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Traitement de l'information

Publié le 22/02/2012

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Le cerveau humain est parfois comparé à un ordinateur, en raison de sa formidable capacité à intégrer les informations. Pourtant, il n'y a aucune comparaison réelle entre cerveau et ordinateur. Les nombreuses similitudes entre les principales fonctions du système nerveux et celles d'un puissant ordinateur expliquent qu'on les compare fréquemment. Le système nerveux reçoit et trie les messages provenant du milieu extérieur comme de l'intérieur du corps ; il envoie des instructions aux organes effecteurs (muscles, viscères), transforme et stocke de multiples informations. Toutefois, le cerveau humain est incomparablement plus performant que la plus complexe des machines que l'homme est capable de concevoir. C'est l'homme qui a inventé, qui perfectionne sans cesse et qui programme l'ordinateur ; aucun ordinateur, machine inventée par l'homme, ne peut "inventer" un être humain.

« véritable cartographie de l'activité corticale est ainsi établie.

Le lobe frontal constitue, dans sa partie postérieure, l'aire de lamotricité volontaire, et, dans sa partie antérieure, le centre régissant le comportement psycho-affectif ; le lobe pariétal est le siègede l'aire sensitive, le lobe temporal, celui de l'audition et du langage (hémisphère gauche) ; enfin le lobe occipital, l'aire visuelle.Prenons l'exemple des mouvements volontaires : chaque partie du corps est commandée par des neurones, prenant origine en unpoint précis de l'aire motrice.

Ainsi, le schéma corporel est reproduit sur cette aire appelée aire de projection motrice. Plusieurs caractéristiques font toute l'originalité du fonctionnement du cerveau.

D'abord, comme nous l'avons vu, les voiesnerveuses sont croisées, le cerveau gauche commandant la moitié droite du corps, et vice versa.

Ensuite, le schéma corporel estreproduit à l'envers sur l'aire motrice.

Les jambes sont contrôlées par la région supérieure de l'aire motrice, alors que la têterépond aux stimulations de sa partie inférieure.

Enfin, la surface cérébrale dévolue à une partie du corps n'est pas proportionnelleà sa taille réelle mais à son importance fonctionnelle.

Les territoires cérébraux correspondant à la main et à la tête s'étendent surune surface plus grande que ceux correspondant aux autres parties du corps. Un travail d'équipe La commande d'un mouvement exige, en amont, une programmation minutieuse, c'est le rôle des aires d'association, et en avalune exécution précise, faisant intervenir des centres nerveux sous-jacents : le cervelet pour la coordination des mouvements, lesnoyaux gris centraux pour la partie automatique du geste et son ajustement permanent en fonction des interférences sensitivo-sensorielles et psycho-affectives.

Ces noyaux gris (notamment le thalamus) constituent le centre nerveux de l'inconscient, filtrant etcontrôlant les fonctions qui ne dépendent pas de la volonté. L'hypothalamus, région très petite, est le véritable centre supérieur de la vie végétative et du contrôle de l'hypophyse (régulationhormonale). Les deux cerveaux L'activité cérébrale est une symbiose d'activités multiples, hiérarchisées, exercées par des aires cérébrales non interchangeables. La moitié gauche est le cerveau logique, intellectuel et verbal, tandis que la moitié droite assure l'artistique, l'intuition, l'émotionnelet le visuel.

La commande d'une fonction s'exerce depuis une région cérébrale unique, droite ou gauche, ce qui introduit la notionde "cerveau dominant".

Pourtant, l'un ne peut fonctionner sans l'autre ; l'existence de voies d'association (corps calleux) entre lesdeux hémisphères plaide aussi en faveur d'une complémentarité et d'une synergie encore mystérieuses sur bien des points. D'innombrables connexions La transmission de toutes les informations à partir du cerveau et vers lui s'effectue grâce à un réseau complexe de liaisonsneuroniques.

Chaque neurone possède des liaisons avec des milliers d'autres neurones. Lorsque l'on sait que le cerveau humain contient de 10 à 100 milliards de neurones, le nombre de liaisons neuroniques atteint lechiffre de plusieurs milliers de milliards.La quantité et la qualité des informations transmises peuvent également être adaptées àcertaines situations, par exemple quand le réseau neuronal est saturé.. »

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