THESE ARGUMENTEE: L'ANGOISSE DE LA MORT.
Publié le 27/02/2008
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Il ne faut donc se
soucier ni de la mort elle-même, ni de l'attente de son heure. Une chose
absente ne peut nous troubler, et quand la mort advient, c'est que déjà nous
ne sommes plus là pour en souffrir. L'homme ne rencontre jamais sa propre
mort, et le "passage" est aussi irréel et inconsistant que l'instant présent
qui sépare le passé du futur. La mort n'est rien, comme le pur instant
présent, sans passé ni avenir : "La mort n'a par conséquent aucun rapport
avec les vivants, ni avec les morts, étant donné qu'elle n'est rien pour les
premiers, et que les derniers ne sont plus." La mort ne doit être pensée ni
comme un mal, ni comme une délivrance. Si ne pas exister n'est pas un mal,
la vie comporte des joies qui peuvent être très agréables. Vivre sagement,
ce n'est pas chercher à jouir le plus longtemps possible, mais le plus
agréablement qu'il se peut.
- Pour les stoïciens, la mort est un processus nécessaire qui ne dépend pas
de nous. Le sage ne peut donc que l'accepter, et il convient de la
dédramatiser et de l'attendre avec sérénité. C'est la philosophie qui nous
enseignera cette sérénité.
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