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Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?

Publié le 02/12/2011

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conscience
A priori chacun pense bien se connaitre, connaitre ses limites, ses forces, mais la vie nous apporte des démentis, des désillusions. La conscience de soi s’avère donc intéressante pour éviter les déconvenues. N’est-ce pas d’ailleurs Saint-augustin qui invite dans les confessions au retour sur soi au « redi in te « pour atteindre la foi et la vérité intérieure. (Poser le sujet) Il importe donc de se demander si je suis ce que j’ai conscience d’être ? (poser le plan) Est-ce que la conscience ne me renseigne pas précisément sur ce que je suis ? Mais alors comment expliquer les surprises nous concernant ? Doit-on laisser alors dans l’obscurité ce qui échapperait au domaine de la conscience, ou peut-on apprendre à se connaitre et si oui comment et dans quelles limites ? Tout d’abord débutons par l’opinion commune qui nous pousse à croire spontanément que nous pensons bien nous connaitre, de là on pourrait inférer la définition de la conscience en général qui est ce qui nous accompagne quotidiennement, c’est la capacité qui est en nous de nous rendre compte de ce que nous vivons et ce au fur et à mesure que nous le vivons. La conscience apparait donc comme la condition nécessaire et préalable de toute recherche de sens et de vérité. L’homme grâce à elle devient un sujet capable de penser le monde qui l’entoure. Définition de la pensée selon Descartes qui identifie pensée et conscience, « par le nom de pensée, je comprends tout ce qui est tellement en nous que nous en sommes immédiatement connaissants. « transparence à soi introspection Lorsqu’il entreprend de soumettre tout savoir à l’épreuve du doute, l’unique certitude qui résiste au doute est celle du cogito ergo sum : « je pense donc je suis «.

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« qu'il avait été, très jeune, amoureux d'une jeune fille qui louchait: l'amour s'était mécaniquement associé, dans soncerveau, à l'image d'une fille qui louche.

Il était vain de chercher des raisonnements inconscients pour expliquer sapassion; elle n'était que mécanique.

Le seul inconscient, c'est le corps.

Les passions sont bonnes en elles-mêmescar elles nous meuvent.

Mais si elles ne sont pas réglées par la raison, elles peuvent nous perdre, en nous menantoù nous ne devrions pas.

L'énergie passionnelle doit nous servir, non nous asservir.

Il n'y a là rien d'autre que larésurgence mécanique d'une liaison antérieure entre l'image de la petite fille et une certaine émotion quil'accompagnait ; un pli dans le cerveau rien de plus.

Là où le psychanalyste s'appliquerait à rechercher une obscuresignification symbolique et en appellerait au langage de l'inconscient, Descartes propose une explication purementmécanique pour désamorcer les passions, en prenant simplement conscience de l'origine de la passion.

Ainsi pourSpinoza, il y a en nous un élément actif qu'il baptise le conatus, c'est-à-dire l'effort par lequel chaque choses'efforce de persévérer dans son être.

Or quand ce conatus devient conscient de soi, il s'appelle désir, mais pourêtre heureux l'homme doit acquérir la vraie connaissance de ses passions, de leur origine ainsi que des loisauxquelles elles sont soumises.

L'inconscient m'échappe: mais grâce à la psychanalyse, méthode fondée surl'exploration de l'inconscient à l'aide des associations libres ; l'analyste invite le malade à raconter ses rêves et àdire les pensées qui surgissent à l'esprit.

Cette cure par la parole permet par l'interprétation et le dévoilement dansl'analyse de ramener jusqu'à la conscience les éléments psychiques refoulés, le rêve étant considéré ici comme unevoie royale.

Il faudrait à ce moment précis redéfinir la conscience dans son rapport au monde.

Pour Husserl, touteconscience est conscience de quelque chose.

C'est ce que l'on nomme l'intentionnalité qui signifie que touteconscience est tendue vers autre chose qu'elle-même.

Par exemple, je regarde dans la rue des passants sur letrottoir d'en face ; cette perception n'est pas un état intérieur, elle est un acte de ma conscience qui vise un objetdu monde extérieur.

De même, si je me souviens d'une journée passée, ce souvenir n'est pas une réalité purementintérieure, c'est un acte par lequel ma conscience se dirige vers un évènement qui a eu lieu dans le passé.

Il en estde même pour les émotions, les sentiments.

Ainsi je ne vois pas les personnes que j'aime de la même manière quecelles qui me laissent indifférent.

Nous dépassons ainsi la forme commune de la conscience.

Nous pouvons mêmedire en suivant Bergson que la « conscience signifie choix », car elle est liée au présent, au réel, à l'action.

Ce queje suis en train de faire mobilise ma conscience, par exemple tous mes souvenirs, qui peuvent m'être utiles pour agirdans le moment présent.

Bien évidemment, pendant ce temps, d'autres souvenirs restent inconscients, tous ceuxqui sont inutiles à présent.

Etre conscient ce serait finalement chercher la meilleure solution d'un problème,comprendre que je peux agir de telle ou telle manière et que de ce fait la conscience c'est la liberté.

Conclusion : On peut travailler sur nos représentations pour mieux se connaitre, un tel effort évoquant l'oracle deDelphes que Socrate fit sien « connais-toi toi-même » et ainsi nous permettre de nous libérer (consciencelibératrice) de ce qui fait que j'ai l'impression de n'être pas moi-même.

Ceci étant, des limites demeurent : on nepeut se connaitre intégralement et même ceci ne servirait à rien (ce serait sans doute même encombrant, pesant).D'ailleurs Nietzsche disait dans le Gai savoir : « L'homme, comme toute créature vivante, pense sans cesse mais ilne le sait pas ; la pensée qui devient consciente n'est que la plus petite partie.

». »

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