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Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?

Publié le 15/12/2012

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Suis-je ce que j'ai conscience d'être ? Introduction : Je me conçois comme généreuse mais je ne donne pas pour autant d'argent aux SDF que je croise dans la rue. Dans ce cas, ce que je suis réellement ne coïncide pas à ce que je pense être. Cependant, quand je me regarde dans un miroir, j'ai conscience de mon corps, quand je vois un serpent, j'ai conscience que j'en ai peur. Je ne suis pas toujours tel que je le crois et ma conscience peut me communiquer des informations fausses ou incomplètes sur ce que je suis véritablement. La conscience, par définition est la connaissance savante que j'ai de moi-même , de mes états, de mes actes, de ce que je suis ainsi que du monde qui m'entoure. La conscience est donc un pouvoir de représentation qui me met immédiatement en rapport avec moi-même. Mais la vision de moi-même que me donne ma conscience est-elle vraie ? Suis-je seulement ce que ma conscience me montre de moi ? Ma conscience est ce qui me permet de savoir qui je suis et ce que je suis parce que telle est précisément sa fonction et tel est son sens même : connaissance de soi. Néanmoins, je ne peux m'empêcher de constater que je ne me connais pas parfaitement, et donc que la conscience ne me renvoie pas toujours une image exacte et complète de ce que je suis réellement. Puis-je alors dire avec certitude que je suis ce que j'ai conscience d'être et que l'image de moi-même que me renvoie la conscience reflète pleinement ce que je suis ? Le problème que je me pose est donc puis-je me fier entièrement à ma conscience lorsqu'il s'agit de me connaître ou a t-elle des limites sur la connaissance de moi-même ? Pour y répondre, nous procéderons à une argumentation sur trois parties. Pour commencer nous verrons en quoi je suis ce que j'ai conscience d'être en déterminant les certitudes de la conscience de soi par l'identité entre ce que je s...

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« I- En quoi suis-je ce que j'ai conscience d'être ? A : Je suis et j'ai conscience de l'être.

Dans Les Méditations métaphysiques , Descartes en quête de la vérité certaine, entreprend de soumettre tout son savoir à l'épreuve du doute car il est le seul moyen d'accéder au vrai.

Et l'unique certitude qui résiste au doute est celle du " Cogito ergo sum "   :  Je pense donc je suis . Il cherche à d éterminer le   fondement   m ême   de   la   connaissance,   quelque   chose   dont   il   ne   puisse   pas   douter.

  En   remettant   tout   en   cause,   il   s'aper çoit   qu'il   ne   trouve   aucune   certitude mise  à part une seule   : qu'il existe. Il en arrive alors  à la conclusion   que   pour   douter   de   quelque   chose,   il   faut   qu'il   y   ait   quelqu'un   qui   doute.

  A partir de là, la conscience apparaît comme le fondement de toute connaissance.

C'est elle qui me fait me rendre compte que non seulement j'existe, mais encore de qui je suis, c'est-à-dire, toujours selon Descartes " une chose qui pense ".

  Poser   ainsi   la   conscience   comme   fondement   de   la   connaissance,   c'est   affirmer   la   transparence   du   sujet   à  lui­m ême.

  C'est   en   elle   que   prend   racine   le   sentiment   de   l'existence.

    Depuis   Descartes,   la   tradition   philosophique   pose   la   conscience   comme   source   de   connaissance   et   de   v érit é.

  La   conscience   de   soi   est   la   premi ère   v érit é  absolue   :   je   suis,   j'existe, l à est la premi ère certitude de la conscience de soi. Aussi, Hegel dit   que l'homme, parce qu'il est esprit poss ède une double existence car il existe   au m ême titre que les choses de la nature, mais aussi il existe   pour lui, il se   comtemple   parce   qu'il   se   repr ésente   à  lui­m ême.

  L'homme   existe   et   se   voit   exister  à travers le miroir que repr ésente la conscience de soi.  B : Je suis un être pensant et j'ai conscience de ma pensée Ma conscience me dit que je suis, que j'existe mais elle me dit aussi que je suis une chose qui pense.

Pour Descartes, une chose est quelque chose qui n'a besoin de rien pour exister, il considère qu'il y a deux sortes de choses, les choses étendues, et les choses inétendues tel que l'âme dont la caractéristique est de penser.

Pour lui, nous sommes donc d'abord un esprit. »

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