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Toutes les injustices sont elles injustes ?

Publié le 30/11/2023

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« La taxe rose de nos jours est vu comme une injustice touchant les produits les produits touchants les produits destinés aux femmes.

Cette pratique vise à fixer des prix plus élevés pour les produits ou les services concernant les femmes même s’ils sont destinés aux hommes.

Cette pratique est considérée comme une forme d’injustice, une discrimination de genre qui suscite un sentiment d’injustice chez les individus car elle entraine un cout supplémentaire pour les femmes.

Ce qui constitue une injustice qui ne rend pas égaux les hommes et les femmes basé sur des déterminismes que les hommes et les femmes ne peuvent pas contrôler. La justice semble immédiatement confrontée à la notion d’égalité, car le fait de ne pas traiter tous les individus de la même manière selon la loi, de ne pas leur accorder les mêmes droits et opportunités, est instinctivement perçu comme une forme fondamentale d’injustice, car cela semble signifier qu’on accorde des traitements différents sans justifications. Cela suggère que les inégalités résultent souvent de déséquilibres de pouvoir, car certaines personnes pourraient ne pas accepter de renoncer à leurs droits égaux sans qu’une pression soit exercé sur elles.

Cependant il semble que certaines inégalités peuvent se justifier, comme le cas évident où l’on ne donnerait pas la même quantité de nourriture a un nourrisson qu’à un adulte, car leurs besoins individuels ne sont pas les mêmes. Par conséquent imposer une égalité totale pourrait non seulement être perçu comme une injustice, mais aussi comme tyrannique, car cela obligerait tous les individus à se conformer à un modèle standard, effaçant ainsi leurs différences.

En cherchant à éliminer les inégalités pour éviter l’injustice, on risque de commettre une injustice profonde : la tyrannie de l’uniformité. Ainsi nous nous retrouvons face à un problème, car les inégalités, bien qu’apparemment juste à première vue (en tant qu’essence de l’injustice), peuvent aussi être considérées comme une forme extrême de tyrannie, à savoir l’injustice, alors que l’on cherche à chercher à éliminer toutes les formes d’injustice. Dans un premier temps nous allons voir que toutes les inégalités sont injustes par le sentiment d’indignation qu’elles procurent, mais nous allons aussi voir dans un second temps que certaines inégalités sont nécessaires pour préserver l’égalité. Tout d’abord nous allons parler de la justice distributive, qui au premier abord à l’air juste, en effet comment une justice qui accorde la même chose à chacun peut-elle être injuste.

Or nous verrons qu'accorder la même chose à chacun et aussi une forme d'injustice.

Si la justice favorise une répartition égale des biens elle pénalise les gens qui travaillent plus que les autres ou ceux qui ont des besoins particuliers, comme les personnes en situations de handicap par exemple.

Elle est aussi injuste qu'en plus de donner la même chose à chacun elle peut aussi faire l'inverse c'est-à-dire se baser sur des critères tels que la richesse le genre la couleur de peau tout à fait de se baser seulement sur le mérite pour attribuer des biens à chacun, cette inégalité repose sur ne quittez de la répartition des ressources.

Dans certaines sociétés en plus de la répartition qui avantage les plus riches, ceux qui bénéficient de ces avantages ont tendance à accumuler davantage de richesses au fur et à mesure du temps ce qui fait un cercle vicieux d'inégalités.

Il y a une forme d'injustice dans cette redistribution réelle devient plus dure pour les plus défavorisés de rattraper leur retard même s'ils travaillent dur.

Le communisme qui est un modèle de régime se basant sur la justice distributive, est un système profondément injuste, bien qu'il prétende promouvoir l'égalité en répartissant les ressources de manière équitable.

Dans les systèmes communistes, l'État détient souvent le contrôle des ressources, ce qui peut conduire à la centralisation du pouvoir et à la suppression des droits individuels.

De plus, en supprimant les incitations économiques individuelles, le communisme peut décourager l'innovation et la productivité, entraînant des pénuries.

De surcroit, l'histoire a montré que de nombreux régimes communistes ont abouti à une répression politique et à la privation de libertés individuelles.

En conclusion, bien que le communisme promouvoi la justice distributive, il engendre des injustices en limitant les libertés individuelles et en suppriment l'efficacité économique.

Isocrate dans L’égalité démocratique, c’est la reconnaissance du mérite, nous dit qu'il existait 2 formes d'égalité dans la Grèce antique : une première qui donnait la même chose à tous et une autre qui donnait à chacun ce qui lui convenait le plus.

