Devoir de Philosophie

Suis-je ce que j'ai conscience d'être

Publié le 11/05/2011

Extrait du document

conscience
La conscience est la connaissance que l’homme a de ses pensées de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu’elle a de faire retour sur elle-même, est toujours conscience de soi. C’est elle qui fait de l’homme un sujet, capable de penser le monde qui l’entour. Etre peut désigner un verbe mais aussi l’Etant (ce qui est) ou encore ce qu’est une chose, son essence. Je me conçois comme généreux, mais je ne donne pas d’argent aux sans abris. Pour autan, j’ai conscience d’être peureux mais j’ai défendu une vielle dame qui se faisait agresser dans la rue. Mon être ne semble pas correspondre à la conscience que j’en ai. Cependant j’ai conscience de descendre du singe, d’exercer des études lambda, de pratiquer le basket, d’être nul en mathématique ou encore d’avoir peur des guêpes. Rien n’est venu démentir jusqu’alors ces caractéristiques. Or pour me connaitre moi-même je devrai pouvoir me regarder. Mais cela est impossible. Ma conscience se construit à partir d’une idée, d’une représentation que je me fais de moi-même. Cette idée correspond-elle avec ce que je suis réellement ? Cela pose problème. Dans un premier temps nous verrons que selon Sartre, oui je suis ce que j’ai conscience d’être, puis dans un second temps, nous verrons que je ne suis pas exactement tel-que je m’aperçois à travers ma conscience, et enfin nous nous demanderons si je ne suis pas en réalité tout autre chose que ce dont j’ai conscience d’être. 
conscience

« nous obligent-elle pas à être quelqu'un d'autre ? D'après Hume, je ne suis pas exactement tel que je m'apparais à travers ma conscience.

Pour lui, quand jeregarde en moi, je trouve d'abord des impressions.

Lorsque je dis « j'ai mal », j'observe d'abord une perception.

J'aiconnaissance de mon mal qu'après avoir eu son impression.

Avant de se dire « je me suis brûlée » on a l'impressionde mal et de chaleur.

Contrairement à Sartre, Hume dit que mes yeux ne peuvent pas se voir eux-mêmes et de lamême manière, la conscience ne peut pas se voir.

Au fond, je ne suis qu'un flux de perceptions ; Je ne connais pasdu moi substance, ni de la nature de l'âme, ni de la pensée, je ne connais que des choses qui se succèdent.

Le moiest une reconstruction rétrospective faite à partir de ce flux.

Le moi est un produit de l'imagination, en effet, jeprend des synthèses de flux et j'en fait une image.

Je suis tout simplement mon histoire.

Pour Kant, il existe le moiempirique c'est-à-dire mon histoire qui se déploie dans le temps, la mémoire.

Kant pense aussi que la conscience àune fonction de synthèse des histoires.

Ainsi Hume et Kant pensent que je ne suis pas exactement ce que j'aiconscience d'être, car la conscience a une fonction de synthèse.

Elle sélectionne certains flux pour en développerune image.

C'est pourquoi on peut se penser généreux sans donner de l'argent aux sans abris.

La conscience n'apas retenu ce flux mais peut-être celui où je partageais ma part de gâteau au chocolat. Mais si la conscience sélectionne réellement des flux, n'est-il pas possible qu'elle puisse en oublier ? Si se connaitrec'est connaitre son histoire, alors est ce que je me connais ? Ni a-t-il pas des souvenirs perdus ? Ne suis-je pas tout à fait autre chose que ce dont j'ai conscience d'être ? Freud pose le cas de l'inconscient.L'inconscient c'est l'inconnu.

Ce dernier n'a-t-il pas une influence sur mon influence ? Freud s'intéresse à plusieurscomportements que la science ne traite pas et qui sont non rationalisable, comme le rêve, le délire du fou, lemalade mental… Il veut montrer la forme de logique et la compréhension des ces actes.

Prenons l'exemple dulapsus.

Un président de réunion informe ses collègue que la « séance est close » alors qu'elle n'a pas encorecommencé.

Freud nous dit que ce n'est pas un accident mais plutôt le conflit intérieur entre deux tendances.L'homme ici n'a pas pu se retenir de dire cela.

Il voulait sûrement que la réunion se termine avant même qu'ellen'ait commencée.

S'il en avait eu conscience, il ne l'aurait pas dit.

Freud s'est occupé d'un car particulier : Anna Oqui devait prendre soin de son père gravement malade.

Ana est attente par plusieurs symptômes.

Freud en adéduit qu'elle avait retenu trop d'émotion ? Elle les a retenus, mais elles n'ont pas disparus.

Elle se sent coupabled'avoir eu le désir d'être heureuse, cette culpabilité va ressortir par des symptômes.

Tous ces symptômes sortentde l'inconscient d'Anna O, elle n'a pas su trouver de réponse à son problème sans l'aide de Freud.

Oublier ce n'estpas faire disparaitre, connaitre ce qui nous détermine c'est pouvoir nous en libérer.

Mon problème c'est vivre avecmoi-même, être a avec mon histoire.

Freud étudie aussi les rêves, il dit que l'interprétation des rêves est la voieroyale de la connaissance de l'inconscient.

C'est l'expression symbolique de quelque chose.

Si je rêve d'une bonnenote en mathématique, c'est qu'inconsciemment j'aimerai vraiment avoir une bonne note.

C'est un désir refoulé.Contrairement à Sartre, Freud pense que les désirs sont déterminés par un caractère.

Ainsi nous avons vue que jene suis pas du tout ce que j'ai conscience d'être car je suis fait de pleins de désirs et de comportements nonexplicables au premier abord. Nous avons vu dans un premier temps que je suis ce que j'ai conscience d'être selon Sartre, car je peux meregarder dans un miroir, et à partir du moment où je sais ce que je suis, je peux changer, je suis donc libre.Ensuite, nous avons vu, d'après Hume et Kant, que je ne suis pas exactement tel que je m'apparais à travers maconscience, car je suis fais de synthèse de flux que ma conscience sélectionne, et enfin, nous avons vu selonFreud que je ne suis pas du tout ce que j'ai conscience d'être car nous avons une partie de nous qui estinconsciente, les rêves, par exemple sont le témoin de cette partie.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles