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Un plaisir peut il etre mauvais?

Publié le 01/11/2013

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Un plaisir peut-il être mauvais ? Comment pourrait-on expliquer que le plaisir peut être mauvais ? Le plaisir est l'opposé de la douleur. C'est la sensation qu'on éprouve au contact d'un bien, quelque chose qui nous est agréable. Dès lors, on ne peut pas dire qu'un plaisir peut être mauvais vu que ca me fait du bien. Mais cette sensation de plaisir est une satisfaction incomplète, ponctuelle et temporaire. Alors si ce plaisir est néfaste, comment le plaisir peut -il être bon pour moi, s'il est d'une courte durée et qu'il s'oppose à mon bien- être intérieur ou extérieur ? Epicure nous affirme dans La Lettre à Ménécée « le plaisir est le commencement et la fin d'une vie heureuse «, seulement, si je guide mes actions vers un chemin qui certes, me serait agréable et me donnerait du plaisir, mais qui ne me serait physiquement ou psychologiquement défavorable ou de même à autrui, alors, un plaisir ne peut pas être systématiquement bon, mais bien mauvais. Un plaisir de sa sensation agréable ne peut pas être mauvais. Toutefois, par des effets néfastes, un plaisir ne peut-il pas être mauvais ? Mais finalement, ces effets néfastes ne peuvent-ils pas m'être favorables ? « Le plaisir c'est un état affectif agréable d'ordre physique au sens strict «, lisons nous dans le dictionnaire philosophique Durozoi et Roussel. Et par expansion, le plaisir peut être psychique ou intellectuel. Telle est la définition du plaisir. L'étymologie du mot plaisir nous vient du latin placere qui traduit le verbe  « plaire « puis «  être agréable«. Le plaisir et le bonheur se différencie seulement par deux caractères : la longueur et l'intensité. Un bonheur très bref, ponctuel et incomplet est un plaisir. Mais le plaisir et le bonheur ne font plus qu'un face au terme de « l'agréable « : ce qui apporte du plaisir et le « dés-agréable « et ce qui s'oppose au plaisir, la douleur. Or ce qui est mauvais est un terme philosophique qui nous est compliqué à déterminer. Le mal ne peut être n...

« Mais alors, pourquoi nous cédons à certains désirs qui nous procurent du plaisir sachant qu’ils vont à l’encontre de notre bien être ? Ne dépondons nous pas alors du plaisir en étant à sa recherche constante ? « L’homme est esclave de la délectation ; ce qui le délecte l’attire infailliblement : on fait toujours ce qui plaît le mieux, c’est-à-dire que l’on veut toujours ce qui plaît.

» dit Pascal.

Et Freud va encore plus loin en disant que « l’ensemble de notre activité psychique a pour but de nous procurer du plaisir et de nous faire éviter le déplaisir.

» il affirme ainsi que tout notre état psychique (conscient et inconscient) en dépend.

Notre état devient alors esclave du plaisir.

Est donc pour cela que nous avons du mal à renoncer à certains désirs qui nous procurait du plaisir mauvais ? Ainsi si c’est notre quête du plaisir qui guide nos décisions, alors notre désir ne dépend plus de nous.

Comme c’est le cas des passions ou des plaisirs non maîtrisés qui peuvent au fur et à mesure du temps nous porté plus de souffrances que de plaisirs.

Par exemple une jeune fille qui à son premier amour, peut être qualifié de passion.

Or, ce garçon se joue d’elle mais alors elle ne s’en rend pas compte, au final avec le temps cela la fera souffrir car elle aura consacré tout son amour et donné de son énergie sans rien en retour ce qui provoque la souffrance sentimentale.

Ne faudrait-il pas alors pouvoir se contrôler ? C’est l’art du vouloir qu’exaltent les stoïciens en pensant qu’il vaut mieux ne pas désirer ce qui ne dépend pas de soi.

Car cela peut donc nous pousser sans le vouloir à prendre des décisions qui irait à l’encontre de notre bien-être.

Ce mal peut –il se résulter par différent plaisir ? On pourrait citer en premier lieu, l’égoïsme : le fait de prendre avantage d’une situation mais qui en contrepartie ferait défaut à une autre personne.

Et ainsi je recevrai la sensation agréable de l’action mais l’autre personne ne prendrait pas partie à mon plaisir.

Puis la dépendance, ne privilégie-t-elle pas d’avantage le plaisir sachant qu’il est mauvais ? Cette raison met en avant le plaisir qui est procuré et nous en fait oublier le méfait apporté.

Tel que fumer, c’est un plaisir mais c’est mauvais pour la santé, ou bien la dépendance à l’alcool, à la drogue.

Mais si nous avons cette dépendance c’est que nous en avons envie ? Ou bien que notre corps réclame sa dose quotidienne et s’il y a réclamation c’est qu’il y a un manque à combler ? Et ce mal que nous comblons, nous le faisons avec enthousiasme vu que chaque dose nous procure du plaisir.

Par conséquent, comme nous sommes en constante recherche du plaisir, nous sommes privé de liberté et ainsi des esclaves face aux décisions à prendre.

Donc nous dépondons du plaisir qu’il soit bon ou mauvais pour nous.

Mais est-ce les méfaits que nous devrions juger comme mauvais ? Ou bien leurs excès ? Descartes juge que les passions « sont toutes bonnes de leur nature, et que nous n’avons rien à éviter que leur mauvais usage ou leur excès.

» Donc à petite dose, une dépendance ou une action, ne peut-elle pas être bonne ? Jusqu’à présent, nous avons envisagé que le plaisir peut m’apporter que du bien car c’est l’opposer de la douleur.

Nous sommes à une recherche constante de ce plaisir et donc nous en dépondons.

C’est une sensation agréable qui me donne une satisfaction.

Or est-ce si sûr ? De plus, nous avons abordé le mal comme une sensation nécessairement désagréable.

Le contraire du bien, le mal représente la souffrance.

Or là encore, est-ce si sûr ?. »

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