÉSESPÉRANCE, CETTEPECCABILITÉ DE SON ESSENCE CONSTITUE TOUTE SA DIGNITÉ.

CAR, IL LUI APPARTIENT DE S'ACHEVER LUI MÊME,IL EST SON OEUVRE PROPRE, À LA DIFFÉRENCE D'UNE ANIMALITÉ, TOUJOURS DÉJÀ ADHÉRENTE ET COMPLÈTE ÀL'INSTINCT ET À L'INSTANT.

L'HOMME DOIT SE CONDUIRE, ET CE, PAR LA MÉDIATETÉ DE LA RÉFLEXION QUIL'EXTIRPE DE L'HIC ET DU NUNC, DES DÉTERMINISMES DE RENCONTRE, DE LA TYRANNIE DE L'IMPULSION DUMOMENT.APPARTENANT À UNE SPHÈRE INTELLIGIBLE ET POSTULÉ LIBRE DONC RESPONSABLE, IL APPARTIENT À L'HOMME DESE CONVERTIR AU BON PRINCIPE.

CONVERSION QUI EST LA RESTAURATION DE CE DERNIER QUI MALGRÉ. »

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