Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?
Publié le 14/05/2013
Extrait du document


«
Mais l’homme peut se révéler étranger à lui-même, il peut avoir l’impression
d’être devenu quelqu’un d’autre.
Notre conscience peut donc nous tourmenter en
nous reprochant des actes ou des pensées que nous n’avons pas voulus.
Ce que je pense être moi n’est pas forcément ce que je suis objectivement.
Je ne
suis pas le seul juge de ma personne.
Les gens qui m’entourent, ma famille, mes
amis, me jugent aussi et c’est en me jugeant qu’ils se feront une idée de ce que je
suis.
Nous sommes donc conscients de ce que nous sommes à travers le regard des
autres.
Ils nous permettent de mieux nous comprendre ou peuvent même nous donner
l’occasion de nous réaliser.
Ils nous obligent à nous juger, à nous remettre en
question.
Des sentiments nouveaux peuvent se réveiller en nous, comme la honte ou
le regret.
Il faut donc se confronter aux autres pour apprendre à mieux se connaitre.
Le regard
d’autrui peut nous surprendre, comme son jugement d’ailleurs.
On suppose que
chaque individu a une bonne connaissance de soi puisqu’il a conscience de ce qu’il
est.
Pourtant comme il vient d’être expliqué, il n’est pas certain que tout individu se
rende bien compte des pulsions qui l’animent et c’est donc souvent sous le coup du
jugement d’autrui que l’on en vient à réaliser ce que nous sommes réellement.
D’après Sartre « Autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même ».
Nombre de mécanismes inconscients viennent aussi troubler la connaissance que
j’ai de moi-même.
Le phénomène inconscient nous indique en effet qu’il existe une
part de nous-même à laquelle nous n’avons pas accès, le subconscient.
Il est des
situations où l’homme semble s’échapper à lui-même.
Il y a, en l’homme une part à
laquelle il n’a pas accès, une part hors de contrôle.
Selon Freud, l’homme s’échappe
à lui-même dans beaucoup de situations car il ne s’identifie pas seulement à sa
conscience.
Le rêve ou l’acte manqué sont des signaux envoyés par l’inconscient.
Ils
peuvent être la réalisation d’un désir profond.
Ne pas être conscient c’est être endormi.
C’est comme le somnambule qui ne se
perçoit pas ou le schizophrène qui ne ramène pas à lui ses actes.
Il ne pense pas que
c’est lui qui agit.
Pour Freud « la conscience n’est que la partie émergée de
l’iceberg » C’est l’inconscient qui le plus souvent guide nos actes mais nous n’en
n’avons pas conscience.
C’est pourquoi on ne peut pas vraiment se connaitre soi-
même totalement.
L’image que l’on a de soi ne prend pas en compte la totalité de
notre être.
Selon Freud notre psychisme est pour l’essentiel inconscient, il est donc
clair que la conscience de soi ne peut pas être le seul moyen de se connaitre.
Pour conclure, on peut donc dire que la conscience de soi n’est pas une
connaissance de soi.
En effet il ne suffit pas d’être soi-même pour se connaitre.
La.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- La conscience de soi rend-elle libre ? (Corrigé) Problématisation
- Commentaire Texte Bergson L'évolution créatrice, l'élan vital et la conscience
- expose sur la conscience
- La conscience de soi suppose-t-elle autrui ?
- LA CONSCIENCE (résumé)