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« Toute vérité est-elle démontrable ? »

Publié le 15/05/2011

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Au sens primitif, la « vérité « devient très vite nominal, c'est-à-dire quelle définit généralement ce qui est vrai comme ce qui n’est pas faux, et ce qui est faux comme ce qui n’est pas vrai. La « démonstration « serait une argumentation visant à expliquer et ou à expliciter un élément posé, impliquant un raisonnement -des preuves- pour comprendre et ainsi déterminer si celle-ci est effectivement vraie ou fausse par rapport au réel.

Mais nous voyons également que dans « toute vérité «, il est supposé plusieurs modèles de vérités ; quelles sont-elles ?

La vérité pourrait se réduire à la démonstration d’une constatation inébranlable, c'est-à-dire objective donc externe à moi ; La vérité pourrait être, aussi, réduite à la démonstration de l’adéquation du réel par delà mon interprétation que j’ai de la chose, c'est-à-dire subjectif donc propre à moi ; Mais, nous pouvons constater que la vérité ne peut, également pas se réduire à la simple démonstration de la chose elle-même, puisque l’idée de celle-ci ne n’est pas la chose en question.

« Nous avons donc vu, que si la vérité réside nécessairement en sa démonstration, nous pouvons constater que celapeut être nuancé, puisqu'il n'y a pas eu de recherche pour démontrer.

Mais que la démonstration c'est faite une foisque la chose nous est parvenue. Dans cette seconde partie, nous allons développer l'hypothèse de Saint Thomas d'Aquin qui explique la vérité commel'adéquation de l' esprit et de la chose , c'est-à-dire la corrélation de mon idéologie face à la chose. Selon lui, la vérité reposerait sur l'idée que l'on a d'une chose.

Dans ce cas, nous pouvons constater la vérité dansla mesure où elle est détectée par nos sens et ainsi admise comme véridique.

C'est-à-dire que lorsque j'ai une idéeprésupposée sur une chose, j'admets quelle soit une chose et non une autre.

Donc, elle serait vraie dans ce que jepense qu'elle soit et non pas autre chose dont je lui en aurai exclue l'idée d'être. Bien évidement, l'idée des choses supposent un certain empirisme (conception selon laquelle l'idée et laconnaissance des choses découlent de notre expérience sensible).

Comme c'est avec nos idées que se base lavérité, -si j'ai l'idée que cette table est lourde- c'est que, par expérience, j'ai déjà eu l'occasion d'en porter une oude savoir qu'une table est lourde (position empiriste).

Cependant, ce n'est pas parce que mon expérience dicte mapensée qui elle, dicte ce que je pense être vrai, qu'en réalité, toutes les tables sont obligatoirement lourdes.

Donc,au moment où je pense à une chose, et que je détermine sa vérasité de manière subjective, j'affirme que c'est vrai.Mais, peut être qu'au fil du temps ce que je pensais être vrai à un moment donné, évoluera en fonction de manouvelle expérience acquise et donc changera mon avis en une nouvelle vérité.

Ainsi dans le rapport esprit/chose,nous pouvons en conclure que l'expérience serait la manifestation d'une démonstration de l'idée que nous avonsd'une chose.

La vérité d'une chose changerait d'un individu à un autre, puisque chacun à une propre idéologieaccomplie par une entité individuelle. Maintenant que nous avons vu que l'adéquation esprit/chose, passant très certainement par un empirisme parfoisinconscient, serait responsable de ce que nous appelons « la vérité », nous allons voir que l'hypothèse de SaintThomas d'Aquin, pour qu'elle soit dite « valide », il faudrait que je confronte mes idées aux choses.

Seulement, laconfrontation est limitée puisque je n'ai jamais affaire aux choses elles-mêmes, mais à ma représentation deschoses. Ainsi, dans cette troisième partie, nous allons développer l'hypothèse de Descartes qui exprime une hypothèse allantà l'encontre de celle de Saint Thomas d'Aquin.

C'est-à-dire, une vérité comme étant une démonstration purementobjective. Selon lui, rien ne nous assure que ce que l'on pense être vrai, l'est nécessairement et donc que tout cela soit réel.Dans son texte : « Discours sur le Cogito », Descartes remet tout en doute, et réduit la vie, telle que nous la connaissons sous sa forme matérielle, à sa simple idéologie, à une grande illusion, comme un « songe bien lié » .

Mais, dans ce raisonnement, une chose ne peut suivre cette logique.

Même si tous mes jugements s'avéraient tous faux, ily aurait cependant une chose dont je ne puis douter: « Je pense, donc, je suis », ce serait la seule proposition nécessairement vraie.

Ainsi, la certitude du cogito ne dit rien d'autre à part quelle est l'unique modèle de véritéselon Descartes.

Donc, pour pouvoir prétendre que la vérité serait le mélange de l'esprit et de la chose, il faudraitdémontrer que nous soyons en tant que tel identifié comme étant -objet pensant-.

Si je suis une chose, et que jepense à travers elle comme étant ce que je suis, nous pouvons en conclure que je serais, puisque je pense.

Uneidée n'a aucune des propriétés de la chose dont elle est l'idée, par exemple –l'idée du feu, ne brûle pas- .

Donccomme je ne suis pas la chose en elle-même, je ne peux démontrer qu'elle est vraie. La vérité a donc beaucoup de mal à se réduire à une simple définition. Plusieurs perspectives nous démontrent que le « vrai » s'efforce de restituer le réel, alors qu'il est indépendant del'homme.

Ainsi, la démonstration de la vérité se traduit par diverses façons, à des différents degrés : uneconstatation immuable et objective, une interprétation subjective que j'ai d'une chose…. »

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