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Un homme peut il se satisfaire de vivre?

Publié le 10/02/2013

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  Un homme peut-il se satisfaire de vivre?                             L'épanouissement est le principe de vie de tout homme : avoir un bon travail, une belle maison, trouver l'amour... Une belle vie en tout point. Cela semble être le but de notre existence. Aussi, comment se représenter un homme qui se satisfait de vivre? Comme une sorte d'être dépourvu d'influences sur les choses, contemplant juste le simple fait de son existence. Cela semble peu attrayant, et l'homme ne fait que ce qu'il a intérêt de faire. A la limite, le seul aspect attrayant pour un homme de se satisfaire de vivre serait l'ignorance des causes qui l'entourent, le fait de vivre dans une bulle, dans ses rêves. Mais le principe de tout philosophe est, selon Descartes, de préférer vivre triste et cultivé, plutôt que de vivre heureux et ignorant des causes qui l'entourent. Aussi, quel intérêt de vivre si l'on ne vit que d'un bonheur éphémère? Ainsi, n'y a-t-il pas un bonheur autre que le matériel? Est-ce que se satisfaire de vivre nécessite forcément l'ignorance? Ne pouvons-nous pas jouir de la connaissance des causes qui font que nous sommes ce que nous sommes? Y a-t-il une joie éternelle? Si oui, se trouve-t-elle, comme la religion l'indique, après la mort? Pour répondre à ces interrogations nous étudierons les différentes manières que l'homme peut choisir pour vivre, ensuite nous expliciterons les raisons de l'impossibilité apparente du bonheur éternel et enfin nous détaillerons les principes de l'existence de l'homme. Il semble s'imposer un choix de vie pour l'homme. Pouvons-nous nous contenter de laisser nos organes vitaux fonctionner, ou faut-il nous mettre en mouvement, faire quelque action en recherche de quelque chose? Tout d'abord, dans notre société de tous les jours, il semble qu'un homme qui se laisse vivre, c'est-à-dire qui se contente d'admirer la machine qu'il est, ne subsisterait pas longtemps, ne serait-ce que parce que tout a un prix de nos jours. L'homme doit donc travailler. En travaillant, l'homme est-il satisfait alors? Non, Marx nous dit que le travail est étranger à l'homme, que l'homme ne peut être heureux lorsqu'il travaille car le travail ne fait pas partie de son essence. Il nous faut alors nous demander ce qui guide les hommes dans leur vie : le bonheur. L'homme doit donc se mettre en recherche du bonheur. Il existe selon Kierkegaard dans Ou Bien...Ou Bien, trois styles de vies qui mènent à la satisfaction. Le premier est la vie esthétique. L'homme esthète, représenté par les figures du séducteur, du Dom Juan, est celui qui vit sa vie dans l'immédiateté : il est ce qu'il est immédiatement ; sa vie est régie par le désir. Il ne connait pas de bonheur fixe, il suit ses impulsions : en effet, Dom Juan ne désire pas les femmes, il désire les séduire. Son bonheur n'est qu'éphémère, dès qu'il a séduit, il est déjà insatisfait de ne plus devoir séduire, aussi se remet-i...

« Mais le principe de tout philosophe est, selon Descartes, de préférer vivre triste et cultivé, plutôt que de vivre heureux et ignorant des causes qui l'entourent.

Aussi, quel intérêt de vivre si l'on ne vit que d'un bonheur éphémère? Ainsi, n'y a-t-il pas un bonheur autre que le matériel? Est-ce que se satisfaire de vivre nécessite forcément l'ignorance? Ne pouvons-nous pas jouir de la connaissance des causes qui font que nous sommes ce que nous sommes? Y a-t-il une joie éternelle? Si oui, se trouve-t-elle, comme la religion l'indique, après la mort? Pour répondre à ces interrogations nous étudierons les différentes manières que l'homme peut choisir pour vivre, ensuite nous expliciterons les raisons de l'impossibilité apparente du bonheur éternel et enfin nous détaillerons les principes de l'existence de l'homme. Il semble s'imposer un choix de vie pour l'homme.

Pouvons-nous nous contenter de laisser nos organes vitaux fonctionner, ou faut-il nous mettre en mouvement, faire quelque action en recherche de quelque chose? Tout d'abord, dans notre société de tous les jours, il semble qu'un homme qui se laisse vivre, c'est-à-dire qui se contente d'admirer la machine qu'il est, ne subsisterait pas longtemps, ne serait-ce que parce que tout a un prix de nos jours.

L'homme doit donc travailler.

En travaillant, l'homme est-il satisfait alors? Non, Marx nous dit que le travail est étranger à l'homme, que l'homme ne peut être heureux lorsqu'il travaille car le travail ne fait pas partie de son essence.

Il nous faut alors nous demander ce qui guide les hommes dans leur vie : le bonheur.

L'homme doit donc se mettre en recherche du bonheur.

Il existe selon Kierkegaard dans Ou Bien...Ou Bien, trois styles de vies qui mènent à la satisfaction.

Le premier est la vie esthétique.

L'homme esthète, représenté par les figures du séducteur, du Dom Juan, est celui qui vit sa vie dans l'immédiateté : il est ce qu'il est immédiatement ; sa vie est régie par le désir.

Il ne connait pas de bonheur fixe, il suit ses impulsions : en effet, Dom Juan ne désire pas les femmes, il désire les séduire.

Son bonheur n'est qu'éphémère, dès qu'il a séduit, il est déjà insatisfait de ne plus devoir séduire, aussi se remet-il en chasse.

Ainsi, on peut penser que ce style de vie est celui de tout homme au début de sa vie, puisque qu'un enfant ne pense qu'à combler ses désirs, pas sexuels évidemment.

L'enfant fonctionne à l'appât, par exemple : « Si tu veux cela, fais ceci. « , ou encore « Fais ceci et tu auras le droit à cela. » Certains hommes semblent encore appartenir à ce genre primaire d'existence, qui ne considère que les biens physiques au détriment des plaisirs intellectuels.

Le second genre d'existence. »

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