spinoza ethique
Publié le 03/10/2018
Extrait du document


«
pour vertu les larmes, les sanglots, la crainte, etc., qui sont signes d'une âme impuissante.
Au contraire, plus
nous sommes affectés d'une plus grande joie, plus nous passons à une perfection plus grande, c'est-à-dire
qu'il est d'autant plus nécessaire que nous participions de la nature divine.
C'est pourquoi, user des choses et
y prendre plaisir autant qu'il se peut (non certes jusqu'au dégoût, car ce n'est plus y prendre plaisir) est d'un
homme sage.
C'est d'un homme sage, dis-je, de se réconforter et de réparer ses forces grâce à une nourriture
et des boissons agréables prises avec modération, et aussi grâce aux parfums, au charme des plantes
verdoyantes, de la parure, de la musique, des jeux du gymnase, des spectacles, etc., donc chacun peut user
sans faire tort à autrui.
Le corps humain, en effet, est composé d'un très grand nombre de parties de nature
différente, qui ont continuellement besoin d'une alimentation nouvelle et variée, afin que le corps dans sa
totalité soit également apte à tout ce qui peut suivre de sa nature (...).
C'est pourquoi cette ordonnance de la vie
est parfaitement d'accord et avec nos principes et avec la pratique commune.
«.
»
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