Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?
Publié le 05/01/2013
Extrait du document


«
en effet posé l'idée selon laquelle la conscience se suffisant à elle-même, « je » ne serait qu'un esprit vagabond,
sans enveloppe corporelle.
Sa doctrine pourrait se résumer à ces quelques paroles inscrites dans son oeuvre «
Le discours de la méthode » (1637) : « je pense donc je suis ».
Je suis en mesure de penser, donc j'existe.
Dans
un monde où je peux douter de mes sens, de la science, des mathématiques, de la logique, des règles
physiques et chimiques, le seul objet me permettant de justifier mon existence est ma conscience.
Toute
conscience serait pensante, et toute pensée serait conscience.
Descartes explique le rejet de ses sens en
faisant intervenir un démon.
Ce dernier se jouerait de nous et maquillerait nos sens afin de nous induire en
erreur.
Mais il ne dispose pas de la capacité à nous empêcher de réfléchir.
En suivant cette piste, nous serions
alors en mesure d'affirmer que nous avons conscience de ce que nous sommes, et que nous sommes très peu
en comparaison de la quantité d'illusions que nous rejetons dans notre raisonnement.
Nous avons vu dans cette première partie qu'en rejetant un nombre considérable (et presque total) de variables,
nous avions totalement conscience de ce que nous sommes, pour la simple raison que nous disposons de la
capacité de réflexion.
L'une de ses variables, pourtant très importante, n'a cependant pas été mentionnée.
Nous
avons en effet parlé de la conscience, mais qu'en est-il de l'inconscient ?
Sigmund Freud (1856 - 1939) était un neurologue Autrichien, aujourd'hui considéré comme l'un des pères
fondateurs de la psychanalyse.
D'après lui, la maladie de l'esprit réside dans l'esprit et non dans le corps, ce
qui semblait à son époque être un fait indéniable.
Les malades mentaux étaient ainsi soignés par le corps, sans
qu'on cherche véritablement à expliquer leur mal-être.
Si l'esprit peut abriter une maladie, alors celle-ci doit être
cachée, donc hors de la conscience.
Lors de ses nombreux travaux, il a établi une théorie expliquant la notion
d'inconscient, et son fonctionnement.
Il existerait alors trois entités : le Ça et le Surmoi, appartenant à
l'inconscient, et le Moi, appartenant au conscient.
Le Ça serait composé de deux types de pulsions, soit
sexuelles, soit destructrices (Eros et Tanatos).
Le Surmoi, faisant office de pare-feu, accepterait ou refoulerait
ces pulsions, qui seraient alors déguisées puis assouvies (ce qu'il nomme la sublimation).
Prenons un exemple
afin d'illustrer ceci.
Si le Ça exprime l'envie de tuer autrui, le Surmoi déguiserait cette pulsion afin de la faire
passer pour une envie de pratiquer un sport de combat, par exemple, ce que le Moi accepterait de faire.
Il y
aurait alors sublimation de la pulsion par le Surmoi.
Cette explication de sa théorie, qu'elle soit partagée ou.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- La conscience de soi rend-elle libre ? (Corrigé) Problématisation
- Commentaire Texte Bergson L'évolution créatrice, l'élan vital et la conscience
- expose sur la conscience
- La conscience de soi suppose-t-elle autrui ?
- LA CONSCIENCE (résumé)