Celle qui donnait la même chose à chacun était jugé comme injuste car les Grecs faisaient la distinction entre les gens honorables c'est-à-dire les plus justes et les gens avec le moins de valeur c'est-à-dire les moins justes.

Tandis que celle qui attribuait à chacun ce qui lui revenait par son mérite était jugé comme juste, car elle se distinguent par le mérite les gens les plus compétents, aptes de diriger la cité mais aussi I de s'occuper des affaires qui lui convenaient le mieux.

Cette institution était jugée plus démocratique que celle qui élisait le représentant de la cité en procédant par tirage au sort car selon Isocrate chacun ne mérite pas la même chose, de plus le pouvoir pourrait devenir oligarchique c'est-àdire tomber dans les mains d'une élite qui ferait passer son propre bien avant celui de la cité.

La deuxième justice était donc la plus démocratique car le peuple pouvait choisir la personne la plus méritante, juste, celle qui aimait le plus la cité et qui allait respecter le plus sa constitution.

Cette thèse met donc en avant l'éducation des citoyens, la récompense et la punition de chacun en fonction de leur mérite et le choix d'un dirigeant compétent plus méritant que les autres pour diriger la cité de façon bien organisée et avec le bon rôle attribué à chacun en fonction de leurs compétences mais aussi de façon démocratique.

La justice distributive est donc une justice inégale car certaines personnes méritent plus que d'autres en raison de leur travail acharné, tandis que ce qui profite juste du système se complaisent dans leur médiocrité. Quant à l'égalité des chances qui est considérée comme juste car elle a pour but d'éliminer les obstacles systémiques qui empêchent les individus de réaliser leur potentiel en raison de déterminisme qu'ils ne peuvent changer, nous allons voir qu’elle constitue elle aussi une forme d’injustice.

Le but de cette égalité est de garantir à tous un accès équitable aux opportunités nécessaires pour se développer de la meilleure façon possible.

Mais pour cela il faut établir des mesures servant à éliminer la discrimination et les obstacles systémiques.

En sachant cela il est difficile de penser que l'égalité des chances est une injustice, cependant elle est appliquée très rarement ce qui entraîne une augmentation du taux d'injustice dans l'état. L'injustice de cette égalité réside dans le fait qu'elle n'est pas souvent appliquée et que malgré les efforts faits par la plupart des gens pour que tous soient logés à la même enseigne, de nombreuses inégalités systémiques telles que le racisme, ou encore des inégalités de genre perdurent.

La société prend en compte le statut, la couleur de peau ou encore le genre d'une personne pour la déterminer or si l'égalité des chances était réellement appliquée cela ne serait pas le cas.

L'égalité des chances n'est donc qu'un idéal inatteignable pour de nombreuses personnes à cause des discriminations qui persistent dans la société mais aussi car les personnes discriminantes font enfin en sorte de maintenir les plus désavantagés dans leur position.

Comme inégalité de genre nous pouvons retenir la taxe rose qui consiste à fixer un prix plus élevé sur les produits destinés aux femmes alors que celle-ci sont payés 15,15% de moins que les hommes selon l’Insee quand elle travaille à temps plein. Kant dans Du rapport entre la théorie et la pratique dans le droit politique, nous dit que chaque citoyen a des droits de contrainte sur les autres citoyens hormis le chef d'état car ce n'est pas un membre de la communauté mais lui qui l'a créé.

Toutes personne n'étant pas chef d'état est contrainte par un droit supérieur : celui du chef d'état et les lois.

Même si tous les citoyens en tant que sujet de l'état sont égaux, l'inégalité peut exister en termes de biens, de pouvoir, ou encore de statut social. Malgré cela tous les individus en tant que sujets de l'état sont égaux c'est à dire que personne ne peut imposer sa supériorité sur une autre en la contraignant car seule la loi peut le faire.

Mais la loi reconnaît tout de même l'existence des inégalités sociales et économiques qui peuvent être dues à un talent spécial, de la chance ou d'autres facteurs extérieurs.

En dépit de ces inégalités la loi doit garantir que les individus puissent développer leur potentiel sans être bloqués par les autres individus et leurs privilèges.

L'égalité des sujets implique donc que chaque individu devrait avoir la possibilité d'atteindre un niveau de vie qui correspond à ses qualités sans que d'autres facteurs entrent en compte..... »

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