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Suis-je ce que j'ai conscience d’être ?

Publié le 04/04/2012

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conscience

INTRODUCTION
 L’homme est le seul être vivant à avoir conscience d ‘être un homme, de vivre, puis de mourir. Parmi tous les caractères définissant l'homme, la conscience apparaît comme le plus essentiel, par elle il sait qu'il existe, que le monde autour de lui existe. Grâce à cette conscience, il s’étonne, interroge, doute, cherche à comprendre et à apprendre. C’est à partir de la conscience que l’homme se construit.                                                                  La conscience surgit lorsque l’enfant dit « je « pour la première fois, lorsqu’il se sépare du monde fusionnel dans lequel il est plongé depuis sa naissance. Cette rupture radicale et irrémédiable va permettre l’émergence de la réflexion et du savoir. D’ailleurs l’étymologie du mot conscience est cum-scienta ce qui signifie avec savoir. Ainsi, être conscient c’est savoir.                                                                                                                               En philosophie, on distingue la conscience psychologique qui se retrouve dans les expressions « avoir, perdre, prendre conscience « et la conscience morale qui est une sorte de juge intérieur de la pensée et de l’action et qui évalue ainsi le bien et le mal.               Le sujet nous invite à réfléchir sur le problème du rapport entre la conscience psychologique (intuition plus ou moins claire de nos états et de nos actes) et le psychisme (l’être).

conscience

« l’essence de l’homme c’est sa conscience, synonyme de pensée qui est donc une connaissance immédiate de soi-même. De plus, Descartes montre que la conscience est réflexive c’est a dire qu’elle peut avoir pour objet elle même.

La conscience réflexive est la conscience d’avoir conscience de quelque chose, donc la conscience de nos pensées, de ce qui se passe en nous.

Le fait que la conscience soir réflexive permet l’introspection c’est a dire l’examen du Moi, la réflexion de moi même sur mon psychisme et ainsi la connaissance de Moi.

De nombreux auteurs ont utilisé cette conscience réflexive afin de faire partager le récit de leurs propres vies, de dresser un bilan, de se justifier par rapport à un acte commis ou encore afin de mieux se comprendre.

Comme par exemple St augustin et Rousseau dans Les Confessions, Montaigne dans Les Essais, ou encore Sartre dans Les Mots. II) Montrer que si la conscience permet de me connaître, cette connaissance et toutefois lacunaire.

Il existe donc une part d’inconnu en nous : « l’inconscient » La conscience permet certes de me connaître mais cette connaissance est toutefois lacunaire. La conscience que j'ai de moi-même n'est peut-être qu'une réalité illusoire masquant la réalité sur ce que je suis. De nombreux phénomènes arrivent sans que la conscience en soit avertie.

Dans la Lettre a Chanut, Descartes soulève le problème de l’inconscient.

Il interroge le fait que tout homme est porté à agir sans forcément savoir ce qui le pousse à agir d’une manière plutôt que d’une autre.

Il met en relief dans cette lettre la force des souvenirs cachés.

Par exemple, je croirais avoir choisi en toute liberté mes opinions politiques ou religieuses alors qu'en réalité elles ne seront que le fruit de mon éducation.

La conscience de soi et du monde extérieur est donc parfois trompeuse et source d’illusions. Dès le 17 e, Leibniz, a répondu à Descartes que l’on ne pouvait pas rendre compte du psychisme, et même du comportement en général, sans reconnaître l'existence de pensées inconscientes.

Cette idée est également partagée par Freud, qui affirme que l’inconscient peut maitriser les actes des hommes.

Freud remarque en effet que tout notre vie ne se limite pas à la conscience et qu'il se produit dans notre comportement des phénomènes qu'aucune décision de la volonté consciente ne peut expliquer : rêves, actes manqués, lapsus ou encore phénomènes compulsionnels.

Freud voit dans ces phénomènes l'expression déguisée de désirs refoulés par l'influence sur notre psychisme des interdits sociaux et familiaux qui nous ont été inculqués dans notre prime enfance, celle dont nous ne nous souvenons pas.. »

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