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Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?

Publié le 13/02/2013

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Introduction :
Suis-je ce que j’ai conscience d’être ? Selon Alain, la Conscience : « C'est le savoir revenant sur lui-même et prenant pour centre la personne humaine elle-même, qui se met en demeure de décider et de se juger. « Définitions. Il semble alors légitime d’affirmer que l’Homme est bel et bien ce qu’il a conscience d’être puisqu’il se retrouve seul juge de lui-même. Or, il parait évident que l’individu ne soit pas en constante évaluation et analyse de son être pour parvenir à déterminer si ce qu’il a conscience d’être est, ou au contraire n’est pas. Il arrive certes que l’on se prend soi-même comme objet de pensée, que l’on soit en pleine conscience réflexive, en introspection mais l’on demeure dans une ipséité naturelle. L’homme est en effet le pôle de stabilité de la conscience car le sujet reste identique à lui-même tandis que les objets n’ont de cesse de se modifier. Il apparait donc plus difficile de se penser soi-même, car l’on se retrouve à la fois sujet pensant et sujet pensé. En effet, la conscience étant la réunion d’un sujet pensant et d’un objet pensé se constituer soi-même comme objet relève du miracle car notre subjectivité reprendra toujours le dessus. Mais puis-je être inconscient de ce que je suis ?

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« Nous avons vu que l’homme pouvait savoir ce qu’il est par le biais de la conscience à un moment précis lorsqu’il se retrouve sujet de sa propre pensée et qu’il fait l’effort de se constituer comme tel.

Notons toutefois que l’individu est composé de nombreuses facettes, qu’il est multiple suivant les situations.

Dans ce cas, une limite nous interpelle … L’homme est -il réellement conscient de ce qu’il est ? Partie 2 : IL n’y a jamais de moi absolument et définitivem ent constitué, toutefois le passé qui le constitue n’est jamais une prison, une aliénation.

Je suis donc ceci ou cela et je ne suis pas à la fois.

L’homme incarne un rôle qui ne définit pas son identité intérieur, l’homme est pluriel, pouvant incarner l’en fant de ses parents, l’époux de sa femme, le frère de sa sœur et le père de ses enfants.

Sartre nous dit dans L’être et le Néant que l’origine du risque de mauvaise foi « c’est que la conscience, est ce qu’elle n’est pas et n’est pas ce qu’elle est ».

L’ho mme a la capacité de jouer avec ce qu’il est : en d’autres termes de ne pas être ce qu’il est, et d’être ce qu’il n’est pas à la fois.

Pour Sartre il n’y a pas en l’homme trois différentes instance psychiques qui se joueraient de lui comme Freud a pu le démontrer, mais il se trouve être un être multiformes, toujours en transformation, en non - adéquation avec lui -même.

Par exemple : Lorenzaccio dans la pièce de Musset du même nom, joue à être mauvais pour s’approcher du prince dont il veut initialement venge r un proche.

Lorenzaccio finit par devenir aussi dépravé que le prince : il finit par croire être ce qu’il a d’abord joué à être et fait porter au prince la responsabilité de ses actes.

Autrement dit la mauvaise foi suffirait à expliquer la duplicité de la personne humaine et à comprendre la conscience humaine.

L’homme ne peut donc que jouer à être quelqu’un et essayer de ne pas se prendre au jeu.

Sartre utilisera d’ailleurs l’exemple du garçon de café qui ne serait que cela et en oublierais d’être quelq u’un d’autre.

Le sujet constitutif de l’ipséité n’existerait pas.

Il n’y aurait pas de sujet identique à lui -même dans le temps, pas d’identité.

Mais plutôt une capacité liée à la mauvaise foi d’être plusieurs.

Transition : La mauvaise foi joue donc un r ôle prépondérant dans la personne que je suis et parallèlement dans celle que je décide d’être inconsciemment.

Il n’y aurait donc pas de sujet identique à lui -même.

Mais au-delà du fait de savoir qui l’homme est, ne devrait -il pas d’avantage connaître qui il est ? Partie 3 : L’essentiel de cette idée se trouve dans l’injonction delphique « Connais -toi toi-même » (inscrite sur le temple de Delphes et attribuée à tort à Socrate) et qui nous ordonne de nous décrypter nous -même en étant attentif à toutes les manifestations de notre âme et psyché.

Seul l’homme est dans la capacité de prendre conscience de ses limites, de ce qu’il est, de ce qu’il doit changer pour être meilleur et même de ce qui lui semble bon au point de ne pas être changé.

En faisant abstrac tion de tout ce qui dans le « je », n’est pas personnel, cette injonction nous invite à connaître notre véritable identité.

Pareillement Kant nous dira «… je me connais seulement tel que je m'apparais à moi -même.

La conscience de soi même n'est donc pas encore, il s'en faut une connaissance de soi même.

» Dans La Critique de la raison pure.

L’homme en générale sait qui il est, et cela relève de la subjectivité c’est pourquoi encore faut -il aller au-delà pour tenter d’avoir un avis objectif sur nous -même qui nous permettra de nous connaître d’avantage et avec plus de réalité ou du moins de vérité.

Le sujet se doit de chercher à se connaître pour pouvoir évoluer, et doit aussi savoir se maîtriser.

Avoir conscience de ce. »

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