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Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?

Publié le 05/01/2013

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conscience
Avant de répondre à la question qui nous est posée, nous devons nous demander quelle est sa portée. En effet, « conscience « a ici plusieurs significations. Dans ce sujet, il s'agit de la conscience de soi, c'est-à-dire de l'intuition qu'à l'esprit de son état et de ses actes. Quant à « suis-je «, il ne faut pas penser que ce terme ne s'applique qu'à nous-même, mais plutôt qu'il désigne toute personne ou toute chose pensante, consciente, capable de dire « je «. La question posée « suis-je ce que j'ai conscience d'être ? « présuppose ainsi que j'ai conscience d'être quelque-chose. À première vue, nous serions tenté de répondre que nous nous connaissons, donc qu'effectivement, nous sommes conscients de ce que nous sommes. Mais mon être correspond-il réellement à la saisie que j'en ai ? Ce que je suis « réellement « correspond-il a cette image que j'ai de moi-même ? Cette image est-elle vraie et complète, ou incomplète voire fausse ? C'est tout le problème auquel nous allons tenter de répondre. Dans un premier temps, nous expliqueront la pensée de Descartes, selon lequel nous avons entièrement conscience de notre condition. Puis, dans un second temps, nous verrons que Freud apporte une nouvelle inconnue à l'équation, en introduisant la notion d'inconscient. Au terme de ce raisonnement, nous réfléchirons à ce qui semble le plus envisageable entre les deux théories développées par ces philosoph...

conscience

« en effet posé l'idée selon laquelle la conscience se suffisant à elle-même, « je » ne serait qu'un esprit vagabond, sans enveloppe corporelle.

Sa doctrine pourrait se résumer à ces quelques paroles inscrites dans son oeuvre « Le discours de la méthode » (1637) : « je pense donc je suis ».

Je suis en mesure de penser, donc j'existe.

Dans un monde où je peux douter de mes sens, de la science, des mathématiques, de la logique, des règles physiques et chimiques, le seul objet me permettant de justifier mon existence est ma conscience.

Toute conscience serait pensante, et toute pensée serait conscience.

Descartes explique le rejet de ses sens en faisant intervenir un démon.

Ce dernier se jouerait de nous et maquillerait nos sens afin de nous induire en erreur.

Mais il ne dispose pas de la capacité à nous empêcher de réfléchir.

En suivant cette piste, nous serions alors en mesure d'affirmer que nous avons conscience de ce que nous sommes, et que nous sommes très peu en comparaison de la quantité d'illusions que nous rejetons dans notre raisonnement. Nous avons vu dans cette première partie qu'en rejetant un nombre considérable (et presque total) de variables, nous avions totalement conscience de ce que nous sommes, pour la simple raison que nous disposons de la capacité de réflexion.

L'une de ses variables, pourtant très importante, n'a cependant pas été mentionnée.

Nous avons en effet parlé de la conscience, mais qu'en est-il de l'inconscient ? Sigmund Freud (1856 - 1939) était un neurologue Autrichien, aujourd'hui considéré comme l'un des pères fondateurs de la psychanalyse.

D'après lui, la maladie de l'esprit réside dans l'esprit et non dans le corps, ce qui semblait à son époque être un fait indéniable.

Les malades mentaux étaient ainsi soignés par le corps, sans qu'on cherche véritablement à expliquer leur mal-être.

Si l'esprit peut abriter une maladie, alors celle-ci doit être cachée, donc hors de la conscience.

Lors de ses nombreux travaux, il a établi une théorie expliquant la notion d'inconscient, et son fonctionnement.

Il existerait alors trois entités : le Ça et le Surmoi, appartenant à l'inconscient, et le Moi, appartenant au conscient.

Le Ça serait composé de deux types de pulsions, soit sexuelles, soit destructrices (Eros et Tanatos).

Le Surmoi, faisant office de pare-feu, accepterait ou refoulerait ces pulsions, qui seraient alors déguisées puis assouvies (ce qu'il nomme la sublimation).

Prenons un exemple afin d'illustrer ceci.

Si le Ça exprime l'envie de tuer autrui, le Surmoi déguiserait cette pulsion afin de la faire passer pour une envie de pratiquer un sport de combat, par exemple, ce que le Moi accepterait de faire.

Il y aurait alors sublimation de la pulsion par le Surmoi.

Cette explication de sa théorie, qu'elle soit partagée ou. »

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