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Stendhal

Publié le 06/05/2015

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Le roman Stendhal Le Rouge et le Noir Cette scène fameuse donne l'exemple de la force et de la subtilité avec laquelle Stendhal met en scène les développements de la passion amoureuse. Dans cette page qui lance la relation entre Julien et Mme de Rênal, le romancier met en lumière le décalage propre à la passion elle-même. Les deux personnages ont beau être d'emblée à l'unisson, leur coeur ne peut battre au même rythme. Julien est tout entier pris par le courage qu'il lui faut pour oser un tel geste. L'humiliation d'être refusé se double ici du scandale et du ridicule. Or ce courage absorbe toute son énergie : il oublie d'aimer. Seul...
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« Le Rouge et le Noir Cette scène fameuse donne l ’exemple de la force et de la subtilité avec laquelle Stendhal met en scène les développements de la passion amoureuse.

Dans cette page qui lance la relation entre Julien et Mme de Rênal, le romancier met en lumière le décalage propre à la passion elle-même. Les deux personnages ont beau être d’emblée à l ’unisson, leur cœur ne peut battre au même rythme. Julien est tout entier pris par le courage qu’i l lui faut pour oser un tel geste.

L’humiliation d’être refusé se double ici du scandale et du ridicule.

Or ce courage absorbe toute son énergie : i l oublie d’aimer. Seule Mme de Rênal peut s’abandonner au bonheur fou d’aimer et d’être aimée.

Elle ne se doute pas que Julien, en saisissant sa main, n’a pensé qu’à son héros, Napoléon.

Julien, lui, ne se rend pas compte que Mme de Rênal a remis d’elle-même sa main dans la sienne.

I l faudra que Julien traverse bien des épreuves pour accéder à la vérité de cet amour.

C’est en prison dans les bras de Mme de Rênal, alors qu’il ne lui reste que deux mois à vivre, alors qu’i l a renoncé à toute gloire, qu’i l connaît le bonheur d’aimer vraiment. Le romancier et son héros Balzac, l ’un des rares à admirer la Chartreuse dès sa parution, a loué la magnifique esquisse de Waterloo.

En effet, en adoptant le point de vue de son personnage, Stendhal fait voler en éclat les habituelles scènes de bataille.

On ne voit, on n’entend, on ne ressent ce qui arrive à Fabrice.

La représentation de la réalité en est bouleversée : les grands desseins d’une bataille décisive pour l ’avenir de l ’Europe se perdent dans la confusion des moments hasardeux.

Dans la boue, le bruit et le sang, la page, criante de vérité, fait voir comme jamais les horreurs de la guerre. Stendhal n’a pas hésité à sourire de son héros qui rêve d’amitié chevaleresque et sublime et qui, l ittéralement, n’y voit que du feu.

Mais i l montre aussi son courage, son goût de la fraternité.

Le romancier, en se l imitant à ce que voit Fabrice, semble perdre le sens de l ’Histoire.

Mais, par des faits précis, i l montre que la guerre n’est « plus ce noble élan d’âmes aimantes de la gloire ». La bataille de Waterloo, telle qu’elle est évoquée par Stendhal dans la Chartreuse de Parme sonne bien la fin de l ’empire, de la révolution. II.

Balzac Dans les romans qui constituent la Comédie humaine, Balzac met en scène près de 4 000 personnages, dont certains réapparaissent d’un roman à un autre, créant ainsi l ’unité d’un univers familier au lecteur.

Chacun connaît un destin individuel, singulier, tout en étant représentatif de l ’environnement social dont i l est issu.

Les personnages deviennent des types humains qui s’inscrivent avec force dans la mémoire du lecteur. Chaque héros est habité par une passion qui domine son existence : l ’énergie formidable de Vautrin, bagnard évadé devenu policier ; l ’ambition d’Eugène de Rastignac ; l ’avarice du père Grandet ; la froideur et la passion de la duchesse de Langeais ; le génie f inancier du baron de Nucingen… Tous prennent vie sous la plume du romancier.

Au point que Balzac, sur son l it de mort, appelle à son chevet le médecin qu’i l a imaginé dans son œuvre, le docteur Horace Bianchon.

II I.

Hugo. »

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