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Publié le 05/11/2012

Extrait du document

1) construction de la fable Du vers 1 au vers 6 : opposition entre l'imparfait (vivaient) et le passé simple (survint), renforcée par la parataxe ; s'ensuit le présentatif familier "et voilà" qui pose le récit ; le comique vient de la disproportion entre les acteurs (des animaux de basse-cour) et le lexique utilisé, avec le motif de la guerre de Troie : "guerre", "Troie", "sang des dieux", "Xanthe", "combat", "plus d'une Hélène"..., et l'usage de la prosopopee : "Amour, tu perdis Troie..." cette disproportion crée le burlesque. Du vers 6 au vers 10, la guerre semble se répandre au-delà des deux protagonistes : voir la périphrase homérique "la gent qui porte crête" pour désigner les poules ; le "bruit", par syllepse, porte ici deux sens : le vacarme produit par ces coqs, et aussi la gloire. Chiasme du v. 10 : vainqueur / vaincu s'opposent une dernière fois, tout en étant dépersonnalisés ; Hélène devient ici une antonomase qui désigne... les poules ! "au beau plumage" constitue une épithète homérique : on est bien dans le cadre du burlesque (parodie d'épopée). Du vers 11 au vers 18, la focalisation du récit porte sur ce vaincu avec un monologue intérieur au style indirect libre : "ses amours qu'un rival [...] possédait à ses yeux" ; la multiplication des possessifs témoigne d'une montée de la rage et de l'exaspération ; langage de la tragédie : "cet objet", "sa haine et son courage"... "jalouse rage"... En même temps, agitation vaine et un peu grotesque : "battait l'air de ses flancs" évoque l'expression familière "se battre les flancs", se démener sans résultat ; en outre, notre champion s'exerce "contre les vents" ! Du vers 19 au vers 23 : retournement brutal de la situation, par un véritable coup de th...

« 2) quels registres sont ici mis en evidence ? les registres mis en evidence sont les registre : - parodique burlesque -le registre parodique est mis en evidence par : 1.

Une réécriture des combats mythologiques - Allusion à l’Iliade (d’Hélène => la guerre de Troie « tu perdis Troie ») vers 9 « plus d’une Hélène..

» - « on vit le Xanthe teint.

» Comparaison déplacée car disproportion entre le thème (combat de coqs) et la façon dont il est traité (mythologie). 2.

Un vocabulaire épique - Un discours narratif : indice de temps : passé simple, imparfait.

Mais aussi des raccourcis « un poule survient / et voilà la Guerre allumée ». - Un vocabulaire exagéré : « un bruit… » haine, courage, perdis, gloire. - Comparaisons humoristiques « plus d’une Hélène au beau plumage » => poule. 3.

Un registre noble - Haine, courage, perdis, gloire… - le registre parodique est mis en evidence par : 1.

Une transposition parodique.

Dès les premiers vers du texte, La Fontaine fait référence à L'Iliade d'Homère en comparant le conflit des deux Coqs à la guerre de Troie ; les volatiles de la fable se livrent, en effet, un combat sans merci pour une Poule, comme jadis le roi grec Ménélas et le Troyen Pâris s'affrontèrent pour la belle Hélène ! Cette transposition d'un épisode de la mythologie grecque est évidemment parodique.

La fable de La Fontaine ne s'apparente à l'épopée, genre poétique destiné à célébrer les exploits des héros et des dieux, que pour railler les vaines prétentions des gallinacés qu'elle met en scène.

Le burlesque consiste ainsi à transformer l'épopée antique en une vulgaire querelle de poulailler.

2.

Un style héroï-comique La Fontaine recourt ironiquement au style élevé de la poésie épique pour ridiculiser les personnages qu'il met en scène.

Le champ lexical de la lutte (« guerre » v.

2 ; « querelle envenimée » v.

4 ; « combats » v.

6 ; « victoires » v.

20), les allusions à la mythologie (v.

1 à 10) ou l'apostrophe au dieu Amour (« amour, tu perdis Troie », v.

3) confèrent au combat de deux Coqs une grandeur insolite et cocasse.

Le fabuliste pousse l' ironie jusqu'au pastiche, (imitation de la manière d'écrire d'un auteur).

En qualifiant la Poule de. »

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