Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?
Publié le 15/12/2012
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«
I- En quoi suis-je ce que j'ai conscience d'être ?
A : Je suis et j'ai conscience de l'être.
Dans Les Méditations métaphysiques , Descartes en quête de la vérité
certaine, entreprend de soumettre tout son savoir à l'épreuve du doute car il
est le seul moyen d'accéder au vrai.
Et l'unique certitude qui résiste au doute
est celle du " Cogito ergo sum " : Je pense donc je suis . Il cherche à d éterminer le
fondement m
ême de la connaissance, quelque chose dont il ne puisse pas
douter.
En remettant tout en cause, il s'aper
çoit qu'il ne trouve aucune
certitude mise
à part une seule : qu'il existe. Il en arrive alors à la conclusion
que pour douter de quelque chose, il faut qu'il y ait quelqu'un qui doute.
A
partir de là, la conscience apparaît comme le fondement de toute
connaissance.
C'est elle qui me fait me rendre compte que non seulement
j'existe, mais encore de qui je suis, c'est-à-dire, toujours selon Descartes " une
chose qui pense ".
Poser ainsi la conscience comme fondement de la
connaissance, c'est affirmer la transparence du sujet
à luim ême.
C'est en
elle que prend racine le sentiment de l'existence.
Depuis Descartes, la
tradition philosophique pose la conscience comme source de connaissance
et de v
érit é.
La conscience de soi est la premi ère v érit é absolue : je suis,
j'existe, l
à est la premi ère certitude de la conscience de soi. Aussi, Hegel dit
que l'homme, parce qu'il est esprit poss
ède une double existence car il existe
au m
ême titre que les choses de la nature, mais aussi il existe pour lui, il se
comtemple parce qu'il se repr
ésente à luim ême.
L'homme existe et se voit
exister
à travers le miroir que repr ésente la conscience de soi.
B : Je suis un être pensant et j'ai conscience de ma pensée
Ma conscience me dit que je suis, que j'existe mais elle me dit aussi
que je suis une chose qui pense.
Pour Descartes, une chose est quelque
chose qui n'a besoin de rien pour exister, il considère qu'il y a deux sortes de
choses, les choses étendues, et les choses inétendues tel que l'âme dont la
caractéristique est de penser.
Pour lui, nous sommes donc d'abord un esprit.
»
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